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Voir le livre coups de cœur des libraires de Annecy : L'homme craie de C-J Tudor
Le Grand Stratéguerre, grand chef des forces de Vega, a fait construire sur la face cachée de la lune une gigantesque base spatiale. Son but ultime étant d'asservir la planète Terre. Après bien des échecs, il imagine un plan machiavélique, un portail interdimensionnel, afin de contacter d'autres
esprits maléfiques et bâtir une alliance. Un des héros de cette dimension découvre ce projet secret et parvient à passer le portail pour prévenir son homologue sur Terre. Ils prennent contact avec les héros des autres dimensions, et tous ensemble, ils décident former la plus improbable alliance de justiciers : les Shônen Avengers…
La génération Goldorak avec ses dessins animés de la culture manga ont abreuvé les chaines de télé. "Shonen Avengers" en est le pur produit et il est un véritable hommage à ces héros des années 80. Cette grande aventure humoristique et parodique use d’un fil conducteur tant basique que manichéen mais réussit le tour de force de nous embarquer dans son univers. Usant d'un humour très caustique et dynamique, ZeMial rassemble dans cette épopée pleine d'humour les héros les plus célèbres qui ont marqué cette génération : Albator, le Capitaine Flam, Ulysse 31, Goldorak, Cobra et bien d’autres encore. Il enchaîne les gags les plus improbables et inattendus et multiplie aussi les clins d'œil et autres références... A titre de bonus, l’album a l'ingéniosité de comporter un dossier très complet sur la genèse du projet, accompagné de croquis, de jeux et autres joyeusetés.
J’ai ce manga dans ma PAL depuis deux ans, je ne me souviens plus trop comment il y a atterri, je crois que je l’ai gagné à un concours, quelque chose comme ça.
Donc, c’est une totale découverte pour moi, je n’ai lu aucun avis avant de commencer ce premier tome. Je ne vais pas forcément
faire un résumé personnel car le manga est court donc celui proposé par l’éditeur est assez parlant.
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé ma lecture et apprécié la découverte de cet univers imaginaire. C’est un bon tome d’introduction, où on en apprend petit à petit, puisqu’on découvre six reines des différents pays, réunies dans un château. J’aime le fait qu'Alna ait pris la place de sa servante en se faisant passer pour une chevaleresse et pas comme une simple servante. Cette pointe de féminisme me plait dans cette série ! On est dans un univers médiéval particulier, avec des intrigues de cours, des mystères et de la sororité entre les six reines, malgré les rivalités présentes.
Par contre, je trouve bizarre que les pays ne se nomment que par des lettres : E, B, F, S … on dirait une carte réalisée par un enfant en bas âge. D’autant plus qu’elle ressemble beaucoup à la carte de l’Europe. Cela m’a légèrement dérangé durant ma lecture.
En tout cas, je suis impatiente de lire la suite !
ce livre est d'utilité publique. Martin Winckler a été médecin généraliste puis dans un centre de planification et d’IVG. Il est aussi écrivain et a un blog consacré à la gynécologie qui reçoit aujourd’hui encore 50 000 visites par mois.
Ce livre est un guide sur sur le corps et la
santé des femmes, il répond à toutes les questions que se posent les femmes sur leur santé, à travers 10 chapitres (les règles, les relations sexuelles, la contraception, le désir / non-désir d'enfant, la grossesse, s'occuper des filles et des garçons en devenir, petits tracas et autres "joies d'en bas", la ménopause, les relations avec les soignant.e.s, en finir avec les clichés).
C'est mon corps est un livre extrêmement intéressant et déculpabilisant sur notre corps et notre santé. Même si je suis bien renseignée sur ce sujet, j'ai appris beaucoup de choses dans ce livre (notamment sur les règles ou la contraception), il a confirmé mon choix sur d'autres choses. Martin Winckler s'explique de façon claire, sans tabou et déculpabilisant. Il explique bien qu'il est un homme et qu'il ne connait pas aussi bien le corps des femmes que les femmes elles-mêmes ! Il est médecin, il étudie les femmes et leurs corps depuis les années 70 et se positionne en tant que soignant dans ce livre.
Ce livre est à mettre dans toutes les mains, hommes, femmes, LGBTQIA+, adolescent.e.s, adultes ; dans les bibliothèques, CDI, librairies.
Citations :
"L'idée de virginité est donc un pur fantasme machiste, et l'illustration d'une flagrante inégalité puisqu'on n'attend pas qu'un homme soit "vierge" au mariage, mais au contraire qu'il soit expérimenté et ait eu des relations avec un certain nombre de femmes, "impure" évidement, mais propre à le rendre "viril"."
"La personne la mieux placée pour se faire une opinion sur son corps, ce sera toujours vous !"
"Pour tout ce qui concerne le corps des femmes, la norme n'existe pas."
"Dès qu'une femme est enceinte, elle devient à la fois un être sacré et une pauvre petite chose à protéger. Y compris contre elle-même."
"Il y a des hommes féministes et des femmes qui haïssent le désir d'égalité des femmes."
Je m'intéresse de plus en plus au féminisme et au fil de mes lectures, j’ai découvert la figure féministe de Gisèle Halimi. J’ai eu envie de découvrir ses livres.
Gisèle Halimi est née en 1927, en Tunisie et est une avocate, militante féministe et femme politique tunisienne naturalisée
française. Dans La Cause des Femmes, Gisèle Halimi parle de l’avortement, notamment dans les années 70’ ; dans la première partie de son livre, l’autrice parle de son enfance jusqu’à son départ en France pour ses études supérieures. Elle y parle ensuite du Procès de Bobigny, tenu en 1972 : l’histoire de Marie-Claire, 16 ans, qui a avorté après avoir été violée par un camarade de classe et défendue par Gisèle Halimi. Ce projet contribua à l'évolution vers la dépénalisation de l'IVG en France.
C’est un essai sociologique sur fond autobiographie hyper intéressant, fort et engagé ! J’y ai appris beaucoup de choses et je perçois tout le chemin parcouru et qu’il reste à parcourir pour qu’on puisse disposer de notre corps comme on veut. 50 ans après, ses mots résonnent encore très justement et sont toujours actuels ! C’est un livre à (re)lire, (re)découvrir et à partager !
La Cause des Femmes est un livre écrit dans les années 70’, qui raconte les luttes féministes des années 70’ et démontre que ces luttes sont encore très actuelles, malgré qu’on y parle que des femmes, nées femmes. Le seul petit reproche que je pourrais lui donner est qu’il est hétéronormé et reflète l’époque des années 70’.
Après la bataille finale opposant la Patrouille des Aigles (réunissant Actarus, Vénusia, Alcor et Phénicia) au Grand Stratéguerre, ce dernier est anéanti, ainsi que les restants de sa flotte, dans un combat ultime à mi-chemin entre la Terre et la Lune. Actarus et Phénicia décide de prendre
la route d'Euphor, leur planète natale, avec l'espoir d'y refonder leur civilisation.
Un an plus tard, sur Terre, Cherry Miel, à la poursuite des hommes de Panther Claw, se retrouve piégée par 2 démons et ne doit son salut qu''à l'intervention d'Akira Fudo et de son alter-ego, Devilman. Pendant ce temps, le Centre du Professeur Procyon détecte des OVNI pénétrant l'atmosphère terrestre. Un de ces OVNI s'avère être la soucoupe porteuse de Goldorak, poursuivie par de mystérieuse navettes spatiales avec à son bord Phénicia, en mauvaise posture. Alcor vole à son secours à bord de son Alcorak mais se retrouve face à Grangen, la terrible bête démoniaque, qui le met en grande difficulté. Soudain Tetsuya Tsurugi et son Great Mazinger apparaît pour lui prêter main forte. Goldorak, Mazinger Z, Devilman, Great Mazinger, Getter Robot et Cherry Miel se réunissent pour lutter contre un terrible ennemi. Qui agit dans l'ombre et quel est son objectif ?
Bien plus qu'une suite directe et officielle de UFO ROBO Grendizer (Goldorak) imaginée par son créateur Go Nagai, Dynamic Heroes (du nom du studio Dynamic Vision crée par Go Nagai lui-même) est un cross-over titanesque réunissant tous les héros du studio mettant tout en œuvre pour sauver la Terre. À cette occasion Dynamic Vision met les petits plats dans les grands en nous offrant une histoire haute en couleur pleine de rebondissements, une dynamique sans temps mort, agrémentée d'un character design certes simpliste et masculin mais visuellement très agréable, à l'image du dessin animé. Cette œuvre cultissime est à la fois un moyen de découvrir une histoire originale de Goldorak et de ses acolytes, un moyen de se plonger dans l'univers créatif de Go Nagai mais également un moyen redécouvrir tous les personnages de notre enfance 45 ans après l'arrêt de la série anime et du manga.
Un véritable OVNI du manga et un voyage intersidéral inoubliable à découvrir pour les papas comme pour les ados !!
Après la bataille finale opposant la Grendizer Team (Patrouille des Aigles), réunissant Duke Fried (Actarus), Hikaru Makiba (Vénusia), Koji Kabuto (Alcor) et Grace Maria Fried (Phénicia) à Véga (Grand Stratéguerre), ce dernier est anéanti, ainsi que les restants de sa flotte, dans un combat
ultime à mi-chemin entre la Terre et la Lune. Duke Fried et Grace Maria Fried décide de prendre la route de Fried (Euphor), leur planète natale, avec l'espoir d'y refonder leur civilisation.
Un an plus tard, sur Terre, Cutey Honey (Cherry Miel), à la poursuite des hommes de Panther Claw, se retrouve piégée par 2 démons et ne doit son salut qu''à l'intervention d'Akira Fudo et de son alter-ego, Devilman. Pendant ce temps, le Centre du Professeur Umon Genzō (Professeur Procyon) détecte des OVNI pénétrant l'atmosphère terrestre. Un de ces OVNI s'avère être la soucoupe porteuse de Grendizer (Goldorak), poursuivie par de mystérieuse navettes spatiales avec à son bord Maria Grace, en mauvaise posture. Koji Kabuto vole à son secours à bord de son Double Spazer (Alcorak) mais se retrouve face à Grangen, la terrible bête démoniaque, qui le met en grande difficulté. Soudain Tetsuya Tsurugi et son Great Mazinger apparaît pour lui prêter main forte. Goldorak, Mazinger Z, Devilman, Great Mazinger, Getter Robot et Cutey Honey se réunissent pour lutter contre un terrible ennemi. Qui agit dans l'ombre et quel est son objectif ?
