Un premier roman magnifique, nourri d'imaginaires qui peuplent les cimes et de métaphores, buriné d'histoires laminées au vent qui façonnent les destinées.
On y chemine cramponné à un petit bout de corde, peuplé de rêves, de chants, de désirs comme de présences qui traversent l'horizon glacé, noyé d'absolu.
On y arpente des recoins d'étendue blanche, des abris où s'brûler la gorge, des vires et des nuées de solitudes, ces ombres et ces lumières qui se reflètent dans le creux de la roche.
Le bord du monde est vertical, une échappée, une ascension, qui renferme ce petit
brin de magie qui vous transporte, à l'écart du monde et du temps, au pied de La Grande, dans les brûlures de l'hiver et les crocs d'une nuit glaciale, dans l'infini qui se dessine comme le chemin d'une cordée initiatique traversant des contrées intérieures et des paysages qui tutoient l'ivresse des sommets et ses questions sans réponses.
Simon Parcot, en funambule magnifique, signe une parabole somptueuse de poésie ciselée , comme de clins d'œil, sur les crêtes et les mystères qui agitent l'existence, les songes abrités des grands sommets.
Quel beau roman scintillant d'échos, d'hommages, qui résonnent d'entre les parois.
Un magnifique hommage à la montagne
Quel beau texte que celui que nous offre Simon Parcot pour son premier roman !
On chemine aux côté de la cordée, on escalade, on porte le matériel, on chante, on boit, on écoute les histoires et les légendes et on affronte les tempêtes de neige avec eux... on rit, on est ému, on tremble, on pleure...
Un texte plein de poésie pour cette grande Ascension.
Une très belle découverte pour cette rentrée littéraire.