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Il y a Lagardère bien sûr, héros mythique comme d'Artagnan ; il y a le personnage du Bossu dont la bosse servait de pupitre aux spéculateurs de la Régence ; il y a la devise : "Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira à toi" ; il y a les deux spadassins Cocardasse et Passepoil...
On ne sait ce qui fit le plus pour la popularité du roman qui ne s'est jamais démentie depuis sa parution en feuilleton dans Le Siècle en 1857.
Le Bossu a connu maintes rééditions, celle-ci cependant est originale : pour la première fois sont réunies en un seul volume toutes les aventures de Lagardère. Car le fils de Paul Féval a donné au Bossu une suite aux rebondissements multiples, et un commencement : La Jeunesse du Bossu. Il a réalisé ainsi le rêve de tout lecteur : retrouver toujours et sans cesse son héros. Il a comblé les blancs laissés dans sa biographie, il lui a donné une jeunesse, des enfants, une vieillesse et une fin.
Le héros, par essence immortel, est devenu mortel et a pris plus que jamais les couleurs de la vie.
Un classique du roman d'aventure
Cela se lit bien, mais c’est un brin trop long ! 690 pages dont la majeure partie se déroule sur deux jours… L’enfance d’Aurore nous est contée dans une sorte de flashback qui m’a paru très astucieux et très réussi ; on aurait préféré que cette partie soit davantage développée.
Cependant on trouve beaucoup de choses dans cette œuvre qui expliquent son succès : des sentiments complexes (hum ! tu l’aimes, ton papa ?), un justicier seul contre tous, un personnage mystérieux qui se joue de tous, un méchant très réussi… Les comics américains n’ont rien inventé !
Ajoutons que les trois adaptations sur grand ou petit écran que je connaisse, celle avec Jean Marais et Bourvil, celle avec Daniel Auteuil et celle avec Bruno Wolkovitch, ont toutes su tirer le meilleur du livre.