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J'ai passé des moments agréables à lire ce roman qui ne sera pas une révolution du genre. Les exentricités du patron Pillow m'ont faites sourire ; les avis sur le couple en général de Jeremy beaucoup moins.
Je me suis posée la question tout le long de ma lecture : que vient faire la linguiste là dedans ? Elle n'est qu'un prétexte, évidemment.
Les relations de couple sont bien décrites, et tout est bien qui fini bien.
Pas de quoi fouetter un linguiste un chat.
En revanche, ce qui m'a beaucoup dérangé, ce sont les fautes de frappe, les espaces manquant entre les mots ou
les répétitions des mots. Une relecture du texte aurait été nécessaire.
L'image que je retiendrai :
Celle de Monsieur Wilson faisant travaux sur travaux sur le toit de la maison et se mettant la tête dans les trous du jardin pour ne pas parler du vrai problème.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/30/30859997.html
J'ai aimé me retrouver au milieu de ses quatre femmes à la vie et au caractère si différents. Mais toutes ont au fond d'elle cette colère qu'elles n'arrivent pas à dépasser.
Mais cela les rend plus humaines et un peu plus proche de nous. Car l'intérêt de ce roman, je trouve, se situe dans la psychologie des personnages dont le passé s'éclaire par petites touches. Et cela m'a fait changer d'avis sur certains personnages.
Ainsi Alice, grand-mère si douce en début de roman, se révèle être une femme acariâtre qui ne perd jamais son mordant. Et Maggie, au départ jeune new-yorkaise
ingénue prend en fait sa vie en main.
C'est toutefois un roman si américain que la traductrice est obligée de multiplier les notes en bas de page pour nous expliquer les références.
Et puis, ce qui m'a gêné, également, ce sont les virgules placées au mauvais endroit, ce qui ralentissait ma lecture, alors que j'aurais aimé être emporté par le vent de l'océan.
Ceci dit, j'ai passé de très bons moments de lecture, car les restaurants de homards, dans lesquels les personnages vont sans cesse manger m'ont mis l'eau à la bouche.
Et puis qu'est-ce qu'elles picolent ! Mais rien que du bon.
L'image que je retiendrai :
Celle de la maison en bord de mer avec sa plage privée qu'Alice vide peu à peu de ses objets du passé.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/28/30642266.html
Voilà un roman pas prise de tête et plutôt drôle sur le sujet de la mort et que faire de sa vie.
Si je me suis parfois demandée où voulait en venir l'auteure, je me suis également laissée porter par le style fluide et la narration légère.
Au fnal, un bon moment de lecture détente, même si je sais dors et déjà qu'il ne m'en restera rien dan quelques semaines.
L'image que je retiendrai :
Celle des chapeaux improbables de Jasmine.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/25/31014856.html
Malgré quelques avis mitigés sur ce roman à sa sortie, et parce qu'on me l'a prêté, je me lance dans sa lecture. Et je dois avouer que je n'ai pas été déçue.
Il est vrai que je me suis accroché dès le début avec les noms des différents personnages pour être sûr de bien suivre.
Bien plus qu'une enquête policière, ce roman nous raconte comment une condamnation ne châtie pas seulement le coupable mais sa famille toute entière sur plusieurs années.
L'atmosphère du village est également intéressante, car tout le monde se connait , mais personne ne dit rien.
Enfin,
le prétendu coupable n'en est pas un et les véritables fautifs (car ils sont plusieurs) difficiles à cerner.
J'ai aimé cette intrigue intelligente et bien menée.
L'image que je retiendrai :
Celle du personnage de Natacha, adolescente, devenue star de la télévision sous le nom de Nadja.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/22/30810461.html
"Ses choix les plus terribles" : ah bon ! Je n'en ai noté qu'un, et encore, j'aurai fait le même choix que lui sans que cela me paraisse si terrible.
Alors oui, cette lecture ne m'a pas bouleversée.
J'attendais de visiter le bâtiment d'Ellis Island : son hall d'entrée immense, ses couloirs et ses pièces froides, le circuit des immigrants avant le Grall de la Porte d'Or.
Car Mon cher et tendre et moi avons eu la chance de visiter les lieux au petit matin, avant la horde de touristes et de scolaires. J'aurais aimé retrouver cette ambiance si particulière, ou alors quelque chose
de complètement différent, mais bien vivant.
L'auteure nous offre plutôt le portait d'un personnage, certes important dans la hiérarchie du lieu, mais que j'ai trouvé détaché des hordes d'immigrants qu'il était chargé de recevoir. Et puis il ne peut imaginer une seconde que son amour interdit ai pu aller plus loin que Manhattan. Et Dieu sait que ce pays est immense.....
Vous l'aurez compris, je suis passée complètement à côté de ce roman. Tant pis pour moi.
