Dans une uchronie, dans des années 80 crépusculaires hantées par la bombe atomique, la guerre froide et la guerre du Vietnam, les Watchmen, composés de Rorschach, le Hibou, Ozymandias, le Spectre Soyeux, le juge et le Comédien, ne sont plus que des justiciers masqués vieillissants forcés à une retraite amère, des mercenaires au service du gouvernement ou des entrepreneurs reconvertis. Tout l’avenir de la Nation repose alors sur les épaules d'un surhomme : Jonathan « Jon » Osterman. Engendré par un accident survenu lors d'une expérience atomique, celui que l'on surnomme le Dr Manhattan
repousse le concept même de super héros tant ses pouvoirs sont immenses, il est omnipotent, omniscient, visionnaire... Pour autant, la société américaine est en crise, l'insécurité gangrène les rues et les relations avec l'URSS sont explosives, au point que chacun s'attend à un holocauste nucléaire imminent.
Aussi, suite à l'assassinat du Comédien, un des anciens Watchmen a conservé son idéal entier, Rorschach, une sorte de justicier expéditif, à la morale sélective, psychotique et pourchassé par la police. Il va alors enquêter sur ce meurtre auprès des Minutemen, l'ancienne équipe de justiciers, et découvrir l'effroyable vérité.
Watchmen est une œuvre majeure, non seulement pour ses qualités propres au polar, son côté sombre, dur, réaliste (qui donne toute sa vraisemblance à cet univers parallèle DC Comics) mais également pour son impact sur l'histoire du comics. Il livre ainsi une trame dense, un ton cynique, une ambiance sombre et aseptisée (grâce aux dessins de Dave Gibbon) avec des personnages riches en profondeur, tout en faisant au cours de récit un parallèle moralisateur avec une histoire de pirates ("Les contes du vaisseau noir") lu par un des personnages. Alan Moore (l'auteur de V pour vendetta), va réussir le tour de force de faire entrer les comics dans l'âge adulte.
Ainsi, "Who watches the Watchmen ?" ("Qui surveille les gardiens ?"), est la question qui revient dans le récit, comme un leitmotiv, et qui résume parfaitement les interrogations politiques, voir métaphysiques de l'auteur. Ces justiciers sans pouvoirs s'avèrent angoissés et moralement ambigus, au point que l’ambition d'Alan Moore est ici de se débarrasser du côté manichéen et naïf du genre en entamant une réflexion politique sur le super héros et sur le pouvoir - plus que sur les super pouvoirs-, et en filigrane, de critiquer les détenteurs de pouvoir.
Avec la sortie imminente de la série TV Watchmen, Urban Comics propose cette luxueuse édition annotée et réalisée par l'écrivain, éditeur et analyste littéraire Leslie S. Klinger. Spécialisé en littérature britannique, Klinger s'est fait connaître pour ses annotations sur Sherlock Holmes, Dracula ou les œuvres d'H.P. Lovecraft ainsi que sur le remarquable Sandman de Neil Gaiman. Proposée avec une préface de Dave Gibbons et les planches originales somptueusement remaniées en noir et blanc, l'édition comprendra l'intégralité des douze numéros de Watchmen enrichis de longs paragraphes explicatifs sur le texte, les influences, références et idées proposées par Alan Moore.
Cette édition très détaillée profite d'un réel travail de recherche de l’œuvre et le style de Moore, et donnera aux néophytes des clés de compréhension supplémentaires aux différents renvois historiques ou symbolistes auxquels Watchmen fait référence.
Et ainsi les Watchmen fut.
Dans une uchronie, dans des années 80 crépusculaires hantées par la bombe atomique, la guerre froide et la guerre du Vietnam, les Watchmen, composés de Rorschach, le Hibou, Ozymandias, le Spectre Soyeux, le juge et le Comédien, ne sont plus que des justiciers masqués vieillissants forcés à une retraite amère, des mercenaires au service du gouvernement ou des entrepreneurs reconvertis. Tout l’avenir de la Nation repose alors sur les épaules d'un surhomme : Jonathan « Jon » Osterman. Engendré par un accident survenu lors d'une expérience atomique, celui que l'on surnomme le Dr Manhattan repousse le concept même de super héros tant ses pouvoirs sont immenses, il est omnipotent, omniscient, visionnaire... Pour autant, la société américaine est en crise, l'insécurité gangrène les rues et les relations avec l'URSS sont explosives, au point que chacun s'attend à un holocauste nucléaire imminent.
Aussi, suite à l'assassinat du Comédien, un des anciens Watchmen a conservé son idéal entier, Rorschach, une sorte de justicier expéditif, à la morale sélective, psychotique et pourchassé par la police. Il va alors enquêter sur ce meurtre auprès des Minutemen, l'ancienne équipe de justiciers, et découvrir l'effroyable vérité.
Watchmen est une œuvre majeure, non seulement pour ses qualités propres au polar, son côté sombre, dur, réaliste (qui donne toute sa vraisemblance à cet univers parallèle DC Comics) mais également pour son impact sur l'histoire du comics. Il livre ainsi une trame dense, un ton cynique, une ambiance sombre et aseptisée (grâce aux dessins de Dave Gibbon) avec des personnages riches en profondeur, tout en faisant au cours de récit un parallèle moralisateur avec une histoire de pirates ("Les contes du vaisseau noir") lu par un des personnages. Alan Moore (l'auteur de V pour vendetta), va réussir le tour de force de faire entrer les comics dans l'âge adulte.
Ainsi, "Who watches the Watchmen ?" ("Qui surveille les gardiens ?"), est la question qui revient dans le récit, comme un leitmotiv, et qui résume parfaitement les interrogations politiques, voir métaphysiques de l'auteur. Ces justiciers sans pouvoirs s'avèrent angoissés et moralement ambigus, au point que l’ambition d'Alan Moore est ici de se débarrasser du côté manichéen et naïf du genre en entamant une réflexion politique sur le super héros et sur le pouvoir - plus que sur les super pouvoirs-, et en filigrane, de critiquer les détenteurs de pouvoir.
Avec la sortie imminente de la série TV Watchmen, Urban Comics propose cette luxueuse édition annotée et réalisée par l'écrivain, éditeur et analyste littéraire Leslie S. Klinger. Spécialisé en littérature britannique, Klinger s'est fait connaître pour ses annotations sur Sherlock Holmes, Dracula ou les œuvres d'H.P. Lovecraft ainsi que sur le remarquable Sandman de Neil Gaiman. Proposée avec une préface de Dave Gibbons et les planches originales somptueusement remaniées en noir et blanc, l'édition comprendra l'intégralité des douze numéros de Watchmen enrichis de longs paragraphes explicatifs sur le texte, les influences, références et idées proposées par Alan Moore.
Cette édition très détaillée profite d'un réel travail de recherche de l’œuvre et le style de Moore, et donnera aux néophytes des clés de compréhension supplémentaires aux différents renvois historiques ou symbolistes auxquels Watchmen fait référence.