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À découvrir
La Société des jeunes pianistes n'est plus. Ses membres se sont éparpillés. Irene-Margrete a quitté la Norvège et Rebecca s'est lancée dans des études de médecine. Quant à Anja Skoog, elle est morte, bien sûr, tout comme son père qui s'est tiré une balle dans la tête. Reste Aksel. Anéanti par la perte d'Anja, il a passé l'été au calme avec Rebecca et rentre à Oslo plus seul que jamais. Septembre est le mois des grandes décisions. Il sait que Selma Lynge, sa terrible professeure de piano, l'attend de pied ferme avec un programme de répétitions chargé. Mais il n'est plus certain
de vouloir devenir pianiste. De réflexions en errances dans les rues de son enfance, il tombe par hasard sur une petite annonce. Marianne Skoog, la mère d'Anja, loue une chambre dans sa maison désormais bien vide. Aksel se présente chez elle et s'installe dans la chambre de la jeune fille décédée. Minés tous les deux par le deuil, Marianne et Aksel se rapprochent et entament une relation.
Le premier volume de la trilogie de Ketil Bjørnstad était déjà sombre et éprouvant et rien ne s'arrange dans ce deuxième tome. Au contraire, j'ai trouvé l'ambiance malsaine. Aksel, tout jeune mais déjà bien malmené par la vie, se retrouve ici entre deux femmes, les deux bien plus âgées que lui mais tout aussi perturbées. La première, Selma Lynge, fonde tous ses espoirs sur les futurs débuts d'Aksel, qu'elle a programmés le jour même de son anniversaire. Pour qu'il réussisse, elle est prête à tout et ses leçons virent à la correction pure et simple. Bien sûr, on sent ses failles, ses craintes mais cela n'enlève rien à ses incroyables accès de colère. La seconde, Marianne Skoog, l'entraîne inexorablement dans son deuil, son chagrin, sa folie. Leur relation contre nature met mal à l'aise et l'on pressent qu'elle sera dévastatrice. Son mari et sa fille décédés, elle aurait pu être touchante mais s'attacher Aksel la rend dangereuse.
Tout au long du roman, la tension est palpable, le drame est là, latent, et on attend avec angoisse le moment où il éclatera et fera ses ravages. Les seuls moments de grâce sont ceux où la musique prend toute la place. Aksel écoute Mahler, Chopin, Beethoven, Marianne s'évade avec les disques de Joni Mitchell et évoque ses souvenirs de Woodstock.
Une lecture éprouvante.
Jacques Bower n'est pas au mieux de sa forme. Contraint à l'eau claire et au jus de fruits par sa dernière visite médicale, il peine même à satisfaire Véro, sa petite amie, toiletteuse pour chiens. Celui qu'on surnomme "le Goret" a besoin de changer d'air. Un petit article dans le journal va lui donner l'occasion de quitter Paris pour la côte belge. Là-bas, il rencontre Les reculistes, un groupes d'amis artistes qui vénèrent le peintre Paul Delvaux. L'un d'entre eux a renié ses idéaux de jeunesse pour enfin accéder à la fortune et la célébrité, un autre est mort, les autres sont
terrorisés. Que se passe-t-il donc dans le petit monde de l'art de la côte belge?
C'est uniquement le titre qui m'a attirée avec ce livre de la collection "Polars en Nord". En vacances sur la côte belge, je ne pouvais qu'emporter dans mes bagages un roman dont l'action s'y déroulait. Bonne pioche avec ce polar bien sympathique. On y fait la connaissance du Goret, un détective atypique puisqu'il ne travaille que pour son bon plaisir. C'est lui qui choisit ses enquêtes et qui les mène jusqu'au bout peu importe s'il dérange. En l'occurrence, il a décidé d'aller se mêler des affaires d'un galeriste belge. Mais le détective free lance va vite se rendre compte que ce n'est pas l'amour de l'art qui prédomine dans ce petit coin de Flandres occidentale et va se frotter aux nationalistes flamands, des radicaux peu sympathiques bien décidés à se débarrasser de l'encombrant français.
Une petite ballade sur la côte, de d'Ostende à Coxyde, en passant par Veurne, un poil d'humour, des répliques qui font mouche, un héros opiniâtre et libre, une enquête dans le monde des partis radicaux flamands(dont on ne soupçonne pas la violence, nous français), un cocktail réussi pour un polar divertissant qui se lit avec jubilation.