Bien plus qu'une suite directe et officielle de UFO ROBO Grendizer (Goldorak) imaginée par son créateur Go Nagai, Dynamic Heroes (du nom du studio Dynamic Vision crée par Go Nagai lui-même) est un cross-over titanesque réunissant tous les héros du studio mettant tout en œuvre pour sauver la Terre. À cette occasion Dynamic Vision met les petits plats dans les grands en nous offrant une histoire haute en couleur pleine de rebondissements, une dynamique sans temps mort, agrémentée d'un character design certes simpliste et masculin mais visuellement très agréable, à l'image du dessin animé. Cette œuvre cultissime est à la fois un moyen de découvrir une histoire originale de Goldorak et de ses acolytes, un moyen de se plonger dans l'univers créatif de Go Nagai mais également un moyen redécouvrir tous les personnages de notre enfance 45 ans après l'arrêt de la série anime et du manga.
Un véritable OVNI du manga et un voyage intersidéral inoubliable à découvrir pour les papas comme pour les ados !!
À noter que l'édition "Original name édition" présente l'histoire dont tous les noms des protagonistes et des attaques sont en version originale japonaise. Un vrai plus pour les puristes japonisants, qui mérite rien que pour cela une étoile de plus que l'édition standard.
Depuis la nuit des temps, la Terre est la convoitise des dieux de l’Olympe. La légende prétend que chaque fois que le besoin s’en fait ressentir, des chevaliers vêtus d’armures sacrées font leur apparition pour la protéger. On raconte que d’un seul coup de poing, ils peuvent déchirer le
ciel ; et que d’un coup de pied, ils peuvent entrouvrir la terre. On les appelle les Chevaliers du zodiaque.
Quelques temps après avoir vaincu les chevaliers d’argents, Seiya et ses compagnons chevaliers de Bronze pansent finalement leurs blessures. C’est lors d’une visite au manoir Kido que Seiya, notre héros, et Saori Kido, la réincarnation d’Athéna, sont surpris par des assaillants. Rejoints par Shiryu du Dragon, Hyoga du Cygne et Shun d’Andromède, Seiya finit par venir à bout de ses ennemis, quand soudain un mystérieux guerrier, prétendant être l’émissaire d’un dieu, les somme de lui livrer Ikki, le chevalier du Phénix.
Jérôme Alquié est auteur et illustrateur spécialisé en licences diverses, bien connu du milieu de la Japanimation depuis les années 90, pour avoir œuvré lors de conventions amateures et auprès d’éditeurs et distributeurs sur des personnages tels que Ulysse 31, Dragon ball, Jayce et les conquérants de la lumère, Inspecteur Gadget ou Goldorak. Il s'illustre par la suite sur des séries comme Mythics et Surnaturels. Après s’être attelé avec brio au personnage emblématique de Harlock (Albator) de Leiji Matsumoto dans sa trilogie Capitaine Albator -Mémoires de l’Arcadia-, il s’attaque finalement à un monument du manga qui lui tient à cœur : Saint Seiya, de Masami Kurumada. Avec Saint Seiya -Time Odyssey-, il nous donne, avec son acolyte Arnaud Dollen, ici scénariste, sa vision de l'histoire des chevaliers de Bronze d’Athéna. Il nous livre ainsi une suite officielle où il imbrique savamment les éléments de son histoire avec les événements de l’histoire du manga écrit en 1986 par son auteur Masami Kurumada, rendant par la même occasion son récit canon à la trame originale. Il parvient à sublimer l’original avec sa maitrise du découpage dynamique et cinématographique des cases, des décors somptueux et détaillés, des couleurs flamboyantes et étalonnées mais surtout des personnages expressifs, vertueux, émouvants et un récit d’une grande cohérence du début jusqu'à la fin.
Un pari tenu pour Jérôme Alquié et Arnaud Dollen qui réussissent le tour de force de nous plonger dans la nostalgie de notre adolescence !
Ce coffret collector, au format de 25x33 cm, fait le choix de se différencier en présentant son ouvrage, illustré d’une couverture alternative, dans un fourreau à l’image des Pandora Box (coffret des armures) et arborant un effet chromé classieux sur le logo et le nom des auteurs. Il comporte en bonus 23 pages exclusives détaillant les coulisses du projet : conception des armures, préparation du scénario, mots d’auteurs, présentation des nouveaux antagonistes, croquis, essais de couverture… ainsi qu'une side-story illustrée du chevalier Ikki du Phénix.
Enfin, afin de satisfaire les puristes et de respecter au mieux l’oeuvre originale, Kana prend le soin de présenter l’histoire en utilisant le nom des attaques des protagonistes en version originale japonaise.
Depuis la nuit des temps, la Terre est la convoitise des dieux de l’Olympe. La légende prétend que chaque fois que le besoin s’en fait ressentir, des chevaliers vêtus d’armures sacrées font leur apparition pour la protéger. On raconte que d’un seul coup de poing, ils peuvent déchirer le
ciel ; et que d’un coup de pied, ils peuvent entrouvrir la terre. On les appelle les Chevaliers du zodiaque.
Quelques temps après avoir vaincu les chevaliers d’argents, Seiya et ses compagnons chevaliers de Bronze pansent finalement leurs blessures. C’est lors d’une visite au manoir Kido que Seiya, notre héros, et Saori Kido, la réincarnation d’Athéna, sont surpris par des assaillants. Rejoints par Shiryu du Dragon, Hyoga du Cygne et Shun d’Andromède, Seiya finit par venir à bout de ses ennemis, quand soudain un mystérieux guerrier, prétendant être l’émissaire d’un dieu, les somme de lui livrer Ikki, le chevalier du Phénix.
Jérôme Alquié est auteur et illustrateur spécialisé en licences diverses, bien connu du milieu de la Japanimation depuis les années 90, pour avoir œuvré lors de conventions amateures et auprès d’éditeurs et distributeurs sur des personnages tels que Ulysse 31, Dragon ball, Jayce et les conquérants de la lumère, Inspecteur Gadget ou Goldorak. Il s'illustre par la suite sur des séries comme Mythics et Surnaturels. Après s’être attelé avec brio au personnage emblématique de Harlock (Albator) de Leiji Matsumoto dans sa trilogie Capitaine Albator -Mémoires de l’Arcadia-, il s’attaque finalement à un monument du manga qui lui tient à cœur : Saint Seiya, de Masami Kurumada. Avec Saint Seiya -Time Odyssey-, il nous donne, avec son acolyte Arnaud Dollen, ici scénariste, sa vision de l'histoire des chevaliers de Bronze d’Athéna. Il nous livre ainsi une suite officielle où il imbrique savamment les éléments de son histoire avec les événements de l’histoire du manga écrit en 1986 par son auteur Masami Kurumada, rendant par la même occasion son récit canon à la trame originale. Il parvient à sublimer l’original avec sa maitrise du découpage dynamique et cinématographique des cases, des décors somptueux et détaillés, des couleurs flamboyantes et étalonnées mais surtout des personnages expressifs, vertueux, émouvants et un récit d’une grande cohérence du début jusqu'à la fin.
Un pari tenu pour Jérôme Alquié et Arnaud Dollen qui réussissent le tour de force de nous plonger dans la nostalgie de notre adolescence !
Une histoire à re-dévorer également en édition collector.
À noter qu’un magnifique Ex-libris est donné en cadeau pour tout achat de cette édition classique
Pour tout vous dire, j'avais pas forcément envie de lire le nouveau Despentes mais il fait tellement parler de lui et les avis sont tellement divergents que j'ai eu envie pour finir de me faire mon propre avis ;-)
Oui c'est cash, trash et sans concession mais en même temps c'est la patte de l'autrice
!
Elle décortique notre époque avec franchise et cynisme. Tout y passe : MeToo, l'addiction aux réseaux sociaux, à la drogue et à l'alcool, la Covid et l'impact du confinement.
L'alternance entre les mails envoyés entre Oscar, écrivain et père complètement perdu par notre époque, et Rebecca actrice qui se sent "périmée" car trop vieille et la page de blog de Zoé une féministe accro aux réseaux sociaux donne au récit une saveur inattendue car chaque personnage à la parole et on le voit évoluer au fil des pages, changer, se remettre en question.
J'ai trouvé cet opus de Virginie Despentes très intéressant, à mi-chemin entre l'essai et le roman. On peut ou pas adhérer à sa vision de notre époque mais lisez-le avant de vous faire une opinion ;-)
J'ai été très touchée par ce texte que nous propose Emmanuelle Richard car il nous questionne sur nos rapports quotidiens, nos relations entre hommes et femmes. Il nous permet de faire un point sur nous-même, de lever la tête du livre et de nous demander "et moi, où j'en suis ?" et en cela j'ai trouvé ce roman génial ! Je n'ai pas toujours été sur la même longueur d'ondes que le personnage principal, Lena, mais c'est en même temps cela qui fait le charme de ce texte ;-)
Quel beau texte que celui que nous offre Simon Parcot pour son premier roman !
On chemine aux côté de la cordée, on escalade, on porte le matériel, on chante, on boit, on écoute les histoires et les légendes et on affronte les tempêtes de neige avec eux... on rit, on est ému, on tremble, on
pleure...
Un texte plein de poésie pour cette grande Ascension.
Une très belle découverte pour cette rentrée littéraire.
Un de mes gros coups de cœur <3 de cette rentrée littéraire !
J'ai été totalement bluffée par cette longue lettre écrite par une professeure à la directrice du lycée de Tachkent à la suite de l'écartement de sa candidature.
Comment l'autrice a su me garder en haleine sur 220 pages en écrivant
une seule lettre ?
Et bien, premièrement parce que Tiphaine Le Gall a une plume magnifique. Deuxièmement j'ai adoré le saupoudrage de philosophie qui amène des arguments à la réflexion : pourquoi une famille irait immigrer en Ouzbékistan si ce n'est pour fuir ou leur donner un second souffle ? Et enfin car cette lettre contient un secret que petit à petit celle qui l'écrit dévoile, se sentant en confiance mais aussi totalement désarmée : sa seule bouée semble être sa mutation dans ce pays au cœur de l'Europe.
Malgré le monologue, ce roman pose les bonnes questions, interroge sur la famille, l'amour, la vie tout simplement.
Un belle réussite !
C'est l'histoire d'un amour improbable entre une vielle dame anglaise et un artiste de cirque plus tout jeune.
C'est l'histoire d'amour d'une mère prête à tout pour sauver son enfant des griffes d'une secte.
C'est l'histoire de l'Amour, avec un grand A.
