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L'histoire du capitaine Achab peut se lire « comme la passion funeste d'un personnage fou de douleur et de solitude. Mais elle peut aussi se méditer comme l'un des mythes les plus bouleversants qu'on ait imaginé sur le combat de l'homme contre le mal et sur l'irrésistible logique qui finit par dresser l'homme juste contre la Création et le Créateur lui-même, puis contre ses semblables et contre lui-même.
» Albert Camus, Écrivains célèbres, tome III, 1952.
Épopée maritime, roman universel, allégorie biblique, livre culte, Moby Dick résiste, par son immensité, à toutes les approches, toutes les définitions. On y entre comme on poserait le pied sur un continent ; on en sort non pas en lecteur, mais avec le sentiment d'avoir vécu une expérience. D'ailleurs, on n'en sort jamais tout à fait.
Ce livre est hanté : il suffit d'en parcourir quelques pages pour être habité - définitivement.
Pourtant, son intrigue même tient en quelques mots : la traque obsessionnelle par un homme du cachalot qui lui a arraché une jambe.
j'ai adoré
ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/2014/06/moby-dick-herman-melville.html
extrait: Le mot de la fin : Je suis rentrée très rapidement dans l’ouvrage notamment grâce au caractère des personnages, leur singularité et l’humour qu’utilise Melville. La rencontre et l’amitié d’Ishmael et son acolyte Queequeg sont décrits avec tant d’humour et de poésie qu’elle est tout simplement irrésistible. Dans un souci d’honnêteté, je dois avouer que le côté ultra-descriptif des passages qui relèvent plus d’un ouvrage de cétologie...