Le narrateur est contacté par Sayaka, son ancienne petite amie, après des années de silence. Elle est désormais mariée et mère d'une petite fille. Mais son mari est souvent absent et sa fille vit avec ses beaux-parents. Elle dit ne pouvoir compter que sur lui pour l'aider à résoudre un problème. Elle lui confie n'avoir aucun souvenir de sa petite enfance et pense pouvoir trouver des réponses à ses questions grâce à une clé et un plan qu'elle vient de trouver dans les affaires de son père décédé. Réticent au début, le narrateur finit par accepter d'accompagner Sayaka et ensemble
ils se rendent dans une maison perdue au fond d'un bois, près du lac de Matsubara. La maison est abandonnée, figée, comme si le temps s'y était arrêté il y a 23 ans à 11h11. Leur exploration les conduit au journal intime d'un jeune garçon, Yusuke, qui semble avoir vécu des heures sombres en ces lieux. Reconstituant petit à petit le fil des évènements, ils cherchent le lien entre cet endroit et l'enfance de Sayaka.
Ambiance glauque, angoisse presque palpable, pudeur des sentiments, le japonais Keigo HIGASHINO réussit ici un huis-clos captivant, un roman sombre et oppressant qui mène le lecteur jusqu'au coeur d'une tragédie familiale. Dans une maison des plus inquiétantes, à l'écoute d'un petit garçon sérieux et heureux dont la vie tourne au cauchemar avec la disparition de son père et la survenue de "l'autre", un homme méprisable et violent qui le soumet à une torture autant psychologique que physique. Tout au long du récit, le lecteur se prend d'empathie pour ce bonhomme courageux, s'inquiète de son sort, mais les indices sont là et s'accumulent pour ne pas douter qu'au final le drame est inévitable. Quelles séquelles garde-t-on de son enfance? Peut-on y trouver la source de nos comportements d'adulte? Par petites touches, l'auteur évoque la famille traditionnelle japonaise : le chef de famille décisionnaire, les enfants comme investissements pour l'avenir et la maltraitance, phénomène nouveau qui s'invite de plus en plus souvent dans les foyers.
Un très bon et très beau roman noir.
Rien ne va plus pour le commissaire van In de la police de Bruges! Quand il arrive sur les lieux d'une mort par noyade, la gendarmerie a déjà investit l'endroit et il a horreur des gendarmes! De retour au bureau, son chef lui met une pulpeuse journaliste dans les pattes. Et à la maison, Hannelore, enceinte jusqu'aux yeux, lui fait une scène de jalousie! Quand, en plus, il est accusé de corruption, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase! Van In, secondé par son fidèle Versavel, est plus que jamais décidé à enquêter sur cette noyade qui cache un meurtre. Et qu'on ne vienne pas
lui parler de satanisme ou autres fariboles! Van In sait bien qu'à Bruges, comme ailleurs, l'argent surpasse les croyances en tout genre. Chercher le pactole, c'est trouver le coupable!
Entre démêlés conjugaux et accusations mensongères, le commissaire Van In trouve encore le temps de se frotter à une secte sataniste qui sème le trouble dans la ville en attaquant une église. Heureusement, il ne perd ni son sens froid ni son sens de l'humour et nous régale encore une fois d'une enquête qui va secouer la bourgeoisie de Bruges. Si l'on se perd un peu dans une intrigue alambiquée, le plaisir est tout de même au rendez-vous et l'on ne peut qu'apprécier les personnages de Pieter ASPE et leurs caractères bien trempés...quitte à faire passer tout ça avec une bonne Duvel bien fraîche!
Quand la superbe Judith Claes rentre de sa journée de shopping, elle trouve la bibliothèque en désordre et son mari mort au sol. Mais Patrick Claes, riche trader en passe de devenir banquier, n'est que blessé. Seule la disparition de sa superbe collection d'armes anciennes est à déplorer. L'homme eet bien assuré, il sera très vite dédommagé et la police n'a pas à se mêler de cette affaire. Trop tard! Le commissaire Pieter Van In et le brigadier Guido Versavel arrivent bientôt dans la somptueuse villa du trader et flairent l'embrouille. Et Van In sait qu'il va pouvoir enquêter en
toute quiétude puisqu'il a le nouveau juge d'instruction dans la poche. Normal! Il s'agit d'Hannelore qui a été promue et a repris le travail après la naissance mouvementée de leurs jumeaux. C'est bien sûr sans compter sur l'esprit de compétition de la jeune femme, bien décidée à prouver qu'elle peut obtenir des résultats toute seule.
La naissance des jumeaux n'a pas assagi le commissaire Van In, toujours épris de Duvel, de cigarettes et de belles femmes. Elle n'a pas non plus adouci le caractère de la belle Hannelore, toujours intrépide et jalouse comme une tigresse. C'est donc sans trop se soucier de leur progéniture que ces deux-là vont courir après des financiers, des politiciens et même des tueurs à gages et des mafieux russes, mettant à l'occasion leurs vies en danger et à d'autres n'hésitant pas à payer de leurs corps dans un club échangiste.
Une enquête originale, un rythme effréné et toujours beaucoup d'humour, cette cinquième enquête du commissaire brugeois est un bon crû à lire sans modération.
