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Ca s'enchaîne et ça ne s'arrête jamais dans ce roman. Si vous ouvrez ces pages, prenez votre souffle avant de plonger dans la Chine du 12e siècle.
Je ne sais pas si la vie du véritable Ci Song a été aussi mouvementée, mais je n'aurais pas aimé la vivre ! Il se fait battre comme plâtre, perd sa famille en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, échappe de peu à la mort plusieurs fois, et ce n'est que le début....
Heureusement, ce jeune homme a de la ressource, n'a pas peur de travailler et en a dans la caboche. Il parviendra donc à se sortir des situations périlleuses,
ne craignez rien.
Il est aussi parfois un peu naïf. On lui pardonne, il n'a pas 25 ans.
Alors on apprend pleins de choses sur les débuts de la médecine légale, sur le Confusianisme et les traditions de la Chine du 12e siècle.
Mais que l'enchaînement des faits va vite, à peine le temps de respirer.
L'image que je retiendrai :
Celle des mouches se posant sur la faucile du frère de Ci, l'accusant et le condamnant à mort, début des ennuis pour le futur lecteur de cadavres, mais aussi clé du dénouement du roman.
http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/07/31050451.html
Que vous dire que ce roman qui n'ai déjà été dit ?
Il est bien évidemment question de bien plus de choses que d'indemnisations d'assurances.
Il est question d'amour - de relations parents-enfants - d'hérédité - de beaux parents. Mais aussi de blessures et de cicatrices - de greffes qui prennent ou pas - de pardon - de reconstruction sur une table rase ou sur les fêlures du passé.
Il est également question de timidité et de colère - de peurs - de phrases ou de mots que nous ne prononçons pas.
Un roman qui m'a tellement touché (et que j'hésitais à lire) que je ne trouve
pas les mots pour en parler.
L'image que je retiendrai :
Pourquoi il pleut ? demande enfin l'enfant.
http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/05/31249668.html
Je me faisais une joie de replonger dans la prose de Stephen King pour une intrigue autour du plus grand mystère du XXe siècle : l'assassinat de JFK.
Mais que je me suis ennuyée pendant plus de 1 000 pages......
Oui, il faut que l'écrivain pose les bases de son histoire et des tenants et des aboutissants du voyage dans le temps tel qu'il nous le présente : mais sur plus de 400 pages avant d'arriver au sujet qui m'intéresse, c'est long.
Enfin, le coeur du roman arrive. Bon. Mais moi, les séries américaines des années 60, je ne les connais pas, alors quand il y a des comparaisons
à chaque page, ça devient rédhibitoire.
Toujours la passion américaine pour les voitures, et là, ça me passe carrément au-dessus.
Tout de même, j'ai appris deux-trois détails sur Lee Harvey Oswald : son rapport compliqué avec sa maman ; son amitié avec un certain George de Mohrenschildt ; sa psychologie, un peu.
Sur sa femme, également, émigrée Biélorusse et belle femme, qui a eut deux filles avec Lee Harvey. Vivant toujours au Texas.
Et puis l'auteur envisage les futurs élections avec Kennedy et les suivants : aurait-il été ré-élu ? Mais bon, on se doute de la réponse.
Au final, pas de révélation fracassante sur cet assassinat. Juste un roman américain sur les années 60.
L'image que je retiendrai :
Celle de George revenant dans le présent après avoir sauvé Kennedy pour découvrir un monde dévasté.
http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/03/31219127.html
Si j'ai bien aimé ce roman dans sa première moitié, je dois avouer que je me suis essoufflée dans la seconde moitié, une fois le décor planté.
Alors oui, l'auteure sait faire de belles phrases profondes ; les situations sont intéressantes ; mais tout ceci est décidément trop délayé.
J'aurais aimé des personnages plus fouillés et moins d'accumulation de descriptions.
Bref, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce roman, mais j'ai apprécié ma lecture, ce qui est déjà pas mal, me direz-vous.
L'image que je retiendrai :
Celle de la cave dans laquelle était enfermée
une famille.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/28/30829991.html
Ce roman entre dans l'intimité du second fils d'Albert Einstein, Eduard. On devine, au fil des pages et des descriptions, qu'il est schizophrène. Or, dans les années 30, il n'existait aucune médecine ni aucune thérapie capable, si ce n'est de soigner, du moins d'atténuer les souffrances de ces malades.
On perçoit la détresse d'une mère qui prend tout de même les choses en main, et celle du père qui, exilé par contrainte, ne peut que suivre de loin la vie recluse de son fils. Père qui doit également faire face à de nombreux problèmes personnels.
La relation parents-enfants
n'est jamais simple ; le dialogue père-fils parfois impossible. Tout le monde en souffre, et ceux qui sont les plus fragiles tombent les premiers.
