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Dans le coin perdu du Kentucky où Taylor Greer a grandi, les perspectives pour une fille sont assez limitées, il s'agit surtout de se faire engrossée, et au mieux épousée, avant l'âge de 20 ans. Mais Taylor n'est pas de cette eau là! Elevée par une mère compréhensive et ouverte, elle a le goût de l'aventure et ne rêve que de découvrir le monde. C'est ainsi qu'elle charge sa vieille Coccinelle et part vers l'Ouest en laissant faire le hasard.A elle les grands espaces, la liberté, la découverte! Pourtant, tout change lorsqu'elle s'arrête dans le désert de l'Oklahoma. Au sortir d'un
petit bar, elle découvre un bébé sur le siège de sa voiture, laissé là par une vieille indienne dans l'espoir de lui offrir une vie meilleure. Le premier moment de surprise et de doute passé, l'énergique Taylor décide de continuer la route avec son encombrant cadeau. Avec le bébé, une fille qu'elle baptise Turtle, elle arrive à Tucson, stoppée par des ennuis mécaniques. C'est donc dans cette ville de l'Arizona que Taylor et Turtle vont commencer leur vie à deux, en s'installant chez Lou Ann, elle aussi mère célibataire malgré elle, puisque son mari vient de les quitter, elle et son petit Dwayne Ray.
Lire L'arbre aux haricots, c'est comme prendre une dose de bonne humeur, d'espoir et de tendresse. Taylor Greer est une jeune fille comme on les aime, solide, tenace, les deux pieds sur terre et la tête dans les nuages. Elle veut de l'aventure et elle va en avoir! La petite vie qu'elle se bâtit avec Turlle lui fait découvrir les joies d'une maternité qu'elle redoutait tant. Cette vie toute neuve, faite d'expériences nouvelles, de rencontres inoubliables lui ouvre les yeux sur des réalités dont elle était loin de se douter au fin fond du Kentucky. A Tucson, elle se crée une nouvelle famille pleine d'amour, d'espoir et de solidarité.
Le ton est léger -Taylor est loin d'être dénuée d'humour!- mais cela n'empêche pas les sujets graves: la maternité, la maltraitance des enfants, les sans-papiers... Pourtant, on ne tombe jamais dans le pathos, Avec son franc-parler, son enthousiasme, son optimisme, Taylor aborde les problèmes comme ils viennent, persuadée qu'il y toujours une solution à trouver.
Un livre qui fait du bien au moral, qui rend heureux, qui se déguste comme un dessert.
Mattia, élève surdoué passionné de mathématiques, a un jour abandonné sa soeur jumelle,attardée mentale, dans un parc pour se rendre seul à un goûter d'anniversaire. Depuis ce jour, elle est introuvable et, lui, rongé par la culpabilité, s'auto-mutile pour se punir de cet acte aux conséquences dramatiques.
Alice, inhibée par un père autoritaire, a vécu un grave accident de ski. Elle en a gardé une claudication qui la rend différente. Depuis, elle a cessé de se nourrir en protestation contre ce corps qui l'a trahie.
Ces deux-là, mal dans leur peau, solitaires, étaient faits
pour se rencontrer et c'est au lycée que leur relation va commencer. Amis car tellement semblables, amoureux, sans doute, mais incapables de vivre de tels sentiments, ils vont se chercher, se rapprocher, se fuir, se retrouver mais toujours leur nature profondément solitaire les tient éloignés l'un de l'autre...
C'est l'histoire d'Alice et Mattia. Une histoire étrange, sans doute une histoire d'amour, mais un amour flagrant aux yeux de tous sauf aux leurs. Les traumatismes de l'enfance, les difficultés de l'adolescence et les questionnements de l'âge adulte se combinent pour les laisser impuissants face à la vie. Ensemble, ils vont grandir pourtant , trouver d'autres refuges, Mattia dans une vie rangée à l'étranger, Alice, en s'engageant dans une histoire de couple mais leur lien reste aussi puissant qu'inutile.
