Avant de lire ce roman, je connaissais déjà l’autrice, son style d’écriture simple et explicite et son univers très personnel grâce à sa série culte, Les Chevaliers d’Emeraude, ainsi qu’à ses autres séries, A.N.G.E, Les Ailes d’Alexanne et Les Héritiers d’Enkidiev. Je n’ai pas été surprise alors par la construction de l’histoire de Terra Wilder et par le fait que j’ai été captivée par celle-ci comme je l’ai été pour ses autres séries.
Ce livre m’a tout de même particulièrement surprise dans l’histoire elle-même. Au début, l’autrice nous laisse
croire que nous savons tout du personnage principal, c’est-à-dire d'un homme sans histoire ayant eu un accident de la route qui a coûté la vie à sa femme, Sarah, cinq ans plus tôt et qu’il veut se reconstruire loin de sa vie d’avant. Puis au fur et à mesure que l’histoire avance, à peu près à partir du quart du livre (150-160 pages environs), nous découvrons une autre facette de la vie et du caractère de Terra Wilder, puis encore une autre, puis une autre, puis une autre… Au final, nous apprenons que Terra Wilder, avant son accident de voiture, était astrophysicien à la NASA, qu’avec ça, il appartient à un très grand jeu de rôle au Texas à propos de la Table Ronde du Roi Arthur (il en est le roi), puis qu’il est devenu un ange gardien afin de changer son karma en réparant le mal qu’il a fait dans ses vies antérieures.
Bref, au fur et à mesure que j’avançais dans les aventures de Terra Wilder, celles-ci devenaient nombreuses et un peu fouillis ! Mais si on suit bien l’histoire et qu’on persévère, il est tout à fait possible de suivre la pensée de l’autrice malgré le côté un peu « WTF » et bizarre du livre. Voilà pour l’histoire.
Durant cette histoire, plutôt confuse, la romancière avance des théories et des valeurs que nous pouvons toujours appliquer dans notre vie de tous les jours. Sa théorie est celle du non-étiquetage qui revient tout au long de l’intrigue. Cette théorie nous est présentée par Terra Wilder lorsqu’il donne son premier cours de philosophie à ses élèves dans le premier chapitre :
" - Comment gagniez-vous votre vie, alors ?
- Je ne répondrai à cette question qu’une fois que nous aurons eu le cours sur l’étiquetage.
- L’étiquetage ? répéta une fille. Avez-vous peur que nous nous fassions une fausse idée de vous ?
- C’est ce que je crains, oui.
- Mais ça ne changera rien à qui vous êtes ?
- Non, mais cela pourrait orienter vous opinion sur moi. Je préférerais, pour l’instant, n’êtes qu’un simple professeur de philosophie. Lorsque nous venons au monde, nous sommes purs comme de l’eau de source, puis notre famille nous transmet ses propres valeurs et notre eau commence à prendre une certaine couleur. Nous adoptons également certains points de vue de nos amis et nous sommes influencés par ce que nous entendons dans les médias.
- C’est pour cette raison que personne ne perçoit les choses de la même façon. Nos eaux sont de différentes couleurs.
- Et vous êtes ici pour les rendre toutes pareilles ?
- Pas du tout. C’est justement notre diversité qui rend la Terre si intéressante."
Les valeurs avancées dans le roman sont diverses, donc il se peut que j’en oublie, mais l’auteure nous délivre des valeurs fortes comme celle de l’entraide ; de la camaraderie, la solidarité, le respect entre les hommes - femmes, enfants - adultes et entre cultures, peuples et religions, elle prône l’amour quel que soit l’âge (Terra et sa nouvelle épouse ont environs 20 ans d’écart), la religion, etc…
Enfin, côté personnages, Anne Robillard nous en propose une petite foule, comme pour chacun de ses romans, tous aussi attachants que gentils ou méchants. Ils ont chacun leur caractère malgré le fait qu’il ne change pas pendant l’histoire, sauf celui de Terra, ce qui est dommage en sachant que l’intrigue se déroule sur plus d’un an et demi. Les personnages sont aussi nombreux, ce qui peut perdre un peu le lecteur qui ne va pas forcément se rappeler de tous. Mais dans l’ensemble, les personnages ont tous leurs importances dans l’histoire.
Pour conclure, j’ai aimé lire ce livre, j’ai été captivée par l’histoire mais un peu déçue par rapport au fait qu’il part un peu dans tous les sens.
Je vous le conseille vivement tout de même.