C'est écrit avec justesse, finesse, tendresse
et humour. C'est beau comme la voltige, c'est léger et poétique !
On retrouve dans ce nouveau roman la patte de Franck Bouysse : un univers sombre, brumeux, impitoyable, une histoire de petites gens, paysans, taiseux.
Harry, écrivain, qui a fait un tabac avec son premier roman est en manque d'inspiration. Il décide, sur un coup de tête, de s'installer à la campagne
pour retrouver un second souffle. Il achète une vielle ferme peuplée de fantômes, dans laquelle il se sent épié. Seul un chien venu de nulle part lui tient compagnie dans cette campagne brumeuse. Et au village, on se méfie de lui : seule la gérante de la supérette lui adresse la parole.
En parallèle, on suit aussi Khaleb, qui n'a connu que son bout de terre et dont la vie est menée de main de fer par sa mère. Cette dernière, rude et rêche, lui ordonne de se méfier des femmes...
Deux histoires qui s'entremêlent, deux personnages aux antipodes, une fin inattendue qui m'a surprise ! Lisez ce livre rien que pour la fin (et ne trichez pas cela ne servirait à rien car on ne comprend le dénouement que si on a suivi les petits cailloux semés habilement par l'auteur) !
On plonge dans cette campagne où il ne semble rien se passer en apparence car la jalousie, l'égoïsme, les secrets viennent toujours resurgir à un moment ou un autre...
Quelle force faut-il à une jeune fille pour se prostituer afin de payer le loyer ?
Par amour pour son frère qui ne jure que par devenir un rappeur renommé ? Par pitié pour son petit voisin dont la mère est droguée ? Par revanche pour sa mère qui a commis l'irréparable ?
Et ensuite comment
s'en sortir quand on est prise dans l'engrenage des pots de vins de la police, qu'on est noire et que la justice est corrompue ?
Un premier roman d'une grande force qui en dit long sur cette Amérique où la supériorité et la domination se jouent encore à la couleur de peau.
Âme sensible s'abstenir !
Je vous aurai prévenu car Emilienne Malfatto ne mâche pas ses mots. Sous couvert d'une langue magnifique et poétique, les mots sont durs, crus et dérangeants mais tellement justes !
Dans un pays en guerre, le colonel, fait son travail : délier les langues. Avec minutie,
précision, il parvient toujours à ses fins. Cependant, la nuit, ses victimes le torturent à leur tour et le "colonel ne dort pas".
Mais un jour la pluie se met à tomber sans discontinuer, comme si elle voulait laver les horreurs de la guerre...
Un roman puissant et une réflexion sans concession sur la guerre.
Plusieurs fois j'ai levé le nez de ce court roman en me demandant jusqu'où allait l'atrocité des Hommes.
C'est l'histoire d'Isabelle, une jeune femme qui a coupé les ponts avec son père. Ce père, si rude, si colérique, si dur, muré dans le silence et qui préfère partir en montagne que rester avec sa famille. Se sentant mal aimée, incomprise et rejetée, elle quitte son village natal au cœur des
Alpes après un énième mot blessant de la part de son père à son égard. Elle fuit ces montagnes qui l'oppressent pour les fonds marins.
Un jour, son frère l'appelle pour qu'elle vienne "parler de son père". Se doutant de quelque chose de grave, surmontant sa peur, elle revient au village. Déclinant, au bord du précipice, leur père se livre enfin : dans sa jeunesse, "là-bas", il a vécu l'enfer mais surtout il est rongé par la culpabilité...qui a rejailli sur sa famille.
La forme du journal permet à Gaëlle Josse d'aller dans les profondeurs des sentiments, dans l'intime. Avec son écriture juste et délicate, elle plonge au cœur des rapports familiaux complexes où les remords, les secrets, la douleur font des ravages. Comment grandir quand on est persuadé que son père ne nous aime pas ? Comment vivre avec le poids d'un secret et la colère qui nous ronge ? Peut-on finir par pardonner à ses proches ?
Un roman délicat qui fera surgir en vous plein d'émotions et qui ne vous laissera pas indemne !
Laissez-vous emporter par le flots de mots d'une beauté exceptionnelle !
Des mots pour dire l'indicible, pour exprimer sa révolte impuissante, pour dire l'horreur, le chagrin mais aussi l'amour.
Un texte poétique de toute beauté qui m'a éblouie. La plume de Wauters m'a prise, m'a submergée,
m'a procurée beaucoup d'émotions !
Cette histoire familiale m'a beaucoup touchée : un père et une mère qui semblent libres mais dont la culture les rattrape, deux frères si différents et qui se rapprochent grâce à l'écriture, des histoires d'amour avortées ou interdites, des libertés qui se voient contrôlées...
On est pris
dans un tourbillon renforcé par les différents narrateurs et les différents époques où se déroule cette saga familiale.
La plume de Gurnah est précise, riche en vocabulaire et fluide.
Un seul regret : la voix des femmes est peu présente, or ce sont elles, au final, les plus courageuses !
Dans cette trilogie, on suit Mari, adolescente japonaise normale, jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est une sorcière. Elle part dans une école de sorcellerie, où elle attise très vite la jalousie de ses camarades et se rapproche de sa tutrice, Alice. Entre secrets, trahison, jeux de pouvoir
et d'interdit, Mari et Alice vont tout faire pour vivre leur amour, en apprendre plus sur le monde des sorcières et garder leurs pouvoirs !
Cette trilogie est un mélange entre une série fantasy et de la romance lesbien. L'autrice, Kujira, revisite la figure de la sorcière avec brio et propose des personnages intéressants , mêlant deux thématiques que j'apprécie vraiment : les sorcières et des personnages LGBTQIA+.
Les illustrations sont très simples et plutôt centrées sur les personnages, les décors sont très peu développés, ce qui change d'autres séries de mangas. J'ai l'impression que l'autrice a plutôt centré sa série sur l'histoire, qui commence très bien dans les deux premiers tomes. Malgré tout, j'ai trouvé que l'histoire se finissait trop vite dans le troisième tome. J'ai adoré les deux premiers tomes mais le troisième m'a déçu, je l'ai trouvé brouillon et pas fini, comme s'il manquait des choses.
Dans l'ensemble, une bonne série qui se finit un peu trop rapidement.
Dans cette trilogie, on suit Mari, adolescente japonaise normale, jusqu'à ce qu'elle découvre qu'elle est une sorcière. Elle part dans une école de sorcellerie, où elle attise très vite la jalousie de ses camarades et se rapproche de sa tutrice, Alice. Entre secrets, trahison, jeux de pouvoir
et d'interdit, Mari et Alice vont tout faire pour vivre leur amour, en apprendre plus sur le monde des sorcières et garder leurs pouvoirs !
Cette trilogie est un mélange entre une série fantasy et de la romance lesbien. L'autrice, Kujira, revisite la figure de la sorcière avec brio et propose des personnages intéressants , mêlant deux thématiques que j'apprécie vraiment : les sorcières et des personnages LGBTQIA+.
Les illustrations sont très simples et plutôt centrées sur les personnages, les décors sont très peu développés, ce qui change d'autres séries de mangas. J'ai l'impression que l'autrice a plutôt centré sa série sur l'histoire, qui commence très bien dans les deux premiers tomes. Malgré tout, j'ai trouvé que l'histoire se finissait trop vite dans le troisième tome. J'ai adoré les deux premiers tomes mais le troisième m'a déçu, je l'ai trouvé brouillon et pas fini, comme s'il manquait des choses.
Dans l'ensemble, une bonne série qui se finit un peu trop rapidement.
Je l'attendais avec impatience depuis la sortie des deux novella d'Alice Oseman, à l'automne dernier !
Alice Oseman revient avec un nouveau roman jeunesse, avec de nouveaux personnages LGBTQIA+. Dans Loveless, nous suivons Georgia, une adolescente anglaise. Georgia rentre à l'université sans avoir
jamais eu de crush, ni de premier baiser. La rencontre avec de nouvelles personnes, comme Sunil, un 3e année, président de l'association des Fiertés, non-binaire et également son "parent d'université", ses ami.e.s et son amour pour les fan-fictions romantique la font questionner sur sa sexualité. Avec Loveless et Georgia, Alice Oseman présente d'autres segments des genres et des sexualités LGBTQIA+, en parlant principalement de l'Asexualité (qui ne ressent pas ou peu d'attirance sexuelle pour une autre personne) et de l'Aromantisme (une orientation romantique qui consiste en l'incapacité à éprouver d'attirance romantique, quel que soit le sexe ou le genre de la personne). L'autrice a le don d'écrire des histoires toutes douces, pleines d'espoirs et positives, qu'on retrouve totalement dans Loveless ; avec une écriture fluide et accessible.
J'ai adoré ce livre, c'était juste wow ! J'ai été emporté du début à la fin et de rencontrer Georgia et ses ami.e.s aussi diversifié.e.s et différent.e.s ! J'ai aimé lire un récit sur des sujets aussi peu mis en avant dans la littérature, notamment jeunesse et adolescente. Je suis contente que ce livre ait été écrit, publié et traduit !!
C'est un livre à découvrir et à mettre en avant !
C'est le nouveau livre d'Angie Thomas, l'autrice de The Hate U Give et Parée pour Percer. The Hate U Give est l'un de mes coups de cœur en 2019 et même encore aujourd'hui, j'ai adoré son adaptation cinématographique, à sa sortie dans les salles. Alors, quand j’ai vu qu’Angie Thomas avait écrit
et publié un nouveau livre dans l’univers de THUG, j’étais juste ravie !
Dans Concrete Rose, Angie Thomas revient sur la jeunesse de Maverick Carter, le père de Starr, personnage principale de The Hate U Give. Mav a alors 17 ans, un pied chez les King Lords, le gang de son père, au côté de son meilleur ami, King et contre l’avis de sa mère et sa copine, Lisa. Lorsqu’il apprend qu’il est le père du bébé d’Iesha, officiellement la petite amie de King, sa vie change du tout au tout et veut se responsabiliser pour son fils.
J’ai été une nouvelle fois totalement happée dans le nouveau livre d’Angie Thomas ! J’ai adoré retrouver l’univers de The Hate U Give, de retrouver Maverick, Lisa, King, Iesha et le quartier noir de Garden Heights, 18 ans auparavant ! De découvrir les origines de The Hate U Give et les relations entre ces personnages. L’histoire est très belle et touchante, bien qu’elle soit moins puissante que THUG. Comme pour ces deux précédents livres, Angie Thomas aborde des sujets qu’elle maîtrise à perfection : le racisme, la ségrégation et les quartiers noirs aux Etats-Unis, les violences au seins et entre gangs, les trafics, les luttes de territoire, la drogue, la violence, les règlements de compte, les violences policières … sans chercher à enjoliver la vérité. Angie Thomas nous propose une histoire forte et importante, avec une écriture très parlé et urbaine, un franc parlé magnifique. Cette histoire m’a foutu les frissons tout au long de ma lecture !
