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« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ! » Qui ne connait pas cette célèbre réplique du chevalier de Lagardère, grand ami de Philippe de Nevers ? Un soir de 1699, celui-ci est assassiné par le prince de Gonzague, qui épouse ensuite sa veuve, jouissant ainsi de la fortune de sa victime. Mais un homme veille dans l'ombre : c'est Lagardère, qui a recueilli en secret Aurore, la fille de Nevers.
Dès lors, il ne ménagera pas ses efforts, allant jusqu'à se déguiser en bossu pour confondre l'assassin, et restituer à Aurore le nom et la fortune qui lui sont dus.
Avec Le Bossu, Paul Féval donne à la littérature française une de ses figures les plus populaires, avec Jean Valjean, d'Artagnan et Cyrano. Intrigues, duels, guet-apens, coups de théâtre, sur la toile de fond d'un Paris aux ruelles sordides, menaçantes, et d'une cour étincelante et dépravée : rien ne manque dans ce roman de cape et d'épée, jusqu'au moment où la terrible « botte de Nevers » punira le crime et fera triompher la justice.
Un classique du roman d'aventure
Cela se lit bien, mais c’est un brin trop long ! 690 pages dont la majeure partie se déroule sur deux jours… L’enfance d’Aurore nous est contée dans une sorte de flashback qui m’a paru très astucieux et très réussi ; on aurait préféré que cette partie soit davantage développée.
Cependant on trouve beaucoup de choses dans cette œuvre qui expliquent son succès : des sentiments complexes (hum ! tu l’aimes, ton papa ?), un justicier seul contre tous, un personnage mystérieux qui se joue de tous, un méchant très réussi… Les comics américains n’ont rien inventé !
Ajoutons que les trois adaptations sur grand ou petit écran que je connaisse, celle avec Jean Marais et Bourvil, celle avec Daniel Auteuil et celle avec Bruno Wolkovitch, ont toutes su tirer le meilleur du livre.