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After the success of Robinson Crusoe and its follow-ups, Daniel Defoe published Moll Flanders in 1722. It's an episodic, picaresque novel that recounts Moll's long life of misadventures. It has a journalistic, plain style, with unadorned, prosaic speech that flows naturally from story to story. The novel is written as a purported autobiography over the course of the narrator's life. As a young orphan in poverty, Moll claims she wants to be a "gentlewoman" when she gets older, not fully understanding what the term means.
What she desires is simply independence and a life free from servitude. In adulthood, she pursues this in two ways. She first attempts to find security by marrying a wealthy husband, and-after several failures and diminishing options-she turns to thievery. In her interactions, Moll proves streetsmart, deft, and quick on her feet. By traveling back and forth between England and the American colonies, the novel offers a lens into different societies through a variety of occupations.
Moll is an enterprising female protagonist, a true individual. Though she receives some help, she is largely on her own in risky situations. She often relies on disguise and deceiving others, but she is always honest with the reader and tells us exactly what she is thinking, including her guilt and remorse.
destin de femme au XVIIIe s.
Tout d'abord, le roman de D.Defoe mériterait une traduction actualisée, le style de la traduction de 1969 est sans doute liée au texte original mais ne rend pas l'accès à l'intrigue aisé.
Néanmoins le texte est incroyablement rythmé, passant d'un événement à l'autre de la vie de Moll Flanders. Je suis entré dans ce livre par le biais d'un autre portrait d'une femme du début du 18e, "Mary Tempête" d'Alain Surger. Mais alors que je m'attendais à un deuxième destin d'une femme entière, rude, self-made woman, je tombe sur une usurpatrice mais d'un style, et au destin, bien différent de celui de Mary Read, un peu trompé par la 4e de couverture (par exemple, "catin" doit être remplacé par maîtresse) et le prologue de Defoe qui parle surtout de rédemption.
Car le cœur du livre, c'est bien la morale, nos valeurs. A mon avis, et je vous conseille de vous faire le votre, point de rédemption ni de repentir. Le repentir de Defoe n'en est pas un puisqu'il est fondé, d'un point de vue matériel sur le vol, et d'un point de vue moral sur une seule motivation, être riche, quitte à tromper, manipuler, abandonner mari et enfants.
Une question pour la petite histoire, Defoe dissimule t'il son message derrière une écriture à sens unique, tout en excuses et apitoiement de la narratrice sur elle-même ? Cette écriture ayant pourtant aussi des intérêts, nous faire réfléchir à nos propres défauts avant de s'offusquer de ceux des autres et nous faire voir la condition des femmes dans une société pourtant prospère.
Moll mérite d'être aussi connu que Robinson.