Un roman à découvrir.
Voilà un livre qui fait du bien !
Les personnages sont attachants, l'histoire rocambolesque et l'enquête totalement burlesque mais on se prend au jeu jusqu'au bout !
Et on rit beaucoup ;-)
Emportez-le avec vous à la plage, vous ne serez pas déçus !
Vous tenez entre les mains un roman "presque" génial
dans sa construction : un road trip américain comme on les aime
dans ses personnages : à fleur de peau, débordant d'émotions
dans son histoire : une quête identitaire sur fond d'histoire d'amour
Bref laissez-vous embarquer aux côtés de
Francis, Anne-May et Groover !
N'hésitez pas une seconde à plonger dans cette saga fantastique en 6 tomes!
Au programme : secrets de famille, rivalités et mystères, amour et haine !
Et ce qui fait aussi tout le charme de cette série ce sont les magnifiques couvertures !
L’histoire de Frangine d’Adèle Bréau raconte celle de trois sœurs : Mathilde, Violette et Louise. Elles ont passé tous leurs étés à La Garrigue, un mas provençale à Saint-Rémy-de-Provence. Cet été 2019, elles s’y retrouvent à nouveau, la trentaine passé. Les secrets, petites exaspérations
et révélations inattendues vont les accueillir, avec leur famille (la mère, les enfants, les conjoints, …)
Un petit roman qui sent bon le sud et le soleil où l’on suit les trois sœurs à tour de rôle ainsi que leur mère et la fille de l’une d’elles. Ce livre très feel-good m’a fait passé un très bon moment avec ces personnages tous différents mais liés par les liens du sang et des souvenirs ! Adèle Bréau présente une famille féminine, remplie de passion, d’entraide, d’amour et de secrets. Elle y aborde des sujets difficiles et intense comme la maladie, la vieillesse, l’homosexualité, la quête d’identité, les relations parfois compliqué au sein de la famille, entre soeurs, entre parents et enfants …
Le style est fluide, les chapitres sont courts et percutants et nous entraînent dans la vie des protagonistes.
Un très bon roman contemporain et feel-good.
J’ai une affection particulière pour Philip Pullman puisque j'ai adoré sa trilogie A la Croisée des Mondes, sorti entre 1995 et 2000 et que j’ai lu vers mes 9-12 ans (2005-2009), et sa série Sally Lockhart !
J’étais donc ravie quand j’ai appris que Philip Pullman sortait une nouvelle
trilogie dans l’univers d’A la Croisée des Mondes, dont le premier tome est sorti il y a 4 ans et demi ! :) Pour la petite histoire, j’avais reçu ce deuxième tome en Service Presse pour sa sortie en grand format, en août 2020. Je l’avais donc commencé à ce moment-là et je l’avais abandonné, je n’arrivais pas à rentrer dans l’histoire, avec notamment la pression de la sortie en octobre 2020, je me forçais à le lire avant sa sortie officielle !
D'ailleurs, vous pouvez découvrir mon avis sur le premier tome juste ici, sur mon blog.
Alors, lorsque Babelio m’a envoyé un mail pour me proposer de le découvrir en poche pour sa sortie chez Folio Junior (donc en poche), j’ai accepté afin de le redécouvrir et lui laisser une seconde chance !
Dans ce deuxième tome de la Trilogie de la Poussière, on retrouve Lyra, l’héroïne d’A la Croisée des Mondes. Lyra a maintenant 20 ans, on est donc une vingtaine d’années après le premier tome. Devenue jeune adulte, son daemon et elle ne s’entendent plus, ils passent leur temps à se disputer et finissent par se séparer ! Pantalaimon quitte Lyra et ils partent chacun de leurs côtés pour une quête incroyablement dangereuse. Lyra retrouve beaucoup de personnages qui l’accompagnent depuis toujours …
Donc, l’histoire se situe une petite dizaine d’années après A la Croisée des Mondes, dont il est nécessaire d’avoir lu cette première trilogie avant de lire ce second tome.
Un second tome qui prend le temps de poser l’histoire, ce qui m’avait dérangé durant ma première lecture. L’action et l’aventure commencent sincèrement à peu près à la moitié du roman (donc vers les 300 pages) et toute la première partie du récit partage beaucoup d’informations, beaucoup de secrets et de révélations, beaucoup de personnages !
Dans l’ensemble, c’est une lecture qui m’a énormément plu ! Je l’ai lu assez rapidement puisque je lisais presque 200 pages par jour (bon, j’ai aussi eu le covid juste avant que je le commence donc j’ai eu le temps de le lire) ! Finalement, je l’ai trouvé assez stimulant, dès que l’action ou les révélations tombaient, l’histoire repartait de plus belle !
Lyra a pris en maturité, plus calme et réfléchi, contrairement au personnage qu’on avait dans A la Croisée des Mondes. J’ai apprécié cette évolution, l’héroïne ayant 20 ans, bien que j’ai eu du mal avec sa nouvelle personnalité qui se laisse embrigader par un essai complètement toxique qui l'amène à la séparation avec son daemon. Certains passages m’ont aussi un peu dérangés, étant donné que ce livre est publié en littérature jeunesse, noté à partir de 10 ans. Deux passages en particulier peuvent heurter les plus jeunes.
Dans l’ensemble, ce second tome est génial, j’ai bien envie de lire le troisième tome !
Cordélia est Autrice et Booktubeuse queer et féministe depuis plus de sept ans maintenant, vous pouvez la retrouver sur son site. L'Éveil des Sorcières est son 5e roman publié et le 3e que j’achète.
Nora est une adolescente de 5e tout ce qu’il y a de normal, elle vit avec ses pères ; jusqu’au
jour où elle déclenche un tremblement de terre sans le faire exprès. Une fille plus grande, Maelys, découvre qu’elle en est responsable et l’amène à leur professeur de musique, Mme Wàn. Nora apprend alors qu’elle est une sorcière, ainsi que Maelys, Mme Wan et l’un de leur camarade, Rajan le sont aussi ! Elle commence alors son apprentissage de Sorcière. A côté, certains de ses camarades garçons se permettent des remarques et actes sexistes ; Nora commence à se révolter, avec Maelys et Rajan, iels ont un plan féministe pour changer les choses.
Cordelia a publié les trois tomes de sa trilogie en quelques mois de temps, ce qui m’a permis d'enchaîner assez rapidement l'Éveil des Sorcières.
J’aime toujours autant cette histoire et de retrouver Nora, Maelys et Rajan, dans une nouvelle aventure ! Cette fois-ci, les trois apprenties sorcières partent à leur premier rassemblement de sorcières, où celles-ci votent des lois et se retrouvent pour renforcer leurs liens.
L’histoire est toujours aussi mignonne et attachante ! Dans ce tome-ci, on s’intéresse davantage à Rajan, seul garçon sorcière de la bande, qui va pouvoir rencontrer d’autres personnes comme lui. Cela est génial que l’autrice s’intéresse à l’un des trois personnages principaux dans chacun des tomes, cela nous permet d’en apprendre plus sur eux et de s’y attacher !
L’écriture est toujours aussi simple et fluide, la trilogie étant à destination des 9 - 12 ans ; j’ai bien senti le travail derrière pour s’adapter à cette cible.
En plus des thématiques principales du livres, qui sont le féminisme, le consentement, le sexisme, le mal être adolescent, l’adoption, avec des personnages LGBT+, l’autrice aborde un nouveau thème principal qui est la discrimination. Dans ce troisième tome, les sorcières se réunissent ensemble et comme dans Harry Potter où il y a les Sang-Pur et les Né-Moldu, dans l'Éveil des Sorcières, il ya les descendantes de sorcières et les non-descendantes de sorcières ; il y a également quelques garçons sorcières ; ce qui amène beaucoup de tension et de discriminations. Ces thématiques sont extrêmement bien abordées et traitées ici !
Je suis ravie d’avoir ce genre de séries à proposer aux plus jeunes !
Cordélia est Autrice et Booktubeuse queer et féministe depuis plus de sept ans maintenant. Le tome 02 de L'Éveil des Sorcières est son 6e roman publié et le 4e que j’achète.
Dans le premier tome de l'Éveil des Sorcières, Nora est une élève de 5e, élevée par deux papa, lorsqu’elle
déclenche un tremblement de terre dans son collège. Elle apprend alors qu’elle est une sorcière et commence son apprentissage auprès de sa professeure de musique, en compagnie de deux de ses camarades de classe, Maelys et Rajan. Dans ce second tome, Maelys semble avoir un secret et délaisse la magie, alors quand Maelys tombe dans un coma magique, Nora, Rajan et Harmonie mettent tout en œuvre pour la sauver !
Ce second tome est toujours aussi bienveillant, avec ses thématiques fortes telles que la magie, le féminisme à l’école, LGBTQIA+, le handicap physique et mental, l’acceptation de soi et des autres… L’histoire est toujours aussi fluide et intéressante, très simple, sans superflue et les personnages sont intéressants. Bien que je ne les ai pas trouvé assez approfondi dans ce tome deux, je l’ai trouvé un peu trop rapide et pas assez détaillé comparé au premier tome.
Donc, bien que j’ai adoré ce deuxième tome, je reste légèrement déçu, il me manque des réponses à certaines questions …
Néanmoins, j’ai hâte de lire le troisième tome, que j’ai déjà dans ma PAL et que je vais commencer dès que j’aurais fini cette chronique !
J’ai connu les livres de Jenny Colgan avec la Petite Boulangerie du bout du monde, que j’ai eu dans une Once Upon a Book Box et quand j’ai vu qu’elle a écrit une trilogie sur la librairie, j'ai sauté sur l'occasion de le découvrir.
Dans ce premier tome, nous suivons Nina, jeune bibliothécaire
de 29 ans. La bibliothèque où elle travaille ferme ses portes pour restrictions budgétaires alors Nina décide de changer de vie, en achetant un van pour vendre des livres d’occasions, dans les Highlands !