Une espèce de "ni avec toi, ni sans toi" en mode adolescence perturbée, desservie par une écriture un brin trop froide et deux personnages jusqu'auboutistes qui semblent se prélasser dans leurs problèmes sans jamais faire l'effort de s'en sortir. Exaspérants, irrécupérables, il est très difficile de s'y attacher et de s'émouvoir de leurs erreurs sans cesse renouvelées. On voudrait les secouer, leur dire de faire le deuil de leur enfance pour enfin VIVRE mais l'auteur choisit un autre chemin.
Intéressant mais pas indispensable.
Un quartier populaire de Catane, La Civita, une famille socialiste recomposée, les Sapienza, une éducation très libre, une tripotée d'enfants et parmi ceux-ci, Goliarda, la petite dernière. C'est elle qui raconte une enfance des années 30, dans une famille engagée politiquement à gauche sur une île, dans un pays, où le fascisme monte en flèche. Goliarda, gamine insouciante, passe plus de temps à déambuler dans sa ville que sur les bancs d'une école qui de toute façon lui polluerait l'esprit. C'est son grand frère Ivanoé qui est chargé de son éducation. Et pour la vie, c'est
Jean Gabin qui lui transmet les vraies valeurs. Au cinéma où elle dépense l'argent qu'elle gagne à la sueur de son front, elle dévore, avec les yeux et avec le coeur, l'acteur français aux yeux bleus clairs qui devient son modèle. C'est décidé! Goliarda sera Jean Gabin ou ne sera pas!
Quelle gamine cette Goliarda! Effrontée, rebelle, mature, débrouillarde, ce garçon manqué n'a pas la langue dans sa poche. Elle n'est pas de ces bécasses qui s'émeuvent d'un rien, elle n'est pas amoureuse de Jean Gabin, non, elle veut ETRE Jean Gabin. Comme lui, elle veut affronter la vie avec courage et sauver des demoiselles en détresse. Son franc parler, ses espiègleries, ses rêves, ses questions nous la rendent tellement attachante! Drôle et touchante, elle sait se faire sa place dans une famille pour le moins atypique. Le père, Giuseppe, est l'avocat des pauvres, la mère Maria est une féministe, militante socialiste très active. Tous deux ont connu plusieurs mariages, ont eu beaucoup d'enfants et ont fait des séjours en prison au nom de leurs idées. Ils élèvent leurs enfants dans la liberté, le respect et bien sûr l'anti-fascisme. Chez les Sapienza, chacun est libre d'agir à sa guise, l'école n'est pas obligatoire, l'argent de poche se gagne en travaillant. Goliarda grandit au milieu des domestiques qui sont tous d'anciens clients que son père a fait libérer, dans un foisonnement d'idées politiques, amoureuse de son quartier et de ceux qui le peuplent.
J'ai vraiment eu un gros coup de coeur pour ce livre qui est comme un rayon du soleil de Sicile.
Quand, le jeudi, Winn Van Meter arrive sur l'île de Waskeke, sa maison de vacances est colonisée par une horde de femmes. Il y a là son épouse Biddy, sa belle-soeur Céleste, sa cadette Livia et son aînée Daphnée avec bien sûr ses trois demoiselles d'honneur puisque ce beau monde est réuni pour le mariage de Daphnée prévu le samedi.
Sa fille va épouser un homme bien, qu'elle aime et qui, en plus, est issu d'une très bonne famille. Winn devrait être aux anges. Oui mais voilà, Daphnée est enceinte et son ventre proéminent est pour Winn le rappel constant que tout ne s'est pas
passé selon les règles, ses règles, celles de la bienséance. A cette petite contrariété s'ajoutent la présence de Céleste, une alcoolique notoire, la déprime de Livia, toujours pas remise de sa récente rupture et qui a même poussé le vice jusqu'à étaler son désespoir en public dans le propre club de Winn, et l'attirance coupable qu'il ressent pour la peu farouche Agatha, une des demoiselles d'honneur.
