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Est-il besoin de présenter l'histoire du chevalier de Lagardère qui, pour venir en aide à la malheureuse Aurore de Nevers, privée de son père, de son nom et de sa fortune, affronte les ennemis les plus cyniques et les plus corrompus ? En faisant surgir, dans le Paris de la Régence (1715-1722), possédé par la fièvre financière du système de Law, l'inoffensif bossu qui prête son dos aux spéculateurs et aux agioteurs de tout poil, Paul Féval a donné à la littérature française une de ses figures les plus populaires.
Intrigues, duels, guets-apens, coups de théâtre, sur la toile de fond d'un Paris aux ruelles sordides, et d'une Cour étincelante et dépravée : rien ne manque dans ce "roman de cape et d'épée", jusqu'au moment où la terrible "botte de Nevers" punira le crime et fera triompher la justice.
Un classique du roman d'aventure
Cela se lit bien, mais c’est un brin trop long ! 690 pages dont la majeure partie se déroule sur deux jours… L’enfance d’Aurore nous est contée dans une sorte de flashback qui m’a paru très astucieux et très réussi ; on aurait préféré que cette partie soit davantage développée.
Cependant on trouve beaucoup de choses dans cette œuvre qui expliquent son succès : des sentiments complexes (hum ! tu l’aimes, ton papa ?), un justicier seul contre tous, un personnage mystérieux qui se joue de tous, un méchant très réussi… Les comics américains n’ont rien inventé !
Ajoutons que les trois adaptations sur grand ou petit écran que je connaisse, celle avec Jean Marais et Bourvil, celle avec Daniel Auteuil et celle avec Bruno Wolkovitch, ont toutes su tirer le meilleur du livre.