Ce feel good-book coche toutes les cases du genre feel good ; ce genre de roman qui fait du bien au moral, qui nous change de notre quotidien, qui se lit vite et qui nous rend addict aux personnages et à l’histoire. La Charmante Librairie des jours heureux parle de livres, des rencontres entre lecteurs et lectrices, trouver le bon livre pour la bonne personne, des livres qui changent notre vie, qui la rendent plus belle ! C’est une vraie bouffée d’air vers l’Ecosse, que j’ai appris à aimer même si je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter ; l’histoire est fraîche et drôle où tout se déroule presque sans nuage !
J’ai pu remarquer des similitudes avec sa série la Petite Boulangerie du bout du monde, dans la trame de l’histoire et le développement des personnages, sans pour autant que cela me dérange car c’est ce qui m’avait plu dans cette série. Néanmoins, je peux y reprocher ce que j’ai pu reprocher à la Petite Boulangerie du bout du monde où certains événements ne sont pas toujours très réalistes, notamment sur la création d’une entreprise et trouver un logement très facilement ; le personnage principal y arrive limite en claquant des doigts. Mais bon, l’autrice n’est pas là pour raconter comment trouver un logement ou créer une auto-entreprise, donc je passe vite sur le sujet !
Une ode aux livres et à la lecture !
C’est le 5e livre que je lis de Sophie Tal Men, et il s’agit vraiment d’une autrice que j’aime beaucoup ! Sophie Tal Men écrit des romans contemporains feel-good, se passant pour la plupart en Bretagne dont elle est originaire et dans un milieu hospitalier (un autre clin d’œil à son métier,
puisqu’elle est chef de service de neurologie à l’hôpital de Lorient, en Bretagne).
Anna vient d’accoucher de son premier enfant, seule, et se rapproche de son cousin Mathieu (oui, oui, LE Mathieu de Les yeux couleur de pluie). Gabriel devient bénévole à l’hôpital pour bercer et calmer les bébés. Ces personnages se retrouvent bien malgré eux et apprennent à se reconstruire ensemble.
Un récit magnifique et résilient sur la reconstruction, très beau et lumineux ! On retrouve plusieurs personnages différents, hauts en couleur et diversifiés. Ils ont chacun leur parcours de vie et on peut facilement s’identifier à l’un ou l’autre.
Ce roman feel-good fait du bien au moral, nous apporte un bol d’air frais de Brest et de caramel beurre salé, une petite bulle bienveillante, bien écrite et qu’on a du mal à refermer !
Ce livre est léger, très bien écrit et fluide. On rencontre Chelsea, une jeune adolescente de 15 ans, au début de l’été, partant en vacances dans la maison de sa grand-mère, décédée l’année d’avant, entourée de ses deux sœurs (Abbie et Hannah) et ses parents. Elle a de la peine car
sa grand-mère est décédée l’année précédente et l’une de ses grandes sœurs part à l’université à la rentrée, sans parlé de ses complexes d’adolescentes. Sauf que ces vacances d’été vont être l’été de toutes les découvertes : le premier amour, le premier petit boulot, la complicité encore plus grande avec ses sœurs et (oh joie) une nouvelle librairie dans la petite ville de Bluepointe. Cela nous replonge dans nos vacances d’été d’adolescent et rend cette lecture parfaite pour l’été (oui, je sais, nous sommes en octobre, même si j’écris cette critique fin août et que j’ai lu ce livre à la fin de l’été).
De plus, les personnages sont très bien présenté et ont chacun leur place dans l’histoire, bien écrite par ailleurs, bien qu’un peu lente au début. On y retrouve vraiment ce que l’on veut faire pendant l’été : trouver un amour de vacances, profiter de nos amis / frères / sœurs / cousins / cousines, avoir un job d’été (pour certain(e)s), partir en vacances et faire tous ce qui font les vacances.
Ce qui fait que j’ai adoré ma lecture, lors de mon challenge du Weekend à Mille en 28 août.
Malgré le fait que je sois fan de Rick Riordan et de ses deux sagas Percy Jackson et des Héros de l’Olympe, je ne m’étais jamais posé la question d’acheter ses autres sagas… ce tome 1 de la saga Magnus Chase m’a été offert à la fin de mon stage chez Albin Michel en juillet 2016. Je
les remercie encore pour cela !
Alors déjà que je suis fan des sagas Percy Jackson et Héros de l’Olympe mais là je suis de nouveau accro d’une nouvelle série de Rick Riordan. Il commence à me plaire vraiment cet auteur !^^
Ici, nous rencontrons Magnus Chase, un jeune SDF orphelin de 16 ans. Il essaie de survivre dans la rue depuis 2 ans, après le décès de sa mère, aidé par deux « SDF » : Blitz et Hearth. Il est recherché par ses deux oncles et par sa cousine. SA COUSINE !!!!! AHHHHHHH !!!! Pardonnez-moi mais je n’avais pas tilté que le nom de famille de Magnus était Chase !! Magnus est le cousin d’Annabeth Chase, la copine de Percy Jackson !!! Quand les dieux grecs et romains cohabitent avec les dieux nordiques, c’est dans cette série. Enfin, dans ce tome, il n’y a pas de rencontre direct entre ces deux univers. J’ai hâte de lire les prochains tomes (qui ne sont pas encore sorti –‘) pour découvrir comment il traite ces deux mythologies et comment Magnus Chase va s’en sortir.
J’ai été ravie de découvrir une nouvelle série de Rick Riordan. Les personnages et l’histoire sont bien exploités et construits. J’ai bien retrouvé la plume de l’auteur mais je trouve que Magnus ressemble un peu à Percy par moment, le même tempérament impulsif et à se mettre dans des situations impossible ou improbable ! C’est un peu perturbant néanmoins cette ressemblance est masqué par l’histoire, le reste de sa personnalité et les autres personnages. En parlant des autres personnages, j’ai été surprise que Sam, sa Valkyrie, soit musulmane, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait une autre religion dans ses livres ; cependant, sa religion va sauver la petite bande à plusieurs reprises et je trouve cela bien de la part de l’auteur de mettre en avant cette religion. (PS : je n’ai rien contre cette religion et je ne veux pas prendre position dans les nombreux débats qui l’entoure).
Au final, je peux dire que j’ai adoré ma lecture malgré certains calquages avec Percy Jackson et les Héros de l’Olympe.
Je me suis vu offrir ce livre par mon maître de stage à la fin de celui-ci chez Albin Michel (elle m’avait demandé une liste de livres de chez eux que je voulais et elle m’en a donc offert 5 de cette liste). Je la remercie encore de me les avoir offerts ! J Et je n’ai pas mis longtemps pour
me jeter sur celui-là car je l’ai commencé à peine une semaine après, finissant d’abord mes autres lectures. Et j’ai dévoré ce livre en 4 jours (du 7 au 11 août) malgré quelques avis mitigés de la part des personnes avec qui j’en ai parlé. Alors voici mon avis ! J
Qu’est-ce que j’ai pu ne pas aimer ce livre au début… Mais ça n’a pas duré longtemps, je vous rassure. Explication : le début est assez lent, on ne sent que la haine, la colère et la peur de Valérie, nous sommes pris dans ses flash-backs de la tuerie et des moments passés avec son copain. Ça donne rapidement envie d’arrêter mais il y a un petit quelque chose qui fait qu’on reste car, en vrai, on a envie de savoir ce qui s’est réellement passé, comment ils sont arrivés à faire ce massacre et puis l’histoire se libère, s’accélère. Valérie sort de sa bulle et réapprend à vivre. On suit tout son processus pour aller de l’avant. On découvre les autres personnages sous son regard, sous deux facettes : celle avant la tuerie et celle après la tuerie. On découvre ce qui s’est passé pour que Nick en arrive à tirer sur ses camarades et se suicide et ce qui se passe après.
On découvre un harcèlement scolaire qui se finit en drame, le pardon, la peur, le mal-être adolescent… On découvre que Valérie avait tout pour être heureuse et ses parents ne comprennent pas comment elle a pu basculer dans le « mal ». On peut voir à quel point, à l’adolescence, nous pouvons se comporter comme les pires démons qu’il existe entre nous, comment nous pouvons nous prendre la tête à propos de bêtises sans noms sans réaliser que c’est stupide. On voit aussi que les adultes ne se comportent pas forcément mieux que les adolescents et que, du coup, il faut apprendre à grandir à son rythme, faire ses choix personnels et vivre sa vie du mieux qu’on peut, savoir pardonner et demander pardon aussi pour mieux grandir. Pardonner, c’est devenir adulte.
Enfin, pour finir, je tiens à dire que ce livre est juste très bien écrit et très dramatique, j’en ai presque pleuré, c’est pour dire…
C’est un roman découvert sur la page Facebook de Katherine Pancol où cette autrice nous partage sa rencontre avec Sarah Maeght. J’ai eu un coup de foudre, si on peut dire, pour ce livre juste à travers ce post, sans connaitre le résumé. Puis, je l’ai vu tous les jours dans la vitrine d’Albin
Michel pendant mon stage. Et ça me donnait encore plus envie de le découvrir… Et cette couverture… Simple, claire et lumineux, qui nous inspire les vacances. Je l’ai trouvé parfaite !
Katherine Pancol (oui encore elle) s’est chargé de la préface dont voici deux extraits : « Commencer le roman de Sarah Maeght, c’est ne plus le lâcher. » - « Dès la première scène, vous êtes happé. ». Une très belle préface donnant le ton du livre : passionnant, endiablé et plein d’émotion !
Nous suivons Ella, une jeune prof de français de 24 ans. Elle habite avec son chéri Victor, avec qui elle est depuis le lycée à Paris, ils ont adopté Klaus, un poisson rouge estropié. Ils voulaient vivre ensemble une vie heureuse mais s’aperçoivent de certaines choses. Ella raconte son quotidien avec son amant, sa petite sœur, ses deux meilleurs amis Théo et Lou qui l’embarque dans des plans foireux où elle rencontre Cléo, jeune photographe dont elle va tomber amoureuse malgré elle. Elle raconte ses aventures de prof de français dans un collègue catholique de Paris, ses aventures avec ses amis, ses amants. Elle nous embarque dans un tourbillon de vie, de couleur et de gris qu’est sa vie de jeune femme de 24 ans qui ne sait pas très bien où elle va ni comment elle y va. Ella cherche qui elle est et où est sa place.
L’autrice nous emmène vraiment dans un tourbillon de vie, de couleur et d’émotion que je ne pensais pas ressentir à travers cette lecture. Je m’attendais à un roman léger et simple mais pas du tout : il est rempli de toutes ces choses qui arrive (ou pas) dans la tête d’un jeune entre 20 et 30 ans. En tournant la dernière page de ce livre, on apprend qu’il faut suivre ce que nous dit notre cœur, notre cerveau et notre instinct, il faut nous faire confiance et prendre des décisions pour nous, même si ça fait nous fait mal ou fait mal aux autres.
