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Julien Sorel est un beau jeune homme de dix-huit ans, méprisé par son père, un charpentier brutal, parce qu'il est frêle et très cultivé. M. de Rênal, le maire de la petite ville de Verrières, l'engage comme précepteur de ses enfants. Par défi de classe, le timide ambitieux séduit l'épouse du notable, puis en tombe amoureux. Leur idylle interrompue par des rumeurs, Julien est envoyé au séminaire à Besançon où il endure la haine de ses condisciples.
L'abbé Pirard, qui le soutient et le protège, lui procure un emploi de secrétaire particulier à Paris, chez le marquis de La Mole, illustre aristocrate et personnalité influente du faubourg Saint-Germain. Par sa vivacité d'esprit, Julien gagne rapidement son estime, puis conquiert le coeur altier de sa fille, Mathilde. Cette dernière, attendant un enfant de lui, réussit à convaincre son père de consentir à son mariage avec Julien malgré leur différence de rang.
C'est alors qu'une Lettre de Mme de Rénal va compromettre son projet...
Un grand roman, à lire passé 30-35 ans pour l'apprécier à sa juste valeur
Stendhal ne décrit pas l'action avec de grandes descriptions, ce qui l'intéresse c'est l'émotions qu'elle produit à ces personnages. Pour comprendre vraiment ce livre, il faut avoir plus de 30 ans. On prend de la distance (grâce à notre expérience...) et on voit, les fils qui actionnent la marionnette Julien Sorrel, ce qui le motive, en quoi il est le fruit de son éducation et de la société dans laquelle il vit, ce dont il est responsable et ce qu'il subit, au lieu de le juger (comme on a tendance à le faire lorsqu'on le lit dans la petite 20taine).