L'image que je retiendrai :
Celle de la tombe de Paolo, un peu à l'écart des autres, sur cette île bientôt abandonnée.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/22/30963451.html
Si j'avais aimé le précédent album double du Chat (La Bible selon Le Chat), je dois avouer que je cherche encore le fil directeur pour ces deux albums.
J'ai aimé certaines réflexions, d'autres moins, voire beaucoup moins. Mais dans l'ensemble, je reste une inconditionnelle du personnage.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/19/30952037.html
Disons-le tout de suite : je n'ai pas perçu les fameux 9 cercles de l'enfer. Je n'ai perçu que celui de la guerre du Vietnam, ce n'est déjà pas mal.
Car l'enquête de nos jours n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir les réminiscences de cette guerre, telles que peuvent les vivre les vétérans. Ces images qui vous viennent devant les yeux à l'improviste, imposant leur vision d'horreur à n'importe quel moment. C'est en cela que l'auteur est fortiche dans ce roman.
Pour le reste, l'enquête policière est des plus banale et le shériff un peu pataud qui ne peut voir plus loin
que le bout de son nez.
On devine les pratiques vaudou pas loin, mais rien de bien prégnant.
Le style est fluide, malgré quelques tics d'écriture qui m'ont gênés sans toutefois me laisser un souvenir précis (j'aurais dû les noter, mais j'ai été emporté par ma lecture et mon désir de savoir la fin).
Les moeurs du Sud sont également décrites, sans que la Ségrégation tienne une place d'importance dans le roman.
Au final, j'ai passé de très bonnes heures de lecture à la recherche de la vérité.
L'image que je retiendrai :
Celle du serpent qui se mord la queue mis à la place du coeur de Nancy, pratique symbolique.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/16/30952076.html
Les baignades dans l'océan sont toujours dangereuses : courants, baïnes, marées..... A l'image des mouvements de l'océan, ouvrir ce roman, c'est accepter de plonger au coeur d'un couple en phase de séparation et de partir à la rencontre du frère tout juste sortie de prison dans le même temps.
Ce qui promettait d'être des vacances reposantes se transforme en drame amoureux au milieu des jeux plus ou moins idiots du petit frère. Ce qui rend le récit plus léger, finalement, et heureusement.
J'ai aimé plonger dans cette atmosphère de fin (fin d'un amour, fin d'une cavale), rythmée
par le récit du dernier coup de l'ex-prisonnier.
J'ai aimé le dernier coup d'éclat des deux frères, comme un ultime pied de nez à une vie trop rangée.
L'image que je retiendrai :
Celle des trous creusés dans le sable par le petit frère dans lesquels tout le monde tombe.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/13/30543408.html
J'ai pleuré, oui, j'ai pleuré comme rarement en refermant ce roman.
Pourtant, ce n'était pas gagné à cause du style si particulier de l'auteur. Jusqu'à ce que je comprenne qu'en fait, il se faisait plaisir avec les mots, allant jusqu'à insérer des allitérations en plein milieu de phrases entre deux mots qui n'ont rien en commun si ce n'est leur sonorité.
Les métaphores sont nombreuses mais poétiques, je pardonne donc à l'auteur.
Et puis l'histoire. Comment vous donner envie sans trop en dévoiler ? Comment vous expliquer le lien si particulier et si beau entre l'amour et
les forêts, dans ce roman ?
J'ai trouvé étrange ce procédé stylistique qui fait que l'auteur répète inlassablement le nom de Bénédicte Ombredanne. Mais il sert si bien l'histoire, finalement. Et moi-même, je ne peux que lui rendre hommage.
Il est également question de Villiers de L'Isle Adam. En cela, le découpage du livre est assez étrange, qui commence sur le récit du narrateur, se poursuit sur le récit de Bénédicte Ombredanne, puis un passage "à la manière de" et enfin, la révélation finale tout simplement ahurissante.
Maeve n'a pas aimé ce que moi j'ai apprécié, et inversement.
Un roman qui restera un coup de coeur et par le fond et par la forme.
L'image que je retiendrai :
Celle de la bague de Bénédicte Ombredanne avec un oeil dessus et ses bottines à laçage compliqué.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/10/30912866.html
Le maître des livres
J'ai été quelque peu déçue par ce manga très japonais.
Des histoires qui se suivent sans réels avancée dans l'histoire de fond ; un personnage principal qui n'est pas des plus attachant.
Alors certes, ce manga permet de se souvenir avec nostalgie des lectures de notre enfance. Mais je n'ai pas été convaincue.
D'ailleurs, j'ai fait cette lecture cet été, le manga a été soigneusement rangé et mon billet toujours pas rédigé, c'est dire !
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/03/31050403.html