Ce livre est une vraie petite pépite, un véritable coup de cœur que je n’avais pas eu depuis le livre Le Passage de Justin Cronin.
« C’est où, le Nord ? Elle l’ignore. Mais elle y va gaiement. » Et on devrait tous y aller gaiement, comme ça vient.
Je l'avais lu il y a quelque temps mais après la lecture de son dernier livre, j'avais envie de relire ces livres, de me replonger dans l'univers de Musso, cet auteur que j'admire et que j'adore ! Alors je me suis dit, quoi de mieux que de relire son premier livre, ce que j'ai fait début août^^
Tout
comme ma première lecture de ce livre, j'ai été très prise par l'histoire de Nathan Del Amico, ce grand avocat New-Yorkais, très affecté par son divorce puis par l'arrivé de ce mystérieux médecin. On se demande qu'est-ce qui va se passer, pourquoi lui, comment cela va se finir...
J'adore le style d'écriture de Musso car il nous tient toujours en haleine jusqu'au bout, il nous surprend !
Malheureusement, il y a un point négatif que je peux avoir pour ce livre (et pour les suivants même cela s'est atténué sur les derniers romans), c'est que Nathan (et donc les autres personnages masculins) s'énerve trop vite et pour pas grand-chose et c'est énervant au bout d'un moment. Enfin, après avoir lu tous ses romans, je constate que son style d'écriture a évolué et tant mieux pour lui^^
Enfin, je termine par deux petits points :
Lorsque vous commencez du Musso, lisez tous ses livres ! Vous vous apercevez qu'ils sont tous liés d'une façon où d'une autre ! (Oui, nous retrouvons bien les personnages de Garrett Goodrich et de Bonnie (il me semble) dans d'autres de ses livres, je vous laisse deviner lesquels).
Et après... n'est pas un de mes coup de cœurs et ne fait pas parti de mon TOP 3 Musso, mais c'est du Musso comme je l'aime.
Ce livre se baladait depuis plusieurs mois (voir plusieurs années) dans ma maison, surement acheté par ma mère. J'en avais déjà entendu parler, mais où, je ne sais plus... Bref, ces derniers mois, j'avais enchainé des gros et moyennes lectures comme vous avez pu le constaté avec mes dernières
critiques, alors je me suis dit : "bon, c'est la fin de mon stage alors autant ne pas m'embêter avec une grosse lecture !" Je précise que j'ai lu ce livre fin juillet.
Cette lecture parle, comme vous avez pu le comprendre, de la vie d'un immeuble parisien où ne vivent que des femmes régies par La reine. Ces femmes ont toutes renoncées aux hommes pour des raisons différentes. Lorsque l'une d'elles quittent l'immeuble pour voyager en Inde et qu'une nouvelle locataire loue son appart' le temps de son séjour, la vie de l'immeuble s'en trouve basculée.
C'est un livre comme je peux les aimer. Simple, facile et sans prise de tête. On découvre la vie d'une petite communauté, sa vie, ses amours et ses emmerdes du quotidien. On rentre dans le passé de chacune des habitantes de l'immeuble, ce qui prend les 3/4 du livre, pour découvrir pourquoi et comment elles ont fini dans cet immeuble et renoncées aux hommes. Juliette, elle, aimerait trouver son prince charmant mais à 30 ans passé, elle n'en peut plus et elle est séduite par cette communauté de femmes. Elle veut leurs faire comprendre qu'on peut trouver l'amour, même s'il se fait attendre, même si on est tombé sur la mauvaise personne, elle en doute mais veut se prouver le contraire. Finalement, elles vont toutes en apprendre davantage sur elles-mêmes pendant cette cohabitation spéciale, elles vont sortir grandis de ce voyage.
Sérieusement, je pourrais m'y sentir bien dans cette communauté :) En somme, c'est une belle petite lecture agréable et rapide à lire.
Je dois vous dire que je suis conquise par la plume de Guillaume Musso depuis quelques années déjà, depuis son roman 7 ans après… que j’avais reçu pour mes 17 ans. En trois ans, j’ai acheté et lu tous ses romans. Alors, je devais bien évidement acheter ce nouveau livre de Musso, j’ai
mis un peu de temps mais j’ai finit pas l’acheter^^ le vendredi 15 juillet, je suis sortie de « chez moi » (en vrai j’étais partie en weekend en Bretagne chez un ami) pour passer au Leclerc (je ne connaissais pas le chemin pour aller à la librairie de la ville où j’étais). Je ne savais pas quel livre je voulais prendre et puis… je l’ai vu trôner au milieu des autres best-sellers du moment et je me suis dit que c’était l’occasion ! Je l’ai acheté, je suis rentré et je me suis posé dans le jardin et je l’ai lu et finit 2 jours plus tard ! Et je ne regrette absolument pas de l’avoir pris sur un coup de tête !
Ce livre est à la hauteur de l’excellente plume de Musso, une vraie pépite comme tous ses autres romans. Le genre de livre que l’on ne peut lâcher avant le dénouement. Le genre de livre que nous donne Guillaume Musso depuis son premier livre (Et après…).
Comme à chaque fois, je ne me serais jamais douté de la fin. Le suspens était au rdv, les rebondissements aussi. Les nouveaux éléments arrivent les uns après les autres, faisant la lumière sur certaines énigmes mais apportaient d’autres questions… Tout s’enchaine très vite, on n’a quasiment pas le temps de souffler qu’on part déjà dans une nouvelle direction, une nouvelle piste. Et tout le long de l’histoire, je me suis demandé qui était vraiment cette Fille de Brooklyn, qu’est-ce qui lui était arrivé par le passé et aujourd’hui, pourquoi et comment elle s’était retrouvée dans cette situation. Comment Raphaël, son fiancé, allait la retrouver, en qui pouvait-il avoir confiance pour ça.
Enfin, Guillaume Musso me surprend une nouvelle fois dans ce livre. Je ne suis pas déçu du voyage, loin de là ! C’est un véritable coup de cœur, quasiment comme à chaque fois avec cet auteur.
J’ai découvert ce livre à mon stage et au début, je voulais l’offrir à quelqu’un mais après relecture du résumé et lecture des premières pages, il me fallait le lire et découvrir ce qui arrivait à Ariane D. ! J’ai dévoré ce livre en 4 jours (samedi 9 – mardi 12 juillet) !
On
rencontre une jeune fille du XXIe, Ariane D. une fashonista, journaliste de mode à Paris, toujours habillé en Chanel, Louboutin et autres marques de luxe. Il va lui arriver une incroyable aventure puisqu’elle va plonger en plein cœur du XVIe siècle, auprès de ses ancêtres, et deviendra la grande sœur d’Henriette, une jeune femme d’une vingtaine d’année avec qui la jeune femme vivra des aventures rocambolesque (comme assister au bûcher d’un hérétique où elle ira sans autorisation, se bourrer la gueule avec des mauvais vins…). Elle rencontrera de grands personnages de l’époque comme François 1e (dont elle deviendra en quelque sorte l’une de ses maîtresses), sa mère (Louise de Savoie), sa sœur (Marguerite) ou Diane de Poitiers.
Ce que j’ai adoré dans ce livre, ce sont les dialogues à mourir de rire par moment ! Car il y a un mélange de vieux français de la part des personnages et actuel de la part d’Ariane, ce qui donne des mélanges assez épiques ! Surtout qu’Ariane apprend peu à peu à parler le vieux français mais rien ne l’empêche de garder son parlé de 2015, qui nous amène à des échanges variés où des insultes des deux époques se mélange sans aucun souci, par exemple. Et comme Ariane a un certain caractère bien trempé, elle tombe souvent dans des intrigues de la cour et des situations remplis de rebondissements, embarrassantes, parfois humiliantes pour elle et haut en couleur !
Je peux dire qu’avec Ariane, Henriette, François 1e et toute la clique, on ne s’ennuie pas une seconde ! Tout s’enchaine à une vitesse folle et on n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort qu’il lui arrive d’autres malheurs ou bonheur !
Alors, si vous voulez rire et voyager dans le temps, tout en apprenant des petits faits historiques, je vous le conseille vivement.
J’ai découvert ce livre à mon stage et au début, je voulais l’offrir à quelqu’un mais après relecture du résumé et lecture des premières pages, il me fallait le lire et découvrir ce qui arrivait à Ariane D. ! J’ai dévoré ce livre en 4 jours !
On rencontre une jeune fille du XXIe,
Ariane D. une fashonista, journaliste de mode à Paris, toujours habillé en Chanel, Louboutin et autres marques de luxe. Il va lui arriver une incroyable aventure puisqu’elle va plonger en plein cœur du XVIe siècle, auprès de ses ancêtres, et deviendra la grande sœur d’Henriette, une jeune femme d’une vingtaine d’année avec qui la jeune femme vivra des aventures rocambolesque (comme assister au bûcher d’un hérétique où elle ira sans autorisation, se bourrer la gueule avec des mauvais vins…). Elle rencontrera de grands personnages de l’époque comme François 1e (dont elle deviendra en quelque sorte l’une de ses maîtresses), sa mère (Louise de Savoie), sa sœur (Marguerite) ou Diane de Poitiers.
Ce que j’ai adoré dans ce livre, ce sont les dialogues à mourir de rire par moment ! Car il y a un mélange de vieux français de la part des personnages et actuel de la part d’Ariane, ce qui donne des mélanges assez épiques ! Surtout qu’Ariane apprend peu à peu à parler le vieux français mais rien ne l’empêche de garder son parlé de 2015, qui nous amène à des échanges variés où des insultes des deux époques se mélange sans aucun souci, par exemple. Et comme Ariane a un certain caractère bien trempé, elle tombe souvent dans des intrigues de la cour et des situations remplis de rebondissements, embarrassantes, parfois humiliantes pour elle et haut en couleur !
Je peux dire qu’avec Ariane, Henriette, François 1e et toute la clique, on ne s’ennuie pas une seconde ! Tout s’enchaine à une vitesse folle et on n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort qu’il lui arrive d’autres malheurs ou bonheur !
Alors, si vous voulez rire et voyager dans le temps, tout en apprenant des petits faits historiques, je vous le conseille vivement.