Elle s'appelle Yehenara et grandit à Nankin dans une famille mandchoue aisée. Sa vie est toute tracée, son père, capitaine de la Septième Bannière lui trouvera un bon parti et elle se mariera. Mais parfois le destin vient bouleverser les projets les plus raisonnables. Un poste à Canton, une sombre affaire de corruption et la famille revient à Pékin sans le sou. Les bons partis s'envolent et Yehenara n'a d'autre choix que d'entrer comme concubine de l'empereur au palais impérial. Là, elle devient Lan Er, une fille de bonne famille parmi tant d'autres avec peu d'espoir d'être remarquée
par l'empereur. Alors, elle s'instruit, apprend la calligraphie, le chant, l'art d'aimer. Sa beauté et sa personnalité ne tardent pas à attirer l'oeil de l'empereur qui tombe sous son charme, l'invite dans son lit et lui fait un enfant. C'est ce fils, cet unique héritier qui lui donnera le pouvoir auquel elle aspire. Quand l'empereur meurt, elle évince ses rivaux et régente l'empire selon les principes inculqués par son père : le pouvoir doit rester entre les mains des mandchous, les étrangers doivent être combattus, au même titre que les rebelles T'aï P'ing qui menacent l'empire. Manipulations, assassinats, alliances, trahisons, celle qui s'appelle dorénavant Tseu-hi, ne reculera devant rien pour conserver le pouvoir pendant près de la moitié du XIXè siècle.
Si on découvre la célèbre Cité Interdite comme si on y était, il manque un souffle romanesque à ce récit. Le protocole, les traditions, les intrigues, la corruption,etc. Rien ne nous échappe. Mais une telle femme, un tel destin méritaient un autre traitement. Tseu-hi, sous la plume de Gérald MESSADIÉ, apparaît comme une perfide ambitieuse, éprise seulement de pouvoir, une mégalomane qui place la Chine au-dessus de tout et refuse tout contact avec les occidentaux. Ses motivations, ses sentiments ne sont pas suffisamment évoqués. L'auteur ne réussit pas à nous la rendre humaine. Et pourtant, de son point de vue, la façon dont les anglais, les français, et même les japonais, imposent leurs vues par la force des armes, ne pouvait être qu'une humiliation et il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle réagisse violemment. Là, on ne la voit que comme une xénophobe obtuse. MESSADIÉ ne semble pas aimé celle dont il a fait son héroïne et cela se ressent dans son récit. Elle a bien des défauts cette "impératrice fatale" mais elle a droit à l'impartialité tout de même! Pour la découvrir dans toute sa complexité, je conseille plutôt L'impératrice orchidée d'Anchee MIN qui a fait de Tseu-hi une biographie romancée très réussie.
Un récit linéaire, à la limite de l'ennui, qui a le mérite d'évoquer des faits historiques mais qui souffre d'un manque d'empathie et se place peut-être trop du point de vue occidental.
Jésus et Bouddha son toujours en vacances sur terre mais leur intégration n'est pas facilitée par les archanges qui sèment le chaos à chaque fois qu'ils pensent Jésus en danger et par Brama qui a toujours une idée pour détourner Bouddha du droit chemin. Quoi qu'il en soit, les deux saints hommes continuent leurs découvertes du Japon, entre la recherche d'un emploi pour améliorer leurs finances et un séjour aux sources chaudes d'Izu pour décompresser un peu.
Grosse baisse de régime pour un troisième tome décousu et sans surprises. Les petites histoires sont sans réel intérêt
et les tentatives d'humour tombent à plat. Bref, dans un fouillis total, on se perd un peu et on frôle l'incompréhension. La série s'essouffle, il va falloir penser à conclure...
Il ne fait pas bon s'appeler Smith à Londres en ce moment! Car ce patronyme est celui du tueur qui profite du brouillard et de la nuit pour tuer impunément. Avec pas moins de sept victimes en seulement deux mois, Mr Smith met Scotland Yard sur les dents et terrorise les braves londoniens. L'enquête piétine quand soudain apparaît une lueur d'espoir : grâce à un informateur, on connait l'adresse du tueur! D'abord fortement réjoui, l'inspecteur-chef Strickland déchante quand il se rend compte que l'adresse indiquée, le 21 Russel Square, est celle de la pension de famille Victoria, fermement
tenue par Mrs Hosson. L'assassin est forcément l'un des pensionnaires. Oui, mais lequel? Le Major Farchild, l'ancien officier des Indes? Mr Andreyew, le russe énigmatique? Mr Collins, le représentant bègue et timoré? Miss Holland l'auteure de contes pour enfants? Un autre?