Trois voix, dans ce roman, qui racontent cette communication impossible.
Une lecture troublante et pleine d'émotions.
L'image que je retiendrai :
Celle d'Eduard trouvant un refuge, finalement, dans cet asile psychiatrique qui fut sa maison pendant plus de 30 ans.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/22/31011994.html
Ce roman est court, et pourtant je l'ai trouvé long à démarrer. Les pages les plus intéressantes sont dans le dernier quart du roman. J'aurais à ce propos aimé qu'il en dise un petit peu plus.
Alors bien sûr, la tension monte tout au long de la lecture car nous nous demandons : "Mais bon sang qu'a-t-il fait, ce soldat ?!".
Et puis au final, heureusement que le juge est un brave homme.
L'image que je retiendrai :
Ce qui m'a plu, dans ce roman, c'est l'interprétation de l'acte de bravoure du chien qui, s'il ne réhausse pas le Chien, amoindri l'Homme.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/20/31113731.html
Voilà un roman dont j'ai trouvé la lecture ardue. Et pourtant, des jours après, il me reste toujours en mémoire cette petite lumière.
Il est vrai que je n'apprécie pas particulièrement les descriptions de la nature. Et dans ce court roman, il y en a beaucoup. Pourtant, le charme a opéré malgré moi.
Et puis il y a la question de cette fameuse lumière : une légère intrigue, de quoi m'appâter.
Un récit qui se déroule la plupart du temps de nuit, créant une atmosphère particulière.
Et puis le narrateur est isolé de tout, seul, au milieu des collines.
Une petite lumière
qui vous poursuit longtemps.
L'image que je retiendrai (attention spoiler) :
Celle du petit garçon au crâne rasé vivant seul dans la maison.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/12/31102011.html
Je retrouve avec plaisir et la plume de Ghislain Gilberti et son héroïne Cécile Sanchez.
Dans ce second opus, un texte un peu plus ramassé, moins d'acronymes (merci !) et une enquête menée tambour battant.
Sans oublier les anciens fantômes qui refont surface, les anciennes amitiés qui demandent de l'aide et une histoire d'amour naissante.
Une intrigue qui se déroule dans les catacombes parisiennes à la faune étrange pleine de compromissions.
Un tueur retors au psychisme dédalien ; une poursuite finale en 3 dimensions. Bref, un roman intelligent comme je les aime.
Pour
une fois, une suite qui ne démérite pas.
Il ne me reste plus qu'à attendre le tome 3 dont la sortie est prévue prochainement.
L'image que je retiendrai :
Celle des catacombes depuis Paris jusqu'à la banlieue. Une ville sous la ville.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/09/31101848.html
Je retrouve la plume de l'auteur de Soie, que j'avais quelque peu délaissée ces dernières années.
Roman plus long, celui-ci s'interroge sur le processus de la création littéraire.
Si j'ai beaucoup aimé la préparation de l'atelier (choix du décor, de la musique, du mode opératoire), j'ai en revanche été déçue par la fin du roman, bien plate à mon goût.
Le personnage Jasper Gwyn était arrivé à une telle maîtrise de son art, pourtant.
Je me suis donc laissée porter par la narration et l'histoire, toute en pudeur, qui m'ont fait passer une après-midi enchantée.
L'image
que je retiendrai :
Celle de l'ambiance du lieu dans lequel l'auteur Jasper Gwyn écrit ses portraits : décor, son, tout y est.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/06/30489996.html
Charlotte
Quelle déception, la lecture de ce roman !
Bon, j'ai compris pourquoi l'auteur revenait à la ligne à chaque phrase. OK. Mais cela n'a pas suffit à faire surgir une émotion particulière.
D'abord parce que l'auteur est omniprésent dans les lignes qu'il écrit sur une artiste. C'est bien qu'il soit allé sur les pas même de Charlotte, qu'il ait vue sa maison ou son collège. J'en suis ravie pour lui, mais et après ?
Charlotte a lu Dostoïevski et Kafka : super ! Qu'est-ce qu'elle en retire ? Qu'est-ce que cela lui a apporté ?
Charlotte peint dans des couleurs chaudes, mais impossible de trouver une description de son geste, de son "phrasé", de ce qui fait la particularité de ses toiles. Si vous voulez le savoir, consulter Google.
L'univers familiale et les suicides de ses branches féminines sont également rabâchées. Mais qu'est-ce que cela apporte de profondeur à la réflexion de l'artiste ?
Au final, un roman bien plat qui va jusque dans la chambre à gaz avec Charlotte et son gros ventre.
L'image que je retiendrai :
Celle du don des toiles de Charlotte Salomon au Musée historique juif d'Amsterdam qui ne l'expose même pas en permanence.
http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/10/31293198.html