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Le chef-d'ouvre d'Hugo en extraits choisis pour faciliter la lecture, entre roman historique et roman noir !
Paris. 1482. Sur le parvis de Notre-Dame, Esmeralda, une jeune bohémienne à la beauté farouche, danse et fait tourner les cours. Son amour pour Phoebus de Châteaupers, capitaine de la garde, déclenche la jalousie maléfique de l'archidiacre Claude Frollo. Avec l'aide de Quasimodo, Pape des fous à la laideur monstrueuse, il fera tout pour anéantir cette ensorceleuse au passé mystérieux.
Dans cette fresque historique, le destin des personnages se joue autour de la cathédrale la plus célèbre du monde.
Notre-Dame de Paris, ouvre majeure du chef de file du romantisme, écrit alors que Victor Hugo n'a pas encore trente ans, oscille entre roman historique et roman gothique, jouant des registres pour mettre en scène, dans Paris, ville de tous les possibles, des personnages soumis à leur destin.
4e : La ville, lieu de tous les possibles ? (questionnement complémentaire) ;
3e : Dénoncer les travers de la société (Vivre en société, participer à la société) ;
2de-1re : Le roman et le récit ;
1re pro : Itinéraires romanesques.
Avec en plus, dans cette édition :
- des éléments d'histoire des arts
- des notes de vocabulaire adaptées
- des rubriques outils de langue pratiques
- des encadrés méthode efficaces
- un lexique.
Est ce bien le texte de Victor Hugo ou une version remaniée?
Soit ce n'est pas une version originale de Hugo soit cette oeuvre de jeunesse est bien pauvre par rapport à d'autres romans de l'auteur.
Presque tout le roman est accaparé par 4 hommes tentant de s'attirer l'intérêt d'Esméralda, bohémienne d'origine normande. Esméralda n'est jamais décrite autrement que par sa beauté et son attirance pour un belâtre, pâle copie de Dom Juan, que la pauvre condamnée laissera de marbre. Il y a un mauvais poête sans aucune personnalité, qui préfera la présence des chèvres à celle des femmes, un prêtre, allusion au thème romanesque de Faust, qui périra dans sa folie. Et un personnage un peu plus travaillé que les autres, Quasimodo, qui saura malgré son état physique souffrant manifester de l'amour et même un poème, dépassant sa surdité pour dialoguer avec elle.
Toute cette narration est pesante, pénible, surfaite, sorte de compilation de La belle et la bete, Dom juan, Faust, et j'en passe. L'intrigue est: mais qui va donc réussir à conquérir la gitane (normande) ? Personne bien entendu. Il y a plus passionant dans l'oeuvre de Hugo, que ce qui a fait la fortune de multiples comédies musicales, spectacles et films depuis deux siècles.
Je pensais y trouver des descriptions profondes de l'époque, de la ville et de la cathédrale. Il y en a de belles pages, certe, mais rien ou presque sur la cathédrale elle-même malgré le titre du roman, hormis de longues considérations architecturales: rien sur la construction de celle ci, rien sur les relation entre les trois villes pourtant décrites formées par la Cité, l'Université, et les autres lieux du pouvoir. Rien sur la musique, rien sur les enjeux théologiques de l'époque, hormis quelques banalités. Rien sur le commerce, la vie quotidienne, une vision romancée de la misère par la cour des miracles. De bonnes pages sur la magistrature et ses défauts grossiers, sur le pouvoir royal et l'omniprésence de l'influence hollandaise.
Avec tout ceci, Notre Dame de Paris, la cathédrale, n'est pas un personnage, à peine un arrière plan dont Victor Hugo n'a esquissé correctement que la facade.
Très décevant.