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Après L’assassin royal, je continue ma découverte de la Fantasy et je me régale ! Je pensais bien que Le Nom du Vent saurait me plaire, mais je n’avais pas imaginé à quel point j’adorerais ma lecture : c’est un beau coup de cœur comme je n’en ai pas eu depuis longtemps. Le genre de livres où on se dit, en tournant la page 781, qu’on en aurait bien lu 800 de plus. Et pourtant, au début, j’avais eu peur des longueurs, du temps que mettait l’action à démarrer, mais finalement, j’ai apprécié chaque page comme il se doit. Je me rends compte que la Fantasy est un genre
qui me convient parfaitement et j’attends toutes vos recommandations pour de futures découvertes.
Patrick Rothfuss a une plume très élégante et poétique, qui correspond bien à la Fantasy. Il retranscrit avec émotion la perte, le désespoir, l’acharnement, la beauté, la musique. La trame de fond n’a rien d’extraordinaire : Kvothe, adulte, raconte l’histoire de sa vie, de son enfance, du petit garçon seul, futé comme pas deux, qui va s’en sortir grâce à son intelligence et devenir une légende, un héros. Mais tous les détails de cette aventure sont réfléchis et époustouflants ; une magie qui ne ressemble à aucune autre, l’université et ses professeurs atypiques, les créatures fantastiques et les mauvais coups du sort. J’étais tellement accrochée au jeune Kvothe et à ses péripéties, qu’il était difficile de le quitter pour le retrouver dans le temps présent, plus âgé, l’espace de quelques pages lorsqu’il fait une pause dans son récit.
Même si on s’en éloigne assez rapidement, j’ai fait le lien, comme certains, avec Harry Potter, mais aussi Sans famille, deux livres qui font partie de mes incontournables. Le Nom du Vent vient maintenant se ranger à leurs côtés. C’est un gros coup de cœur autant pour l’auteur que son histoire ! Même s’il y a quelques longueurs et que le début ne m’a pas directement conquise, mon intérêt n’a jamais décru et je me retrouve maintenant presque désorientée de devoir quitter Kvothe. Vivement la suite entre mes mains !
Toujours à la recherche du thriller qui m’empêchera de dormir, me donnera la chair de poule et me fera pousser de petits cris de stupéfaction à la dernière page. J’ai donc tenté L’invisible, qui avait eu cet effet-là sur Cajou et qui promettait du gore et bien des surprises. Pas de bol pour moi, j’ai très vite découvert où l’auteur voulait en venir, presque dans les moindres détails (alors que je suis loin d’une experte des thrillers, que je suis la reine des naïves et que ce n’est pas bien dur de me surprendre).
Alors oui, les scènes de crime sont vraiment bien décrites
et font froid dans le dos. On a presque envie de vomir devant ces pauvres gens écorchés vifs, tant l’atmosphère est palpable. C’est le gros plus du bouquin : le style de l’auteur nous permet de suivre l’enquête comme si on y était et on prend plaisir à découvrir ses personnages et leurs histoires. Si le tout est longuet, l’intrigue reste prenante, surtout pendant la deuxième moitié, où j’espérais à chaque page que je faisais fausse route, qu’un vrai retournement de situation me laisserait enfin pantoise… Sauf que non. Il y a tellement de gros indices qu’il était facile de confirmer mes soupçons au fil de pages. Par exemple, voici les deux détails qui m’ont totalement convaincue que j’étais dans le juste (surlignez pour lire le spoiler) : °Sur la plage, Kay et son petit garçon font signe à des passants qui les ignorent, mais ceux-ci répondent au salut de Jake. Ce serait vraiment des cons ! Et plus loin, Jake pense acheter 3 pizzas pour lui et sa famille, mais s’aperçoit qu’il n’a finalement commandé qu’une pizza et une boisson pour lui. Cela confirmait mes soupçons que Jake les imaginait et que les deux premiers écorchés étaient Kay et l’enfant.°
Je pensais vraiment que ce thriller ferait mouche, mais même si ma lecture ne m’a pas déplu, je suis quand même un peu déçue. Surtout que j’aurais aimé plus d’explications finales. Étant donné que je connaissais déjà la chute, j’espérais au moins avoir des réponses à d’autres questions, des précisions… Tant pis !
Un petit mot sur le format Point 2 que je découvre avec ce roman : j’étais sceptique, mais j’adhère totalement. Sur la plage, je l’ai trouvé très pratique pour lire dans n’importe quelle position sans avoir de crampes aux bras. À emporter partout dans sa poche ! Par contre, il va se perdre entre les GF de ma bibliothèque, il faudra peut-être que je lui achète des amis ! Quoi que, 11 € pour ce petit poche, je vais encore réfléchir…
Comme je m’y attendais, c’est avec grand plaisir que je retrouve la plume de Cornelia Funke, son imagination fertile et ses idées originales. Cette fois, elle nous emmène dans une histoire où les personnages de livres prennent vie sous nos yeux. Qui n’a jamais rêvé de voir sortir d’un livre son héros préféré (ou un délicieux jeune mâle :D) ?