Mais bien sûr tout cela ne serait rien sans la suprême injure que lui fait le Pequod, le club de golf très select de l'île, en refusant sa candidature depuis déjà trois étés! Winn en est sûr, ce sont bien les Fenn qui usent de leur influence pour se venger de lui en refusant son intégration, et tout cela pour de vieilles histoires! A moins bien sûr que ce soit leur manière de soutenir leur fils Teddy, celui-là même qui a quitté Livia...
Pour Winn, il va s'agir de survivre à ce long week-end sans faire de vagues car, après tout, peu importe ce qu'il se passe dans les têtes ou dans les coeurs, pourvu que les apparences soient sauves.
Sous des airs de comédie, le premier roman de Maggie SHIPSTEAD décortique la famille américaine blanche et aisée, en grattant le vernis des apparences. Qui se cache derrière l'homme qui a réussi autant socialement que professionnellement? Quand ce même homme s'est marié et a fait des enfants parce que le contraire aurait été mal vu par la société, quel genre de sentiments peut-il avoir pour sa femme? ses enfants? Quand les évènements lui échappent, cet homme perd pied et vit une petite descente aux enfers très intime. Le mariage, le couple, la famille, tout est observé au microscope durant une courte période où les nerfs sont mis à vif. On veut bien faire, on en fait trop et, au final, ce sont les failles qui apparaissent.
Drôle car souvent sarcastique, ce roman ne m'a pourtant pas emballée. Je me suis ennuyée à suivre les états d'âme d'un Winn plus pathétique que sympathique. Les personnages féminins ne m'ont pas plu davantage. Daphnée a des airs d'écervelée, Biddy est froide, Agatha frivole, la seule qui s'en sort bien c'est Livia qui, seule, a le courage de ses sentiments. Une lecture loin d'être désagréable mais dont on se demande, une fois terminée, ce qu'elle nous a apporté...
C'est l'été sur l'île de Gotland et un groupe d'étudiants, suédois et étrangers, profitent des vacances pour participer à des fouilles archéologiques. Entre travail et soirées festives, le bel équilibre est rompu lorsque Martina Flochten, une des étudiantes, est retrouvée assassinée, son corps mutilé pendu à un arbre. C'est l'inspecteur Anders Knutas, encore perturbé par sa dernière enquête, qui est chargé de découvrir le coupable. Pour cela, il délaisse les investigations qu'il avait entamées concernant la décapitation d'un cheval. Mais les meurtres continuent et d'autres
animaux sont décapités. Et si ces évènements étaient liés et participaient d'un étrange rituel? L'inspecteur va tenter de démêler les faits pendant que Johan Berg, le journaliste résident de l'île, enquête lui aussi, tout en essayant de se rapprocher de celle qui va bientôt mettre au monde son enfant.
C'est toujours un plaisir de se retrouver sur la charmante île de Gotland avec Anders Knutas, le flic et Johan Berg, le journaliste à la vie sentimentale tourmentée. C'est qu'à force de les fréquenter ces deux-là, on finit par s'y attacher et on suit avec intérêt les éléments de leurs vies privées qui sont des moments de respiration au milieu de cette sanglante enquête. Un zeste de mythologie nordique, une évocation des vikings, une réflexion sur le trafic d'objets anciens, des sacrifices rituels, voilà les ingrédients d'un polar réussi et passionnant, au rythme lent mais pas ennuyeux. Mari JUNGSTEDT a su en trois ouvrages, nous attacher ses deux héros récurrents, nous faire aimer Gotland et au final, on en demande encore. Alors, à quand la suite?
