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A few years ago, while visiting or, rather, rummaging about Notre-Dame, the author of this book found, in an obscure nook of one of the towers, the following word, engraved by hand upon the wall:-
ANArKH.
These Greek capitals, black with age, and quite deeply graven in the stone, with I know not what signs peculiar to Gothic caligraphy imprinted upon their forms and upon their attitudes, as though with the purpose of revealing that it had been a hand of the Middle Ages which had inscribed them there, and especially the fatal and melancholy meaning contained in them, struck the author deeply.
He questioned himself; he sought to divine who could have been that soul in torment which had not been willing to quit this world without leaving this stigma of crime or unhappiness upon the brow of the ancient church.
Afterwards, the wall was whitewashed or scraped down, I know not which, and the inscription disappeared.
For it is thus that people have been in the habit of proceeding with the marvellous churches of the Middle Ages for the last two hundred years. Mutilations come to them from every quarter, from within as well as from without. The priest whitewashes them, the archdeacon scrapes them down; then the populace arrives and demolishes them.
Thus, with the exception of the fragile memory which the author of this book here consecrates to it, there remains today nothing whatever of the mysterious word engraved within the gloomy tower of Notre Dame, -nothing of the destiny which it so sadly summed up.
The man who wrote that word upon the wall disappeared from the midst of the generations of man many centuries ago; the word, in its turn, has been effaced from the wall of the church; the church will, perhaps, itself soon disappear from the face of the earth.
It is upon this word that this book is founded.
Est ce bien le texte de Victor Hugo ou une version remaniée?
Soit ce n'est pas une version originale de Hugo soit cette oeuvre de jeunesse est bien pauvre par rapport à d'autres romans de l'auteur.
Presque tout le roman est accaparé par 4 hommes tentant de s'attirer l'intérêt d'Esméralda, bohémienne d'origine normande. Esméralda n'est jamais décrite autrement que par sa beauté et son attirance pour un belâtre, pâle copie de Dom Juan, que la pauvre condamnée laissera de marbre. Il y a un mauvais poête sans aucune personnalité, qui préfera la présence des chèvres à celle des femmes, un prêtre, allusion au thème romanesque de Faust, qui périra dans sa folie. Et un personnage un peu plus travaillé que les autres, Quasimodo, qui saura malgré son état physique souffrant manifester de l'amour et même un poème, dépassant sa surdité pour dialoguer avec elle.
Toute cette narration est pesante, pénible, surfaite, sorte de compilation de La belle et la bete, Dom juan, Faust, et j'en passe. L'intrigue est: mais qui va donc réussir à conquérir la gitane (normande) ? Personne bien entendu. Il y a plus passionant dans l'oeuvre de Hugo, que ce qui a fait la fortune de multiples comédies musicales, spectacles et films depuis deux siècles.
Je pensais y trouver des descriptions profondes de l'époque, de la ville et de la cathédrale. Il y en a de belles pages, certe, mais rien ou presque sur la cathédrale elle-même malgré le titre du roman, hormis de longues considérations architecturales: rien sur la construction de celle ci, rien sur les relation entre les trois villes pourtant décrites formées par la Cité, l'Université, et les autres lieux du pouvoir. Rien sur la musique, rien sur les enjeux théologiques de l'époque, hormis quelques banalités. Rien sur le commerce, la vie quotidienne, une vision romancée de la misère par la cour des miracles. De bonnes pages sur la magistrature et ses défauts grossiers, sur le pouvoir royal et l'omniprésence de l'influence hollandaise.
Avec tout ceci, Notre Dame de Paris, la cathédrale, n'est pas un personnage, à peine un arrière plan dont Victor Hugo n'a esquissé correctement que la facade.
Très décevant.