Le titre évoque d'abord le film d'Henri-Georges Clouzot où un Pierre Fresnay, magistral commissaire Wens, prend l'habit de pasteur pour enquêter à la Pension des Mimosas et y démasquer l'insaisissable Monsieur Durand qui terrorise Paris. Mais il serait criminel d'oublier qu'avant d'être un film, L'assassin habite au 21 était un formidable roman écrit par le belge Stanislas-André STEEMAN.
C'est à Londres qu'il a choisi de placer son intrigue et c'est l'inspecteur-chef Strickland qui va devoir mettre en oeuvre toutes ses facultés de déduction pour trouver Mr Smith à la pension Victoria.
Beaucoup de légèreté, un brin d'humour, une galerie de suspects hauts un couleur et un dénouement original et inattendu font de ce livre un bon moment de lecture au charme désuet. A découvrir ou redécouvrir.
Bruxelles, 1984. La ville entreprend de grands travaux pour rénover ses quartiers nord, lieux de débauche où les filles s'exposent derrière les vitrines et où pullulent les bars mal famés. C'est dans ce contexte qu'Antoine Daillez hérite de son grand-père un de ces bars à filles, l'Alexandrie. Grosse surprise pour le jeune journaliste qui n'imaginait pas un seul instant son riche aïeul propriétaire d'un tel endroit. Quoi qu'il en soit, Antoine a d'autres chats à fouetter, en l'occurrence il doit couvrir un suicide sur les voies ferrées pour son journal. Mais l'Alexandrie va très
vite le rappeler à son bon souvenir. Gudule, la gérante, est attaquée par une bande de skinheads, à la recherche de certains documents et la suicidée des rails n'était autre que Mémé Tartine, la locataire de l'appartement au-dessus du bar. Cette protectrice des prostituées du quartier ne s'est d'ailleurs pas suicidée, on l'a assassinée. Force est de constater que le grand-père avait bien des secrets...
Ce qui commence comme un banal roman noir se transforme, sous la plume de François WEERTS, en une palpitante plongée dans l'histoire de la Belgique. On y découvre que le plat pays n'a rien à envier à la France en ce qui concerne la deuxième guerre mondiale. L'occupation allemande a été accueillie par certains comme une chance de créer un état flamand indépendant et leurs agissements ont été à la hauteur de cette ambition: collaboration, spoliation des biens juifs, dénonciations et organisations des convois en partance pour les camps de la mort. C'est tout cela que va découvrir Antoine en enquêtant sur son grand-père. Difficile pour lui de faire le lien entre ces faits et l'homme qu'il connaissait, un brillant homme d'affaires qui ne se mêlait pas de politique et ne semblait pas être nationaliste. Alors, il fouille, il creuse pour tenter de laver la honte que soudain il ressent. De rebondissements en surprises, de secrets bien gardés en règlements de compte, le journaliste fera la lumière sur cette étrange histoire de famille liée à la grande histoire.
Une belle écriture, un personnage attachant qui se raconte avec humour malgré ses mésaventures font de ce roman un moment de lecture à la fois divertissant et instructif. Seul bémol: une histoire d'amour prévisible et insipide entre Antoine et une des pensionnaires de son bar à filles dont l'auteur aurait pu se dispenser...Mais il s'agit d'un premier roman alors on lui pardonne cette faute de goût.
Le final
Après la fin mouvementée des 75è Hunger Games, Le Capitole rêve de vengeance et le disctrict 12 n'a pas survécu à sa soif de sang. Katniss vit désormais avec sa famille et son ami Gale dans le district 13. La présidente Coin et la résistance veulent que s'incarne en elle le Geai moqueur, symbole de leur lutte. Mais la jeune fille va mal. Elle s'inquiète de savoir Peeta entre les mains du président Snow. Et c'est après beaucoup d'hésitations qu'elle accepte de suivre la rébellion dans une guerre qui s'annonce inévitable.
Après un début un peu laborieux où l'on a droit aux atermoiements de Katniss (cette gamine n'a décidément aucune conscience politique!), l'action monte en puissance avec la guerre qui éclate. Et comme chacun sait, à la guerre, tous les coups sont permis. Tortures psychologiques, manipulations, propagande, désinformation, bombardements, otages humains, morts de civils, rien est épargné à la population de Panem et de ses districts. Les deux camps veulent gagner et usent des mêmes armes.
Quant à savoir quel sera le camp qui vaincra, avec un peu d'optimisme, on s'en doute dès le premier tome. Restent Katniss et ses amours....Qui va-t-elle choisir? Gale son ami d'enfance, combattant très impliqué dans la rébellion, ou Peeta, revenu du Capitole conditionné pour la tuer? Les circonstances vont en quelque sorte choisir pour elle.
Finalement, cette trilogie très sombre trouve ici son happy end mais le lecteur reste sur sa faim. Ce troisième tome ne tient pas toutes ses promesses. Superficiel et facile, il est le moins réussi mais il fallait bien une fin alors on s'en contentera.