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Dans une pension parisienne modeste se côtoient des personnes aux profils disparates. Parmi eux, Eugène de Rastignac, d'une famille de la petite noblesse désargentée venu faire son droit à Paris. , et qui rêve d'entrer dans la bonne société. Avec Vautrin, forçat évadé, et Bianchon, carabin désintéressé, il observe le martyre d'un père qui a tout donné à ses deux filles. A son amour éperdu elles répondent par la torture sentimentale, le déni et la misère.
La pension Vauquer et son implacable médiocrité, un roman majeur d'Honoré de Balzac, en édition grands caractères pour une lecture plus facile.
4/5
Quatrième de couverture assez étrange vu que Lucien de Rubempré ne figure pas dans cet épisode de la Comédie Humaine et que Marsay est à peine évoqué. Sinon grand moment de la littérature. La société décrite avec tant de finesse par Balzac est très actuelle malgré le langage un peu désuet. L’hypocrisie, le mensonge, l’intéressement dans ce milieu bourgeois et aisé parisien serait facilement transposable à notre époque. Il est agréable de relire un français impeccable et soigné, même du XIXème siècle. Le personnage du Père Goriot est énervant autant qu’il est touchant dans sa paternité bafouée. Que dire d’autre sur Balzac, si ce n’est qu’il fait parti des incontournables de la littérature ?