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Tôt ou tard, Julien Sorel va devra suivre la carrière familiale dans une scierie de province. Mais à vrai dire il est un jeune plein d'ambition : il souhaite avoir une ascension militaire similaire à celle de Napoléon Bonaparte ou une carrière cléricale honorable. Est-ce que ce fils de charpentier va réussir à gravir les échelons de la société ?
Le mélange remarquable des aspirations et des illusions ressenties par ce personnage n'a pas cessé d'inspirer le cinéma, notamment dans le film classique « Le Rouge et le Noir » (1954) de Claude Autant-Lara avec Gérard Philipe et Danielle Darrieux.
Stendhal (1783-1842), né Henri Beyle, est un écrivain français dont les romans comptent parmi les plus beaux dans la littérature française.
Après une enfance étouffante, il rêve d'écrire des comédies et trouve refuge dans la littérature, qui devient sa vocation. En raison de son tempérament timide et romanesque, Stendhal conçoit sa propre méthode pratique du bonheur, le beylisme. Ses récits dépeignent la société de son époque à travers de l'union entre la réalité sociale et l'action romanesque.
Ses plus grandes ouvres ont inspiré le cinéma et la télévision d'innombrables fois, notamment pour les téléfilms « Le Rouge et le Noir » (1997), avec Kim Rossi Stuart et Carole Bouquet, et « La Chartreuse de Parme » (2012), avec Hippolyte Girardot et François Berléand.
Un grand roman, à lire passé 30-35 ans pour l'apprécier à sa juste valeur
Stendhal ne décrit pas l'action avec de grandes descriptions, ce qui l'intéresse c'est l'émotions qu'elle produit à ces personnages. Pour comprendre vraiment ce livre, il faut avoir plus de 30 ans. On prend de la distance (grâce à notre expérience...) et on voit, les fils qui actionnent la marionnette Julien Sorrel, ce qui le motive, en quoi il est le fruit de son éducation et de la société dans laquelle il vit, ce dont il est responsable et ce qu'il subit, au lieu de le juger (comme on a tendance à le faire lorsqu'on le lit dans la petite 20taine).