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Je retrouve avec plaisir la plume de J.K. Rowling (même sous un pseudo) pour une enquête policière.
Les personnages principaux sont attachants, l’enquête intéressante bien que tirant un peu en longueur.
J’aurais aimé suivre les déductions du détective privée d’un peu plus près parfois.
Le titre recèle également un indice.
Le personnage de Robin et sa relation avec son fiancé augure une suite.
J’y vais de ce pas.
L’image que je retiendrai :
Celle du bureau de Cormoran servant également d’appartement depuis qu’il a rompu avec Charlotte, elle aussi
personnage au fort caractère.
alexmotamots.wordpress.com/2015/05/09/lappel-du-coucou-robert-galbraith
De Grey, nous ne serons jamais le vrai prénom, mais peu importe. Le personnage garde des côtés adolescents qui parfois m’ont agacés, mais sa quête est la plus essentielle dans ce roman.
J’ai découvert l’univers des bars à hôtesses japonais, version moderne des établissements à geishas où les hommes vont se saouler et rire toute la soirée pour se détendre (no comment).
Mais ce que j’ai surtout découvert dans ces pages, c’est la terrible prise de Nankin en 1937 en Chine, et ce qui s’est déroulé entre les murailles de la ville affamée. Quelques années avant les
terribles einsatzgruppen, les japonais si raffinés n’ont pas fait moins bien.
Le passé de Grey nous est dévoilé peu à peu, son terrible secret également.
Même lorsque l’auteure invente le personnage de la Nurse derrière qui se cache un tueur en série des plus retors dans ses mises en scène, ce n’est jamais gore. Tout est suggéré…..
Tout concourt à maintenir le suspens et à nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.
L’image que je retiendrai :
Celle de la maison dans laquelle habite Grey avec Jason et deux russes, immense mais décrépite, avec un jardin magnifique.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/07/tokyo-mo-hayder
Est-ce vraiment un roman ? Oui et non.
Le livre s’ouvre sur les aphorismes dont les journalistes de tous poils se sont fait des gorges chaudes : les anecdotes d’un vigile.
Mais le livre est aussi plus profond qui propose, après ce premier chapitre, une fiction sur le thème de l’immigration africaine à Paris. L’auteur nous fait enfin entendre sa vraie voix.
C’est celle que j’ai préférée, nous décrivant un milieu métissé et pluri-culturel.
Un ouvrage plus descriptif que proposant une véritable analyse de fond. Mais une lecture que j’ai appréciée.
L’image
que je retiendrai :
Celle des multiples costumes de la « communauté africaine » : chaque population a sa propre façon de s’habiller classe.
Quelques citations :
« D’un centre commercial à autre. Quitter Dubaï, la ville-centre-commercial, et venir en vacances à Paris pour faire des emplettes aux Champs-Elysées, l’avenue-centre-commercial. Le pétrole fait voyager loin mais rétrécit l’horizon. » (p.48)
« Ossiri se disait qu’on ne pouvait pas faire confiance à un chien que son maître avait baptisé Joseph en l’honneur de Staline, Mobutu et Kabila, trois dictateurs partageant le même prénom et un certain sens de la cruauté. » (p.75)
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/04/debout-paye-gauz
Vous l’aurez compris à la lecture du résumé, l’auteur allonge ses phrases au maximum. Personnellement, j’aime beaucoup la poésie de ces dites-phrases qui s’étirent.
Et l’auteur est presque arrivé à me faire percevoir la poésie intrinsèque de la science physique (j’ai bien dit presque).
Passant outre l’invention de la mécanique quantique (Oh Grand Mystère à mes yeux), j’ai aimé découvrir le principe d’incertitude entre l’endroit et le moment. Pour faire simple : si on peut définir l’endroit où se trouve une particule moléculaire, on ne peut définir
à quelle instant elle se trouve à cet endroit. C’est ce principe qui régit le récit.
Je ne vous parlerai pas plus de science.
J’ai aimé découvrir la vie de ce physicien allemand, ses doutes, et sa façon de regarder par-dessus l’épaule de Dieu pour voir la beauté.
Et si j’ai aimé, comme d’habitude, la plume de l’auteur, j’ai trouvé sa conclusion sur la beauté des montagnes et des lacs un peu fade et ressassée.
Un récit qui n’atteint pas toutefois « Où j’ai laissé mon âme« . Il y manque un certain souffle épique.
L’image que je retiendrai :
Il n’y a pas de fond aux choses, comme le déclare la professeur de philosophie à l’aspirant agrégé.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/02/le-principe-jerome-ferrari
Je connaissais la plume d’Hubert Mingarelli que j’apprécie : simple et pleine de poésie. Voilà l’occasion pour moi de découvrir celle d’Antoine Choplin.
Et je ne fus pas déçue. C’est un récit qui se dévoile pas à pas, au fil des lettres échangées entre Pavle et Jovan. Au fil du temps qu’il leur faut pour accepter et dévoiler leurs actes à leur correspondant et ancien ami.
Une guerre n’est jamais propre et « chirurgical ». L’homme étant ce qu’il est, il y a toujours des exactions sur le terrain. Mais parfois, cet homme, qui a lu, est capable de faire ressortir
son humanité, même quand on la croyait perdue.
