Ce roman est un hymne à la confiance, envers les autres, mais surtout envers soi-même, le tout donné avec beaucoup de douceur et de réalisme.
Ce roman illustre à la perfection l’aspect de la littérature japonaise contemporaine que j’apprécie tant : des histoires encrées dans le quotidien, nous amenant à des petits détails, des petites choses, qui nous offrent de grandes émotions.
A chaque chapitre, nous découvrons une nouvelle vie, une nouvelle histoire, une nouvelle personne, avec ses peurs, ses angoisses, ses questions. Et c’est grâce à cette bibliothécaire étonnante,
formant le lien entre tous, que ces vies vont changer.
Toutes ces histoires n’ont pas résonné en moi de la même manière, mais Michiko Aoyama nous offre un panel de vies, d’âges et de préoccupations différentes, et je me suis retrouvée dans certaines. Elle nous montre que pour toute situation, il faut apprendre à se faire confiance, que rêver est permis, même si cela n’amène nulle part, il faut quand même y croire. L’entourage est aussi important, savoir donner sa confiance, partager ses doutes, accepter l’amour des autres pour s’aimer soi-même et pouvoir avancer plus librement
Une parenthèse relaxante, une vraie bulle de douceur !
Imaginez vous ouvrir la porte du centre social d'Hatori à Tokyo, et y découvrir une bibliothèque. En pénétrant dans ce lieu reposant, vous allez faire la rencontre de sa bibliothécaire Sayuri Komachi qui en vous posant seulement une question « qu'est-ce que tu cherches » va répondre à votre questionnement personnel.
C'est cette expérience que vont vivre les cinq personnages de ce roman.
Ces histoires bienveillantes, écrites avec une plume poétique, célèbre le pouvoir des livres et l'importance qu'un lieu ou une personne attentive et à l'écoute peut avoir sur notre destin .