Ce thème m’a vraiment beaucoup plu, sauf qu’ici, ce sont les plus viles créatures qui se sont échappées et sèment la pagaille dans notre monde. L’histoire est très prenante et je ne m’attendais pas du tout à être encore
une fois aussi impressionnée par tant d’originalité. Je déplore juste de grosses longueurs ; 750 pages pour cette petite histoire jeunesse, ça me semble beaucoup trop. L’histoire aurait donc pu être un peu plus dynamique, mais de cette façon, on a le temps de bien s’attacher aux personnages, et surtout à la courageuse petite Meggie, à travers laquelle tous les amoureux des livres se reconnaîtront.
J’ai justement beaucoup aimé la place réservée aux livres. Mo partage cette passion avec sa fille, Meggie, qui, à 12 ans, dort toujours avec un roman sous son oreiller. Cela donne lieu à de très jolies citations au fil des pages. Et c’est amusant de rencontrer des personnages aussi dingues de livres que nous ! Eux aussi emportent des caisses remplies en vacances et laissent traîner des piles dans les quatre coins de leur maison.
Je vous recommande chaudement ce premier tome, qui se suffit à lui-même et vous emporte dans une grande aventure.
Quelle bonne surprise ! On aurait pu s’attendre à un roman banal et sans surprise, avec jeune lycéenne et mystérieux jeune homme aux pouvoirs inattendus, dans la même veine que Hush, hush, qui ne m’avait que moyennement plu. Mais non ! Enfin si… parce que la plupart des ingrédients « traditionnels » sont repris ici aussi, et on n’échappe pas à certains clichés. Mais il y a beaucoup plus que ça entre les lignes. Pourtant la première centaine de pages ne présageait rien de particulièrement excitant. C’était même un peu monotone et prévisible, mais arrivé à la moitié
du roman, tout s’accélère et un univers original et palpitant s’ouvre à nous. À partir de là, rien ne m’a déçue.
Dommage tout de même qu’on se heurte une fois de plus au problème de la couverture et de la quatrième qui font bien plus que « suggérer ». L’élément de surprise sur le côté fantastique est donc gâché, mais heureusement Marie Pavlenko est là pour nous tenir en haleine et nous donner envie de découvrir tout le reste. C’est vraiment un très bon premier roman ! Un rythme prenant, des personnages intéressants et sympas (même les secondaires m’ont vraiment plu), une écriture habile, une mythologie riche avec des détails originaux et même sa propre terminologie : tout contribue à une lecture plus qu’agréable. L’auteure décrit aussi bien les émotions que les scènes d’action, et maintient une certaine tension tout au long du roman.
Il a fallu du temps pour que je m’attache à Saskia et que je m’intéresse à son univers, mais j’étais vraiment triste de refermer ce livre. Surtout que la dernière phrase promet un tome 2 très intéressant ! Mais même si on a très envie de pouvoir enchaîner directement avec la suite, ce premier volet pose un premier point final aux aventures de Saskia. Mais personnellement, je ne m’arrêterai pas en si bon chemin…
Comment 8 filles évoluent face à la cruauté d'une liste
L’idée de cette liste m’a directement plu, mais j’avais un peu peur que cela soit mal exploité, caricaturé à l’excès avec les belles superficielles d’un côté, les moches désemparées de l’autre et l’éternelle méchanceté des ados par-dessus. Finalement, je n’ai pas été déçue. Les huit héroïnes ont chacune leur personnalité, leur sensibilité, leurs soucis, leurs rêves. Tout n’est pas tout rose pour les jolies et selon la liste, la beauté ne s’arrête pas à l’apparence physique, alors gare aux garces !
La narration est telle que je l’aime : un chapitre dédié à un personnage. Ainsi, on passe d’une fille à l’autre pour les suivre durant la terrible semaine suivant la publication de la liste. Et plus il y a de personnages, plus j’apprécie en général, alors vous ne me verrez pas me plaindre de ne pas m’y retrouver quand on nous présente huit jeunes filles bien différentes. Je pensais m’ennuyer un peu auprès de gamines de 15 ans, mais quelle ne fut pas ma surprise de ne pas vouloir m’arrêter de lire à chaque chapitre !
J’ai aimé leur façon de faire face à la situation et les voir évoluer tout au long du roman. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir clichés sur clichés (même si ce livre n’en est pas dépourvu) et j’ai été émue par certains problèmes soulevés, comme la boulimie et le manque de confiance en soi. Néanmoins, l’histoire est assez courte et on n’a pas le temps de creuser plus profondément l’histoire de ces huit filles. Surtout que la fin est un peu subite.
Si j’ai aimé découvrir chacune d’entre elles, il faut tout de même préciser que le cadre est loin de m’enthousiasmer : on retrouve des filles hystériques à la recherche de la robe parfaite pour le bal de promo avec une bonne dose de superficialité chez certaines. Et ça, ça a tendance à m’horripiler. Ce roman plaira donc tout particulièrement aux jeunes ados qui pourront s’identifier à au moins l’une de ces héroïnes, et personnellement, ce petit retour dans l’adolescence m’a beaucoup plu.