L’image que je retiendrai (attention spoiler) :
Celle de l’un des deux amis faisant passer la jeune fille par la fenêtre pour la sauver des flammes.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/29/lincendie-antoine-choplin-et-hubert-mingarelli/
Bernard Minier est un auteur dont j’apprécie les romans et que je suis (encore) avec assiduité.
Pour cette nouvelle histoire, il nous emmène au Nord de Seattle, dans un chapelet d’îles. Inutile de vous dire qu’il pleut tout le temps (cela m’a replongé dans l’ambiance de la série « The Killing »). J’ai aimé l’ambiance mouillée et sombre du récit.
En revanche, j’ai moins goûté les descriptions de la nature. Mais on ne se refait pas.
Et puis il y a l’intrigue, qui bouscule nos neurones : qui est le coupable du meurtre de la jeune fille ? Où est passée sa
mère ? Et qui est vraiment le narrateur, Henry ?
Un thriller que j’ai lu avec passion, même si j’avais toujours en tête l’identité du coupable, sans percevoir les motifs de son crime. Mais il est vrai que depuis que Mme Agatha Christie nous a fait le coup, on reste toujours un peu sur ses gardes.
Nous avons à faire dans ces pages à un double thriller qui nous concerne tous : il y a l’intrigue principale, et il y a la surveillance gouvernementale exercée à compte personnel. De quoi faire réfléchir.
L’image que je retiendrai :
Celle du ferry transportant les personnages d’une île à l’autre tout au long du récit.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/28/une-putain-dhistoire-bernard-minier
Ayant été déçue par le dernier roman de l’auteur « Amours« , j’hésitais un peu à ouvrir celui-ci.
Les amours homosexuelles mais platoniques de Michelangelo ne m’ont pas émues. Son amitié difficile avec le petit Michele non plus.
En revanche, j’ai énormément apprécié l’image de la mère que l’artiste retrouve peu à peu. Une image en pointillée, qui se dévoile par les sens, peu à peu, laissant remonter en mémoire l’image perdue.
Une relation compliquée avec la mère pour cet enfant placé très tôt en nourrisse, et dont la mère est morte trop vite.
Beaucoup
de sujets dans ce roman, mais un seul m’a réellement ému.
L’image que je retiendrai :
Celle de Cavallino, appelant le sculpteur « le chien » parmi les loups.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/26/pietra-viva-leonor-de-recondo
De la part des auteurs de « L’hypnotiseur« , je m’attendais à mieux.
Quelle déception ! Le style est plat et rébarbatif, parfois même un peu lourd dans les répétitions. Ou alors le propos saute du coq à l’âne au détour d’une phrase.
Certaines réparties tombent à l’eau, les actions de certains personnages secondaires m’ont paru bien obscures.
L’intrigue traine en longueur.
Pourtant, le sujet est intéressant : les ventes d’armes occultes entre la Suède et les pays africains.
Le personnage de Saga, jeune femme aux allures d’elfe avec des tresses de
couleur dans les cheveux, promettait d’être intéressant, mais non.
Bref, j’ai fini ma lecture en avance rapide pour connaître la fin.
L’image que je retiendrai :
Celle d’Alex souffrant d’insomnies et qui ne peut s’endormir quelques heures que dans les bras de Beverly, jeune fille de 15 ans. En tout bien tout honneur.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/25/le-pacte-lars-kepler
Voilà une lecture qui me dissuade d’aller faire une randonnée en montagne, si il en était besoin. Je préfère lire chez moi, bien au chaud, des aventures de gens qui se perdent en montagne et sous la neige.
Et puis l’histoire du Sacrificateur et de ses pratiques d’un autre âge ne m’a pas passionné non plus.
J’ai toutefois été absorbé par l’histoire jusqu’à ce que les chemins de Lou et de Mathias se rejoignent. J’ai longtemps cherché un point commun.
Trop de facteurs ont fait que ce roman ne m’a pas passionné comme les précédents de l’auteure.
L’image
que je retiendrai :
Celle des raisons secs que Lou mange sans passion à chaque repas, elle qui a horreur de ça.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/04/21/six-fourmis-blanches-sandrine-collette
Le ver à soie
Voici la suite des aventures de Cormoran et Robin.
L’intrigue se déroule cette fois dans le milieu de l’édition.
La victime est d’abord portée disparue, puis découverte morte de la façon décrite dans son dernier roman.
Sauf que l’écrivain en question écrit de tes mauvais romans erotico-fantastiques.
L’enquête est compliquée et avance grâce aux dialogues dans lesquels Robin prend de plus en plus de place.
Ceci dit, l’auteure est fidèle à ses tics littéraire qui ne peut s’empêcher de re-situer tout le monde, y compris les personnages principaux. D’où mon impression, encore et toujours, de lire des redites (ce qui m’avait lassé dans Harry Potter).
Une fixation sur le fait que ces mêmes personnages principaux aient tous deux abandonnés leurs études secondaires et soient cependant fort intelligents. C’est répété à l’envie. Y aurait-il un message caché ?
Déception également de constater que l’auteur des lettres anonymes du lundi du premier opus n’apparaît plus alors que son cas n’avait pas été réglé.
La vengeance de Charlotte ne doit pas s’arrêter là non plus. Je suis certaine qu’un troisième tome est en préparation…..
L’image que je retiendrai :
Celle de la diversité des plats proposées dans les pubs dans lesquels Cormoran mange à chaque repas : la cuisine anglaise a fini par me faire envie.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/11/le-ver-a-soie-robert-galbraith/