A New-York, Ray Hartmann, fonctionnaire dans une unité chargée de la lutte contre le crime organisé, met tout en oeuvre pour reconquérir sa femme et sa fille qu'il a perdues à cause de son alcoolisme. Il a obtenu de sa femme un rendez-vous de la dernière chance et compte bien s'y rendre sobre et optimiste. Pendant ce temps-là, à La Nouvelle-Orléans, Catherine Ducane, la fille du gouverneur a été enlevée et son garde du corps assassiné. Le FBI est sur les dents. Se présente alors Ernesto Perez, un vieil homme d'origine cubaine. Il dit détenir Catherine mais ne souhaite parler qu'avec
Ray Hartmann.
Pour rien au monde, Ray ne veut quitter New-York mais le FBI ne lui laisse guère le choix. Tiraillé entre son désir de retrouver une jeune fille innocente et son impatience de rentrer au plus vite rejoindre sa famille, Ray s'apprête à recevoir la longue confession de celui qui fut tueur pour le compte de la mafia.
Ernesto Perez, tueur professionnel sans états d'âme, a semé des morts sur son chemin de New-York à La Nouvelle-Orléans, en passant par Cuba. Pour son propre compte ou pour ses patrons mafieux, il a tué de sang froid sans se poser de questions. Et pourtant, R.J. ELLORY réussit le tour de force de nous le rendre attachant. Il décrit bien l'ambivalence d'un homme qui mène de front une vie de criminel d'un côté et de bon père de famille de l'autre, un homme qui sera trahi par les siens, cubain parmi les italiens qui resserrent les rangs en cas de problème. Sa fascinante confession, sans concession, sans demande d'absolution, raconte cinquante ans d'une vie au service du crime dans une Amérique gangrenée par la mafia. Entre fidélité, trahison et vengeance, c'est l'histoire d'un homme qui, loin d'être sans foi ni loi, suit simplement ses propres règle d'honneur. Au final, on se prend d'une sorte d'affection pour lui et on en vient à espérer qu'il s'en sortira...
Sans temps mort, ce roman se lit de la première à la dernière page avec avidité. Il tient ses promesses jusqu'au final surprenant et grandiose. A dévorer!
Un an que Sarah a disparu, un an que Paul n'en peut plus, de chercher des explications, de voir souffrir ses enfants, d'errer dans cette maison si pleine de son absence. Alors il décide de tout plaquer et de recommencer à zéro ailleurs. Et cet ailleurs, c'est Saint-Malo, la ville de son enfance où son frère lui offre un emploi dans son auto-école, parce qu'avec le chagrin, la plume de Paul s'est tarie et ses finances commencent à s'en ressentir. C'est donc parti pour une nouvelle vie dans cette Bretagne battue par les vents où Paul espère se reconstruire et faire renaître la joie de
vivre dans le coeur de ses enfants.
Ce n'est pas exactement avec ce roman qu'Olivier ADAM sera couronné Roi du rire! C'est beau, émouvant, bouleversant mais à déconseiller au lecteur sujet à la déprime. Personnages à la dérive, Saint-Malo sous le vent et la pluie, larmes et désespoir...heureusement qu'il y a des éclaircies, des moments de grâce où Paul et ses enfants forment une bulle de tendresse et d'amour face à l'adversité.
Tout en délicatesse, l'histoire d'un homme qui se bat contre ses propres démons, pour le bonheur de ses enfants, une histoire simple sublimée par les mots d'un auteur qui sait à chaque fois toucher au coeur.
Chez les Tuvache, la mort est un art de vivre. Depuis dix générations, la boutique familiale vend de quoi se suicider de toutes les manières possibles: corde, poison, sabre, etc. Ce n'est pas l'imagination qui manque quand il s'agit d'aider le client à mettre fin à une vie qui ne mérite plus d'être vécue. Sinistres à souhait, Mishima et Lucrèce sont au service des potentiels suicidaires et leurs enfants, Vincent et Marilyn, feront, un jour, de dignes héritiers. Tout irait pour le mieux dans la morosité et la tristesse s'il n'y avait Alan! Le petit dernier de la famille est tel une
pomme saine dans un panier de pommes pourries! Toujours souriant, il respire le bonheur et la joie de vivre et cette bonne humeur permanente risque bien de mettre en péril un commerce jusque là prospère...
