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À découvrir
Eric Reinhardt reçoit un jour la lettre d'une lectrice qui lui avoue que son dernier roman a changé sa vie. Elle s'appelle Bénédicte Ombredanne, professeur de Français, mère de famille et vivant à Metz et menant une vie tout ce qu'il y a d'ordinaire. Sa lettre l'émeut tellement qu'il accepte de la rencontrer. Elle va lui conter sa vie petit à petit , nous la suivons à travers le regard d'Eric, au fil de leurs rencontres et de leurs correspondances. Sa vie est terne et sans fantaisie, mais un jour, elle rencontre Christian sur internet et l'espace d'un après-midi, ils vont s'aimer jusqu'à
l'extase.
A partir de là, sa vie va devenir un enfer car son mari, harceleur pervers, découvre son infidélité... portrait magnifique d'une femme en quête d'absolu, d'amour de poésie. On éprouve beaucoup de tendresse pour cette héroïne des temps modernes jusqu'à la fin... émouvant et inoubliable!
Bénédicte Ombredanne, jeune professeur de français à Metz, décide un jour d'adresser une lettre pour le moins audacieuse à Eric Reinhardt.
Le narrateur, contre ses habitudes, consent à la rencontrer quelque temps plus tard dans un café parisien. Après un second rendez-vous avec la lectrice, Eric Reinhardt, nous entraîne dans la vie de cette femme aux prises avec un quotidien douloureux et un mari violent et égocentrique. Mais cette jeune mère de 36 ans, sensible et passionnée, n'est pas décidée à se laisser faire et va tenter grâce au vertige d'un nouvel amour, d'échapper à
cet enfer.
Un livre poignant, la quête d'émancipation d'une femme, suivie de sa chute .
Eric Reinhardt, bouleversé par le témoignage d'une lectrice, Bénédicte Ombredanne, nous le fait partager à travers son nouveau roman.
Jean François, le mari de Bénédicte, prend conscience qu'il est un "harceleur certifié" suite à l'écoute d'un reportage à la radio.
Bénédicte Ombredanne va tenter d'échapper à son mari et s'éprend d'un homme rencontré sur Meetic.
Eric Reinhardt signe ici un texte poignant et bouleversant, qui hante le lecteur.
Touché par la lettre d'une de ses lectrices, Eric Reinhardt fait une entorse à sa règle et accepte de rencontrer la jeune femme lors d'un de ses passages à Paris. Cette rencontre amicale sera suivie de quelques mails, quelques SMS et d'une seconde rencontre, essentielle celle-là puisque Bénédicte Ombredanne, professeure agrégée de lettres dans un lycée messin, mariée et mère de famille, entreprend de lui raconter sa vie. Une vie qu'elle rêvait enchantée, sublimée, merveilleuse, mais qui s'est brisée sur l'écueil de la réalité. La jeune fille qui avait tout pour réussir est,
la trentaine passée, une femme résignée, sous la coupe d'un mari abusif qui fait de sa vie un enfer.
On a beau avoir tout pour réussir, parfois la machine se grippe. Une déception, un échec et on se retrouve démuni et prêt à se tourner vers une main tendue dans ce moment difficile. Ce moment de faiblesse ne prête pas à conséquence, le temps guérira les blessures...Mais si la main tendue est moins amicale qu'il n'y paraît, le drame s'installe. Si celui qui est là, toujours présent, attentif, protecteur, en profite pour se rendre indispensable, prendre le dessus, prendre le contrôle, alors tout bascule. Et c'est ce qui est arrivé à Bénédicte Ombredanne, héroïne tragique du dernier roman d'Eric REINHARDT. L'ami d'enfance qui lui fait remonter la pente après un rude échec, est un pervers narcissique prêt à lui faire payer l'indifférence dont il a été victime jusque là. Sous son emprise, Bénédicte se fane peu à peu, oublie ses aspirations, ses ambitions, se recroqueville sous le regard toujours critique d'un mari humiliant et possessif. Pourquoi reste-t-elle ? Et pourquoi toutes les femmes dans son cas continuent-elles de supporter jour après jour les tortures psychologiques infligées par un mari despotique qui combat un sentiment fort d'infériorité par un féroce besoin de contrôle et de domination ? Par gratitude, amour, peur ? Parce qu'il a détruit en elles toute rébellion, toute confiance en soi ? Parce qu'elles ne supporteraient pas un nouvel échec et veulent donner à leur entourage l'image du bonheur conjugal ?
Avilie, asservie, Bénédicte Ombredanne est seule, isolée, par le despote, de ses amis et de sa famille, éloignée de ses enfants par le travail de sape et de manipulation de son mari. C'est dans la lecture et l'écriture qu'elle s'évade, puisant là la force de continuer. Grâce à son imaginaire, elle peut vivre une autre vie, rencontrer peut-être l'amour véritable, la passion...Et en payer le prix ! Le harcèlement de son mari ne connaît pas de limites, se moque du jour et de la nuit, la tue à petit feu, la privant de sommeil, de calme, de vie.
C'est ce lent processus, insidieux et pervers, que raconte Eric REINHARDT dans ce livre où il se met en scène, dépositaire des confidences et des secrets de Bénédicte, sans s'imposer. Il devient un personnage à part entière de cette histoire à tiroirs où les révélations arrivent lentement, où l'on ne peut pas toujours démêler le vrai du faux, mais où Bénédicte Ombredanne, soumise mais lumineuse, raconte l'amour de la vie et la capacité à sublimer chaque instant, chaque petit rien, pour en faire quelque chose de précieux. Une héroïne forte et touchante, portée par la très belle plume d'un auteur qui signe ici un roman attachant et marquant.
