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Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira tatoué ! Voilà, c'est dit ! Ces retours de cour de récréation d'un autre temps figurent bien à quel point cet ouvrage développa le goût pour l'image indélébile, véritable marquage aux fers du corps, un corps qui, de rebondissements en cascades s'identifiait aux aventures du héros, à cette fameuse botte de Nevers, qui ouvrait d'une pointe entre les yeux un troisième oeil vers l'infini...
Qu'importe le flacon, ce merveilleux roman d'aventures nous emporte à travers les péripéties sur les traces fantasmées d'un jean Marais bondissant en collants, faut-il en vouloir plus ?
Un classique du roman d'aventure
Cela se lit bien, mais c’est un brin trop long ! 690 pages dont la majeure partie se déroule sur deux jours… L’enfance d’Aurore nous est contée dans une sorte de flashback qui m’a paru très astucieux et très réussi ; on aurait préféré que cette partie soit davantage développée.
Cependant on trouve beaucoup de choses dans cette œuvre qui expliquent son succès : des sentiments complexes (hum ! tu l’aimes, ton papa ?), un justicier seul contre tous, un personnage mystérieux qui se joue de tous, un méchant très réussi… Les comics américains n’ont rien inventé !
Ajoutons que les trois adaptations sur grand ou petit écran que je connaisse, celle avec Jean Marais et Bourvil, celle avec Daniel Auteuil et celle avec Bruno Wolkovitch, ont toutes su tirer le meilleur du livre.