C'est une grande première mais je dois bien avouer que Jean TEULÉ m'a déçue...Le cynisme et l'humour ne me font pas peur, au contraire, j'aurais plutôt tendance à aimer ça. Mais là franchement ce n'est pas drôle! A vouloir trop bien faire, TEULÉ en fait des tonnes, en rajoute une couche, pour bien faire comprendre à son lecteur à quel point son ersatz de famille Addams est sinistre. Oui, oui, on a compris et maintenant quoi? On attend de la finesse pas de la caricature! Les gags sont tellement grossiers et répétitifs qu'ils tombent à plat, l'humour est lourdingue, l'histoire sans intérêt. Mais j'ai lu tant de bonnes critiques au sujet de ce livre, qualifié parfois de "bijou d'humour noir" que je me pose des questions... Quoi qu'il en soit, je suis complètement passée à côté...
Flanqué de sa rigide épouse Nathalie, Simon passe chercher sa soeur Garance pour se rendre à un mariage. Le voyage s'annonce éprouvant : Nathalie râle, Garance ironise et Simon s'isole dans sa bulle. En chemin, ils embarquent Lola, la deuxième soeur qui se joint immédiatement à Garance pour asticoter leur belle-soeur. La petite troupe, une fois sur place, décide de planter là Nathalie et la noce pour rejoindre leur frère Vincent qui n'a pas pu se déplacer. Le temps d'une parenthèse enchantée, la fratrie oublie les soucis du quotidien pour retrouver la complicité d'autrefois.
Ce
sont un peu les Bons (Simon, Garance, Lola, Vincent) contre Le Reste du Monde, incarné par la pauvre Nathalie qui, non contente d'accumuler les défauts les plus rédhibitoires, est en plus doté d'un père réac et facho! Et si son seul tort n'était pas simplement d'être la "pièce rapportée", la voleuse de frère?
Alors les Bons sont sympas, drôles, gentils, ils ont bon goût, ils savent ce qu'il faut faire, dire et penser et tous les autres sont des ploucs, point final. Question ouverture d'esprit et tolérance, on repassera et question clichés on est bien servi. Reste la tendre évocation des souvenirs d'enfance, des fous rires partagés mais ils deviennent vite agaçants ces quatre adulescents qui ne veulent pas grandir.
Au final, cela se lit vite et bien (point positif: c'est court) mais franchement GAVALDA nous a habitués à mieux!
Bâclé
En cette année 1475, les riches brugeois tentent par tous les moyens d'échapper aux lourds impôts que prélève Charles le téméraire pour financer sa guerre contre la France. Mais ces soucis financiers ne concernent pas le jeune Pieter Linden tout heureux de commencer son apprentissage chez le célèbre peintre, Hans Memling. Alors qu'il voudrait se consacrer seulement aux petits bonheurs de l'atelier, il est rattrapé par des évènements se déroulant en ville. Une jeune fille de bonne famille vient d'être retrouvée morte assassinée et le riche florentin Lorenzo Rienzi arrive à Bruges, mandaté par ses compatriotes pour vérifier les comptes du banquier Tommaso Portinari. Entraîné par son oncle dans les méandres d'un terrible complot, Pieter va mettre sa vivacité d'esprit et sa débrouillardise au service de la vérité.
Une évocation de la vie dans l'atelier d'un peintre flamand, une intrigue "politico-historico-policière" et un crime ne suffisent pas à faire un bon polar historique. Patrick Weber a les connaissances, le sujet, le lieu, l'époque mais il n'a pas réussi à les exploiter de manière suffisamment romanesque et prenante pour produire un bon roman. C'est embrouillé, pas assez fouillé et ,au final, c'est une déception. Un roman qui se lit vite, sans laisser de traces durables et qui ne vaut que pour l'évocation de Bruges au XVè siècle...Dommage!