L'amour et les forêts est mon premier Reinhardt. Et je ne sais pas comment le critiquer! Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je suis loin d'être emballé. J'ai pourtant lu ou entendu des chroniques dithyrambiques sur ce roman.
C'est assurément un bon livre où sont abordés des sujets durs: la violence conjugale, le harcèlement, l'obsession, la maladie... mais aussi l'amour!
Mais l'organisation du livre me laisse songeur. La qualité des chapitres est clairement inégale. On a parfois la désagréable sensation que Reinhardt meuble et est payé à la page! Le passage de la
recherche Meetic n'a aucun intérêt et occupe pourtant un nombre de pages significatifs, tout comme l'apprentissage du tir à l'arc: répétitif et pompeux à souhait! Ajouter à cela des phrases longuissimes, certes assez fluides à la lecture, mais où se mélangent jolie prose et langage obscène. On me répond souvent quand je me plains de l'utilisation des mots bites, baise, etc que c'est utiliser l'écriture moderne, mais quel intérêt dans un roman comme celui la?
Et l'omniprésence de l'auteur, cette omnipotence, cette autofiction m'a dérangé. Mélange des genres...
A coté de cela, la souffrance de Béatrice Ombredanne, sa rencontre qui la libère, le récit de sa soeur jumelle... tout cela vous prend aux tripes et vous bouleverse! Les phrases sont émouvantes, musicales voire lyriques pour certaines, si bien écrites et si agréables à lire. Ces parties là compensent les autres mais que de regrets en ce qui me concerne. Pourquoi tout le livre n'est pas ainsi? Cela reste un mystère. Je reste persuadé que Reinhardt est passé à côté d'un chef d'oeuvre.
Je conclurai en conseillant néanmoins la lecture. Ca mérite que je lise un autre Reinhardt pour compléter mon avis sur cet auteur.
J’aurais mis la moyenne, si on pouvait couper les étoiles en deux, parce qu’il y a du bon quand-même dans ce livre. Le scénario, le cheminement que suit le récit passant de bouche en bouche, donne du relief à l’histoire et évite (trop de) la lassitude.
Mais que cet auteur est bavard ! Il fait des phrases, plutôt jolies d’ailleurs, mais il les accumule, il n’arrive plus à s’arrêter. Du coup c’est lent, ça s’étire, s’étale, pendant qu’on attend la suite. Pour moi, la moitié du nombre de pages suffirait, il en sortirait une histoire plus dense, plus forte,
et on serait plus touché.
L’émotion est difficile à naître aussi en raison du manque de réalisme des personnages, qu’on a du mal à se représenter en face de soi. Il existe certainement des hommes aussi minables et sordides que le mari de Bénédicte Ombredanne, mais son passé juste effleuré est un peu léger pour expliquer un caractère aussi entièrement nuisible. Et Bénédicte elle, on lui voit tant de facettes différentes selon les moments de son histoire et les personnes qui la racontent qu’on n’arrive pas à la connaitre, son image est floue. Quant à leurs enfants, on dirait des figurants, ébauchés au crayon, plantés là pour le récit, sans consistance.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'amour, (ni beaucoup de forêts) dans ce roman.
J'ai pleuré, oui, j'ai pleuré comme rarement en refermant ce roman.
Pourtant, ce n'était pas gagné à cause du style si particulier de l'auteur. Jusqu'à ce que je comprenne qu'en fait, il se faisait plaisir avec les mots, allant jusqu'à insérer des allitérations en plein milieu de phrases entre deux mots qui n'ont rien en commun si ce n'est leur sonorité.
Les métaphores sont nombreuses mais poétiques, je pardonne donc à l'auteur.
Et puis l'histoire. Comment vous donner envie sans trop en dévoiler ? Comment vous expliquer le lien si particulier et si beau entre l'amour et
les forêts, dans ce roman ?
J'ai trouvé étrange ce procédé stylistique qui fait que l'auteur répète inlassablement le nom de Bénédicte Ombredanne. Mais il sert si bien l'histoire, finalement. Et moi-même, je ne peux que lui rendre hommage.
Il est également question de Villiers de L'Isle Adam. En cela, le découpage du livre est assez étrange, qui commence sur le récit du narrateur, se poursuit sur le récit de Bénédicte Ombredanne, puis un passage "à la manière de" et enfin, la révélation finale tout simplement ahurissante.
Maeve n'a pas aimé ce que moi j'ai apprécié, et inversement.
Un roman qui restera un coup de coeur et par le fond et par la forme.
L'image que je retiendrai :
Celle de la bague de Bénédicte Ombredanne avec un oeil dessus et ses bottines à laçage compliqué.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/10/30912866.html
Qu un homme puisse décrire si intensément la douleur et les sentiments d une femme est absolument fabuleux. Je n ai pas encore fini de lire ce livre mais je' sais déjà qu il me marquera à vie ! L écriture est impressionnante!
J espère qu il obtiendra le Goncourt ! Maryline.
un coup de poing dans le ventre !
Au creux du désespoir, Benedicte s'accroche à la littérature comme à une bouée pour ne pas couler. C'est ainsi qu'elle prend contact avec Reinhardt pour lui confier combien ses livres la maintiennent à flots.
Ceci est le roman d'une correspondance, d'une confession, un roman d'espoir et d'émancipation : le poing levé d'une rébellion.
Eric Reinhardt nous livre, avec l'Amour et les Forêts, son roman le plus poignant : une plongée dans le quotidien d'une femme humiliée, et qui attend de renaître.