C’est justement notre diversité qui rend la Terre si intéressante.
Avant de lire ce roman, je connaissais déjà l’autrice, son style d’écriture simple et explicite et son univers très personnel grâce à sa série culte, Les Chevaliers d’Emeraude, ainsi qu’à ses autres séries, A.N.G.E, Les Ailes d’Alexanne et Les Héritiers d’Enkidiev. Je n’ai pas été surprise alors par la construction de l’histoire de Terra Wilder et par le fait que j’ai été captivée par celle-ci comme je l’ai été pour ses autres séries.
Ce livre m’a tout de même particulièrement surprise dans l’histoire elle-même. Au début, l’autrice nous laisse croire que nous savons tout du personnage principal, c’est-à-dire d'un homme sans histoire ayant eu un accident de la route qui a coûté la vie à sa femme, Sarah, cinq ans plus tôt et qu’il veut se reconstruire loin de sa vie d’avant. Puis au fur et à mesure que l’histoire avance, à peu près à partir du quart du livre (150-160 pages environs), nous découvrons une autre facette de la vie et du caractère de Terra Wilder, puis encore une autre, puis une autre, puis une autre… Au final, nous apprenons que Terra Wilder, avant son accident de voiture, était astrophysicien à la NASA, qu’avec ça, il appartient à un très grand jeu de rôle au Texas à propos de la Table Ronde du Roi Arthur (il en est le roi), puis qu’il est devenu un ange gardien afin de changer son karma en réparant le mal qu’il a fait dans ses vies antérieures.
Bref, au fur et à mesure que j’avançais dans les aventures de Terra Wilder, celles-ci devenaient nombreuses et un peu fouillis ! Mais si on suit bien l’histoire et qu’on persévère, il est tout à fait possible de suivre la pensée de l’autrice malgré le côté un peu « WTF » et bizarre du livre. Voilà pour l’histoire.
Durant cette histoire, plutôt confuse, la romancière avance des théories et des valeurs que nous pouvons toujours appliquer dans notre vie de tous les jours. Sa théorie est celle du non-étiquetage qui revient tout au long de l’intrigue. Cette théorie nous est présentée par Terra Wilder lorsqu’il donne son premier cours de philosophie à ses élèves dans le premier chapitre :
" - Comment gagniez-vous votre vie, alors ?
- Je ne répondrai à cette question qu’une fois que nous aurons eu le cours sur l’étiquetage.
- L’étiquetage ? répéta une fille. Avez-vous peur que nous nous fassions une fausse idée de vous ?
- C’est ce que je crains, oui.
- Mais ça ne changera rien à qui vous êtes ?
- Non, mais cela pourrait orienter vous opinion sur moi. Je préférerais, pour l’instant, n’êtes qu’un simple professeur de philosophie. Lorsque nous venons au monde, nous sommes purs comme de l’eau de source, puis notre famille nous transmet ses propres valeurs et notre eau commence à prendre une certaine couleur. Nous adoptons également certains points de vue de nos amis et nous sommes influencés par ce que nous entendons dans les médias.
- C’est pour cette raison que personne ne perçoit les choses de la même façon. Nos eaux sont de différentes couleurs.
- Et vous êtes ici pour les rendre toutes pareilles ?
- Pas du tout. C’est justement notre diversité qui rend la Terre si intéressante."
Les valeurs avancées dans le roman sont diverses, donc il se peut que j’en oublie, mais l’auteure nous délivre des valeurs fortes comme celle de l’entraide ; de la camaraderie, la solidarité, le respect entre les hommes - femmes, enfants - adultes et entre cultures, peuples et religions, elle prône l’amour quel que soit l’âge (Terra et sa nouvelle épouse ont environs 20 ans d’écart), la religion, etc…
Enfin, côté personnages, Anne Robillard nous en propose une petite foule, comme pour chacun de ses romans, tous aussi attachants que gentils ou méchants. Ils ont chacun leur caractère malgré le fait qu’il ne change pas pendant l’histoire, sauf celui de Terra, ce qui est dommage en sachant que l’intrigue se déroule sur plus d’un an et demi. Les personnages sont aussi nombreux, ce qui peut perdre un peu le lecteur qui ne va pas forcément se rappeler de tous. Mais dans l’ensemble, les personnages ont tous leurs importances dans l’histoire.
Pour conclure, j’ai aimé lire ce livre, j’ai été captivée par l’histoire mais un peu déçue par rapport au fait qu’il part un peu dans tous les sens.
Je vous le conseille vivement tout de même.