J’ai eu ce livre pour mes 19 ans, offert par ma meilleure amie qui ne savait pas quoi m’offrir, qui ne s’était pas casser la tête et qui m’avait directement demandé ce que je voulais. Je lui avais alors demandé ce livre car j’adore les livres de Michel Bussi et il me manquait celui-là,
je ne savais pas ce qu’il allait donner puisque je ne savais même pas alors de quoi il parlait ! Alors, j’ai mis longtemps avant de le commencer, très longtemps puisqu’elle me l’a offert en septembre et que je l’ai lu en juin (il me semble)^^ ! Mais je ne suis pas déçu du voyage, sérieusement ! Vous voulez savoir pourquoi ?
C’est du Michel Bussi tout craché ! Nous avons deux personnages en apparence sans histoire, un petit garçon de 3 ans et sa maman, qui embarquent en avion. Rien de suspect, une cavale est en cours dans la ville mais elle ne semble pas concerner ces deux personnes-là, quoi que… Puis nous rencontrons l’enquêtrice qui se penche sur l’affaire de la cavale (un braquage ayant mal tourné), il s’agit de Marianne Augresse (drôle de nom, j’ai eu du mal avec). On l’a suivi sur sa course contre la montre et puis… On retourne quatre jours auparavant. Et là, les choses se mettent en place petit à petit. On suit en parallèle l’histoire policière d’Alexis Zerda, l’auteur du braquage et l’histoire singulière du petit Malone dont seul son psychologue scolaire croit. Rien en apparence ne laisse imaginer la suite des événements, comme pour les autres récits de Bussi. Je ne m'étendrais pas plus pour vous laisser la surprise jusqu'au bout ! Lisez-le si vous voulez savoir ce qui est arrivé à Malone, pourquoi il raconte que sa maman n'est pas sa vraie maman alors que tout le prouve, pourquoi Alexis Zerda s'est retrouvé à faire un braquage et est en cavale, et surtout, quel est le lien entre Malone et Alexis... ?
Un bon récit policier à la Michel Bussi comme je les aime ! Je n’ai pas grand-chose de mal à dire sur ce livre, peut-être juste des petits moments trop lent ou trop rapide et des petits moments où je n’ai pas tout suivi de comment on en est arrivé là. Autre petite critique négative : on peut vite s’embrouiller sur la fin si on n’a pas tout compris.
Bien évidemment que je vous le conseille !
Ce livre est une petite lecture très intéressante à lire à condition d'aimer la série La Sélection. Il est vraiment rapide à bouquiner et je me suis rapidement pris à l'histoire. de plus, nous ne sommes pas obligés de lire le tome 1 des Histoires Secrètes pour comprendre puisqu'il s'agit de
courtes nouvelles à chaque fois, ce qui est vraiment bien !^^ Enfin, pensez à avoir lu au moins les trois premiers tomes de la série initiale pour comprendre la deuxième nouvelle (La Préférée) puisqu'il s'agit du point de vue de Marlee et cela vous spoilera quelques éléments du tome trois de la Sélection !
Comme je le disais plus haut, je trouve ce livre vraiment très intéressant car, dans la première nouvelle, on revient sur l'histoire des parents de Maxon, au travers du point de vue d'Amberly. Nous y découvrons une autre sélection avec d'autres sélectionnées et une autre histoire d'amour. Ainsi, nous pouvons mieux comprendre l'histoire d'amour d'Amberly et de Clarkson. Et la deuxième nouvelle raconte l'histoire d'amour de Marlee et de son prince charmant. Nous y voyons plus clair sur ses motivations, sa vision de la Sélection, de son expérience et de son histoire au palais. de ce fait, nous comprenons ses choix et ses motivations. Cela permet vraiment d'éclaircir des zones d'ombres sur Amberly et Marlee. Et puis, les bonus de fin sont juste parfait et permet bien d'assouvir notre curiosité !
Pour résumer, ce petit livre n'est en aucun cas superflu ! Il est bien écrit, dans le même ton que l'histoire principal, la même simplicité, plein de couleur, de mini-suspense et de révélation. J'ai vraiment apprécié ma lecture.
Je suis tombé follement amoureuse de cette histoire dès que j’ai lu le résumé. A partir du moment où j’ai pu le lire (un ami me l’a prêté), je me suis plongé dedans sans me douter que cette lecture ne me laissera pas indemne !
Ce livre parle d’un futur un peu apocalyptique, où tout
débute aujourd’hui en la personne d’Amy. On y découvre les histoires de Jeannette, la mère d’Amy, d’une équipe du FIB : les co-équipiers Wolgast et Doyle, Syke et les autres, puis de Carter et Babcock, deux prisonniers à mort sauvé par ces agents du FBI, et de Sœur Lacey Antoinette Kudoto. Tant d’histoires différentes dont j’avais du mal à faire le lien au début. Mais au fil des pages, nous nous apercevons que leur destin est lié. Le FBI organise le projet NOÉ, qui consiste à détruire un virus ; pour cela, ils utilisent Douze cobayes (dont Babcock, le Premier, et Carter, le Douze), afin de leur injecter un traitement. Ce projet est totalement confidentiel.
A la fin de leur histoire, nous découvrons de nouveaux personnages dans un autre décor et une autre ambiance. Nous sommes une centaine d’années après les faits, dans une colonie qui a survécu malgré eux au virus. Ils pensent être les seuls à survivre, ils ne savent pas ce qui s’est passé, ni ce que sont exactement les « Viruls » sauf que ces derniers étaient des êtres humains avant d’être contaminé. Les membres de la communauté vivent sans faire d’histoire, en attendant l’Armée, qui leur a promis de revenir les aidé, au moment de la création de la communauté... jusqu’au jour où une jeune Marcheuse débarque dans la Colonie. A partir de là, il faut prendre des décisions et vite car les ressources diminuent rapidement et les esprits chauffent, les habitants se révoltent. Alors, un groupe de jeune décide de savoir ce qui est arrivé à la jeune fille, pensant qu’elle est la clé à ce qui s’est passé 100 ans auparavant et à tous leurs problèmes. De là une formidable quête commence.
C’est une très grosse lecture, un grand défi que je me suis lancé là puis que j’ai eu la version poche avec 1265 pages à lire, une première pour moi ! Ce défi, je l’ai réussi en un mois pile, puisque je l’ai commencé la veille des vacances d’hiver, le 19 février et je l’ai fini le 18 mars. Je suis vraiment contente de cette lecture et de moi d’avoir pu lire aussi rapidement un tel livre tout en gérant mes cours ! J’ai eu très peur de me lancer dans ce livre, je ne savais pas où ça allait me mener. Mais je me dis que ça valait vraiment le coup tellement ce livre est beau et superbement bien écrit. C’est une très belle lecture. Ce livre m'a sortie de ma grosse panne de lecture !
Coup de cœur – Je vous conseille ce livre à 100%
Avant de lire ce roman, je connaissais déjà l’autrice, son style d’écriture simple et explicite et son univers très personnel grâce à sa série culte, Les Chevaliers d’Emeraude, ainsi qu’à ses autres séries, A.N.G.E, Les Ailes d’Alexanne et Les Héritiers d’Enkidiev. Je n’ai pas
été surprise alors par la construction de l’histoire de Terra Wilder et par le fait que j’ai été captivée par celle-ci comme je l’ai été pour ses autres séries.
Ce livre m’a tout de même particulièrement surprise dans l’histoire elle-même. Au début, l’autrice nous laisse croire que nous savons tout du personnage principal, c’est-à-dire d'un homme sans histoire ayant eu un accident de la route qui a coûté la vie à sa femme, Sarah, cinq ans plus tôt et qu’il veut se reconstruire loin de sa vie d’avant. Puis au fur et à mesure que l’histoire avance, à peu près à partir du quart du livre (150-160 pages environs), nous découvrons une autre facette de la vie et du caractère de Terra Wilder, puis encore une autre, puis une autre, puis une autre… Au final, nous apprenons que Terra Wilder, avant son accident de voiture, était astrophysicien à la NASA, qu’avec ça, il appartient à un très grand jeu de rôle au Texas à propos de la Table Ronde du Roi Arthur (il en est le roi), puis qu’il est devenu un ange gardien afin de changer son karma en réparant le mal qu’il a fait dans ses vies antérieures.
Bref, au fur et à mesure que j’avançais dans les aventures de Terra Wilder, celles-ci devenaient nombreuses et un peu fouillis ! Mais si on suit bien l’histoire et qu’on persévère, il est tout à fait possible de suivre la pensée de l’autrice malgré le côté un peu « WTF » et bizarre du livre. Voilà pour l’histoire.
Durant cette histoire, plutôt confuse, la romancière avance des théories et des valeurs que nous pouvons toujours appliquer dans notre vie de tous les jours. Sa théorie est celle du non-étiquetage qui revient tout au long de l’intrigue. Cette théorie nous est présentée par Terra Wilder lorsqu’il donne son premier cours de philosophie à ses élèves dans le premier chapitre :
" - Comment gagniez-vous votre vie, alors ?
- Je ne répondrai à cette question qu’une fois que nous aurons eu le cours sur l’étiquetage.
- L’étiquetage ? répéta une fille. Avez-vous peur que nous nous fassions une fausse idée de vous ?
- C’est ce que je crains, oui.
- Mais ça ne changera rien à qui vous êtes ?
- Non, mais cela pourrait orienter vous opinion sur moi. Je préférerais, pour l’instant, n’êtes qu’un simple professeur de philosophie. Lorsque nous venons au monde, nous sommes purs comme de l’eau de source, puis notre famille nous transmet ses propres valeurs et notre eau commence à prendre une certaine couleur. Nous adoptons également certains points de vue de nos amis et nous sommes influencés par ce que nous entendons dans les médias.
- C’est pour cette raison que personne ne perçoit les choses de la même façon. Nos eaux sont de différentes couleurs.
- Et vous êtes ici pour les rendre toutes pareilles ?
- Pas du tout. C’est justement notre diversité qui rend la Terre si intéressante."
Les valeurs avancées dans le roman sont diverses, donc il se peut que j’en oublie, mais l’auteure nous délivre des valeurs fortes comme celle de l’entraide ; de la camaraderie, la solidarité, le respect entre les hommes - femmes, enfants - adultes et entre cultures, peuples et religions, elle prône l’amour quel que soit l’âge (Terra et sa nouvelle épouse ont environs 20 ans d’écart), la religion, etc…
Enfin, côté personnages, Anne Robillard nous en propose une petite foule, comme pour chacun de ses romans, tous aussi attachants que gentils ou méchants. Ils ont chacun leur caractère malgré le fait qu’il ne change pas pendant l’histoire, sauf celui de Terra, ce qui est dommage en sachant que l’intrigue se déroule sur plus d’un an et demi. Les personnages sont aussi nombreux, ce qui peut perdre un peu le lecteur qui ne va pas forcément se rappeler de tous. Mais dans l’ensemble, les personnages ont tous leurs importances dans l’histoire.
