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Le jeune Hermann suit avec passion les soirées de jeu chez l'officier Naroumov. Entendant parler d'une combinaison de trois cartes gagnantes permettant de gagner à tous les coups, secret révélé à une vieille comtesse par le mystérieux comte de Saint-Germain, il décide d'intriguer pour découvrir le précieux tour qui lui permettrait de s'enrichir. Cette quête tourne bientôt à l'obsession. Quand des fantômes et des cartes lui apparaissent en rêve, c'est la folie qui guette.
Dans cette célèbre nouvelle - "un chef-d'ouvre de l'art fantastique" selon Dostoïevski -, éclatante et féroce, la fascination pour le jeu atteint tous les personnages, emportés par la démesure de leurs rêves secrets.
Une nouvelle classique, mais très agréable.
Lire un classique, cela fait du bien de temps en temps. On retrouve les belles lettres, le style compassé des auteurs d'alors, les ambiances plus lourdes, chargées de ce charme aujourd'hui désuet, mais qui nous fait encore vibrer… Bref, on plonge dans un univers totalement différent de la littérature actuelle. Ces incartades sont sans doute trop rares pour ma part, mais je l'avoue, je ne suis pas une férue des classiques. A petite dose, je trouve cela très agréable et salvateur, mais plus, non merci.
Le format de La dame de pique ne pouvait donc que me convenir : une nouvelle.
Comme souvent dans ce type de récit, les apparences sont trompeuses.
Les ficelles peuvent nous paraitre un peu grosses à nous les lecteurs modernes habitués à des intrigues tordues et sordides, mais ce serait trop vite oublier le style et la qualité d'écriture de l'auteur.
J'y ai retrouvé de manière condensée beaucoup de détails étudiés en classe de Français au lycée en ce qui concerne la littérature Russe. Je ne m'y suis pas noyée, ni perdue, c'est bien trop limpide et attachant.
Une nouvelle qui se lit sans peine et qui vous fera passer un agréable moment.