Pour conclure, j’ai aimé lire ce livre, j’ai été captivée par l’histoire mais un peu déçue par rapport au fait qu’il part un peu dans tous les sens.
Je vous le conseille vivement tout de même.
Comment vous dire que j’ai dévoré cette dystopie ? Je dois être accro aux dystopies puisque j’ai eu la même attraction pour Hunger Games et La Sélection !
L’histoire et les personnages sont addictifs malgré un petit semblant de déjà-vu si on a déjà lu La Sélection ou Hunger Game.
Je veux dire que le récit d’América Singer et de Violet Lasting se ressemblent dans le fait qu’on retire une jeune fille à sa famille pour l’envoyer dans la royauté pour une tâche bien précise : ici pour être Mère-Porteuse dans une famille de la dynastie, dans un futur sombre, dans La Sélection pour être choisi par le prince afin d’être la future reine. Malgré tout, l’histoire de Violet est passionnante et très bien écrite. Le genre d’histoire qui vous prend aux tripes et qui ne vous lâche plus tant que vous ne l’avez pas fini.
Les personnages sont touchants et attachants, que ce soit Violet ou la Duchesse. Ils ont chacun un caractère bien à eux, imprévisibles et différents. J’ai été particulièrement conquise par le personnage de Violet, elle est si touchante, insouciante par moment, belle et forte que je ne pouvais que l’aimer ! L’auteure a créé une petite perle en créant son personnage principal.
Ce livre a tout pour plaire malgré quelques points négatifs. L’auteure a une très belle plume. L’histoire contient de bons éléments qui marche : l’amitié, l’amour (entre Violet et Ash), une cruauté infernale (les Mères-Porteuses sont tenues en laisse), la trahison, le suspense… Les personnages sont bien présents et à leurs places. Malheureusement, certains passages traînent un peu en longueur et la fin arrive trop rapidement, on ne s’y attend pas. Je suis resté sur ma faim sur la fin. J’ai hâte de commencer le tome 2 pour découvrir la suite des aventures de Violet, de savoir comment elle va évoluer, si elle va s’en sortir ou non et comment.
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise est un roman de Dai Sijie, publié en 2000 chez Folio. C’est un roman dont l’action se déroule dans une région reculée de la Chine pendant la période de la Révolution Culturelle de Mao Zedong, visant principalement les intellectuels comme les parents des
deux personnages principaux, étant dentiste et médecins très réputés. Les deux personnages principaux sont amis d’enfance et ont 17 et 18 ans. Tout débute en 1971, où le narrateur de 17 ans est envoyé avec son meilleur ami Luo, 18 ans, dans la montagne du Phoenix du Ciel, dans la province du Sichuan en Chine pour se faire « rééduquer » par les paysans de cette montagne. La cause de cet « exil » est le fait qu’ils sont considérés comme des intellectuels. Durant leur séjour en exil, ils vont rencontrer le célèbre tailleur de la montagne et sa fille. Ces rencontres vont changer la donne puisqu’ils vont tomber amoureux de cette Petite Tailleuse chinoise. Un autre « rééduqué », le Binoclard, prête aux deux amis un livre « interdit », Ursule Mirouët de Balzac, contre un service rendu. Ce prêt est un autre tournant dans la rééducation de ces deux jeunes amis puisqu’ils ont soif de ces lectures interdites et volent au Binoclard, ses livres interdits afin de se cultiver et cultiver la Petite Tailleuse chinoise…
Comment Balzac et la Petite Tailleuse chinoise met-t-il en avant la thématique de l’exil ?
Tout d’abord, nous allons parler de l’exil, par rapport au déracinement des origines et à l’épreuve qu’elle représente. Puis nous parlerons de ce que peut apporter l’exil, tel un renouveau.
Dans ce livre, l’exil se fait au sein même du pays chinois. Les deux jeunes personnages sont contraints de quitter leur ville natale pour les montagnes chinoises comme beaucoup de jeunes rééduqués comme eux. Luo et son meilleur ami habitaient en ville. Leurs parents étaient des « intellectuels », c’est-à-dire qu’ils étaient médecins : pneumologue et spécialiste des maladies parasitaires pour les parents du narrateur et dentiste réputé pour le père de Luo. Ces trois personnes sont des « ennemis du peuple ». De ce fait, ces deux jeunes garçons sont contraints à l’exil dans les campagnes chinoises. « Des millions de jeunes nous avaient précédés, et des millions allaient nous succéder. » dit le narrateur au début de l’histoire. Ce choix politique est vu comme un arrachement des origines pour ces jeunes « intellectuels » qui sont déracinés de leurs villes d’origine et arraché à leurs familles. Cet exil forcé confronte le narrateur et son ami, Luo, à un « nouveau peuple », une « nouvelle » culture qu’ils ne connaissent pas. Ils sont donc forcés de s’adapter à ce monde différent pour eux. C’est un choc pour ces deux jeunes compères surtout qu’ils ne sont pas reçus correctement dans ce village reculé de la montagne du Phoenix du Ciel. Les deux personnages principaux doivent s’adapter à cet environnement hostile et différent. Il s’agit d’une épreuve vers un monde nouveau. Mais malgré cet exil forcé dans un endroit hostile et différent du leur, l’exclusion des deux jeunes garçons leurs permet aussi de grandir, de mûrir et d’avoir une vision différente du monde.
Il s’agit aussi d’une possibilité d’un nouvel avenir qui peut leur permettre de grandir et de mûrir à travers les différentes épreuves qui leurs arrive. Ils sont confrontés au sexe opposé en la présence de la Petite Tailleuse chinoise, les premières amours, les premières peines de cœurs, à l’amour... Mais aussi confrontés à la confiance des uns envers les autres, au défi, à la honte ou au mépris du genre humain, par le biais des différents personnages qu’ils sont amenés à rencontrer tel le Binoclard, le vieux meunier reclus dans sa montagne ou encore le vieux pasteur de la ville voisine. Cet exil est donc formateur pour ces deux jeunes de 17 et 18 ans.
Et surtout, cet exil de la ville aux campagnes chinoise durant les années 70’ permet à Luo et son meilleur ami de se construire et de s’instruire davantage. C’est aussi un renouveau pour ces deux jeunes garçons. C’est un nouveau départ pour eux, comme une nouvelle renaissance. Ce livre de Dai Sijie met bien en avant la thématique de l’exil dans la mesure où l’auteur réussit à montrer différents aspects de l’exil.
Ce récit démontre bien l’arrachement aux origines et à la famille, l’épreuve que cela représente et que cette épreuve est finalement pris comme un nouveau départ, un renouveau dans la vie des exilés. Par Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, Dai Sijie nous donne un véritable récit de vie bouleversant et prenant.
Merci d'avoir lu l'article jusqu'au bout. Il s'agit donc de ma première chronique sur ce blog, j'espère que ça vous a plu ! C'est un devoir préparé pour un cour de Culture Générale de mon BTS édition
“Cette histoire n'est pas une tragédie.
Mais elle a commencé comme temps de tragédies - de manière atrocement tranquille, par un événement banal, familier, sans éclat. Elle a commencé par un coup frappé à la porte.”
Je remercie Babelio et les Éditions Flammarion pour l'envoi de ce
service presse. Cette histoire est celle d’une mère américaine de quatre enfants. Son dernier enfant est une fille transgenre, c’est-à-dire qu’elle a été assignée garçon à sa naissance mais est fille. Cette enfant a su très tôt quel est son genre. Cette histoire est le témoignage de sa mère, sa famille, c’est une lettre d’amour d’une mère à son enfant et à ses trois aînés. Ce témoignage puissant et poignant nous emmène dans le Sud des Etats-Unis puis dans le Nord, nous raconte à la fois un récit intime mais sociétal. L’autrice mêle son témoignage et beaucoup d’informations, de faits de société, de chiffres, de définitions autour de la transidentité, rendant ce livre à mi-chemin entre un témoignage et un essai sur les personnes transgenres.
Ce livre est un chamboulement total, il remet beaucoup de choses en question, nous fait poser énormément de questions tout au long du récit, avec une écriture fluide et inclusive.
Un livre bienveillant et plein d’humanité.
Le poids de la couleur rose , c'est le poids de la féminité.
Les codes de la société et les messages qu'elle envoie ne sont pas fait pour mettre à l'aise les jeunes filles . Bien sûr cela tend à changer et ce genre de livre est utile pour les jeunes filles .
On suit le parcours et la réflexion
de Rosalie qui va traverser bien des déboires avant de trouver en elle, grâce à son amie , sa maman et les figures mâles bienveillantes ( oui ne faisons pas une généralité de la goujaterie) de trouver en elle donc la force d'être qui elle est et de s'affirmer en tant que jeune fille.
Un livre court qui se lit vite mais qui dit beaucoup .
Frangine, c’est l’histoire de Joachim et Pauline, frère et sœur, il a 17 ans et est en Terminale, elle a 14 ans et rentre en Seconde. Ils ont tout d’une famille parfaite, à la différence qu’ils ont deux mamans qui les aiment d’un amour inconditionnel et les ont élevé dans l’amour,
la tolérance et la bienveillance. Joachim raconte leur histoire, il s’en est toujours bien sorti. Ce n’est pas le cas pour Pauline à l'arrivée du lycée ; où ses camarades l’a malmène, certaines de ses amies l’abandonne. Pauline, d’habitude si joyeuse, se renferme et dégringole. Forcément, cela se ressent dans la famille et bouscule les choses.
Marion Brunet aborde le sujet de l’homoparentalité et du harcèlement scolaire avec justesse. Elle montre la complexité des rapports entre cette famille unie mais en décalage avec le reste de la société, que ce soit à l’école avec les camarades et les professeurs des enfants, mais aussi avec le reste de la famille, notamment avec les grands-parents. Certains acceptent, d’autres rejettent et certains ont du mal à comprendre mais ne disent rien. Le contraste entre Joachim qui le vit très bien et arrive à se faire respecter et sa sœur Pauline qui se renferme, ne veut pas faire plus de vague est bien mis en avant dans ce livre.
Un récit fort sur la tolérance, l’acceptation de la différence, le respect des choix des autres ; avec une pointe de tendresse et d’humour propre à l’autrice.
Une très bonne lecture pour ma part !