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Mes lunettes sont les plus chouettes... Elles offres en effet parfois une bonne excuse mais elles peuvent aussi permettre de se transformer en super détective pour Manon. Les Lunettes, en fait, ça sert à récolter des bisous et à faire tout un temps de chose incroyable mais surtout ça sert toujours un peu mieux quand on est un peu plus malin. Et puis, elles sont belles ses lunettes.
Dès 3/4 ans
Lyon est réputé pour ses bouchons, L.A. pour ses super flics, des types qui en impose autant que les stars de cinéma. On connaitra bientôt Lyon pour ses affaires de ripoux dont on a pas finit d'entendre parler... A los Angeles, depuis plusieurs dizaines d'années une affaire non élucidées continue de faire les dossiers de la presse estivale : la fameuse affaire du Dahlia noir. Et l'enquête pris un singulier tournant lorsque l'un de ses super flics par le plus grand des hasards tomba sur une piste incroyable. L'affaire fit tellement de bruit que James Ellroy y alla d'une préface, lui qui avait romancé ce crime et découvrit peut-être par la même occasion l'assassin de sa mère. C'est au décès de son propre père personnage qu'il a peu connu que Steve Hodel récupérant ses effets tombe sur un petit porte photo de femmes dont l'un d'elle lui rappelle quelque chose. Il remonte dans sa chambre d'hotel, sur la table d'acceuil un bouquet de Dahlia et là patatra : mais oui bon sang ! Que venait faire la photo de cette victime surnommée le dalhia noir dans les affaires de son père. Il suffit de peu de chose pour lancer un super flic de L.A. alors nous voilà pris à le suivre dans une enquête qu'il lance sur le champ. Et là de surprise en surprise de découvertes en découvertes, on tient peut-être le coupable mais en attendant on est pris dans une véritable enquête criminelle qui laisse songeur sur la belle époque des studio, les activités de son père et nous fait porter un regard nouveau sur les mystérieuses photos de Man Ray, on a froid dans le dos mais le bouquin ne nous tombe pas des mains. Un livre qui pourrait créer des vocations et l'un des seuls en son genre...
C'était pour lui l'un de ses thèmes de prédilection : "Quelqu'un qui rentre dans quelqu'un d'autres". N'est-ce pas le propre de la littérature ? Rencontrer une œuvre littéraire. Vian... Gogol... Sternberg... Collodi.... Aymé.... La lisière du réel le fascine aussi. C'est l'illustrateur idéal pour amener un regard, une intensité. "Il libère une charge inconsciente du récit, il la devine avec un instinct infaillible." Une expérience avec Plon, 10:18, des cercles de bibliophilie... Un livre de fond.
Alors que fleurisse discours et commémmorations du 11 septembre, F-B Huyghe nous offre une formidable synthèse d'un phénomène maintenant ancien qui s'est métamorphosé sans cesse et est devenu la voix d'expression de plus d'un mouvement politique ou religieux. En redécouvrir les origines, très documentées nous permet de relativiser un peu nos évaluations. On compte en effet plusieurs milliers de morts par attentats entre le début du siècle et les années 20. Découvrir aussi en détail et ainsi ramassé, modalités et revendications permet d'avoir une vue assez large et concrète des évolution du terrorrisme, de son discours et de ses acteurs. Intégré dans la collection Gallimard découverte, c'est une vériatble mine documentaire d'une littérature et d'une représentation qu'onne peut souvent qu'apprécier embarqués dans ces réseaux qui usent à merveille de tous les moyens de communication qui leur sont donnés. L'enjeu de la comprhénsion d'un tel phénomène est de taille quand on sait que ce genre d'action a toute les chances d'avoir un avenir prospère qu'il nous viennent de l'intérieur ou d'ailleurs. Une écriture concise et alerte nous permet d'en apprécier toute la mesure. Un ouvrage de référence...
Nos rêves prennent bel et bien naissance quelque part. la lune et le hibou, les saisons le savent. Ici dans le près, là au cœur de la nuit. l'enfant voyage, questionne et on lui indique en lieu et place d'où vient en fait la poésie, le bonheur car le rêve est peut-être en toute chose à certaines heures et peut-être même au bord du lit. Un joli voyage poétique et inspiré avant d'aller dormir.
Dès 3/4 ans
Ce fut d'abord un feuilleton radiophonique sur inter et aujourd'hui une B.D. mise en forme par Stanislas. Oscar Moulinet est d'ailleurs preneur de son dans cette grande institution. Un métier particulier si l'on en croit Patafoin son collègue qui fait autorité dans les voix de rousse comme les chauffeurs de taxi parisiens dans l'originalité ou les chauffeurs de bus parisien quand ils tentent d'imiter ces derniers... Il n'y a d'ailleurs pas que des preneurs de sons dans cette aventure mais aussi une cantatrice célèbre qui disparaît, la famille au grand complet d'Oscar Moulinet dont sa compagne, célèbre pour les rendez-vous qu'elle nous donna tant de fois pour la météo marine. Parce que notre héros quand il part à l'aventure, part en famille, celle de la maison de la radio nombreuse bien sur mais aussi femme et fille, une famille recomposée qui donne les Moulinet-Lamentin, une famille bien sympathique et mobilisée pour résoudre le mystère d'une boîte à musique surmontée d'un canard laissant s'échapper quelques notes des frères Jacques sur l'entrecôte ! On dirait un Tintin, Oscar Moulinet lui ressemble un peu d'ailleurs, une cantatrice, un mystère, un faussaire. Oubliez pourtant le château de Moulinsart et préférez un pavillon de Montreuil où l'on retrouve un grand-père anar qui n'a pas dit son dernier mot qu'on se le dise. Pour les anciens, on dirait le titre d'un feuilleton à 3,5 francs. Il y a de tout dans cette aventure, un marin, un curé et le terrible et machiavélique Emil schmutz, il y a même une libraire qui a son enseigne aux cadavres exquis. On est toujours plus près du boulevard que de Beckett ou des oiseaux de soucis de Prevert mais de rebondissement en jeux de mots, on est pris dans cette aventure familiale un brin rétro et on a même droit à une météo marine en plein brouillard... Une B.D. d'aventure familiale et plutôt sympathique ! A suivre...
Une aventure très nouille nous prévient Louchard... C'est vrai que ses mousquetaires ont des noms sympathiques : Titi, Max et Filou. Mais fort en bagarre, ils ne craignaient point le cardinal Ravioli et ses gardes. Une histoire du collier de la reine pour les petits. Mortefesses, ça donne ! C'est du cap et d'épée à l'italienne, al dente. parfois il faut même revenir au texte sans illustrations tant ils vivent des aventures. Palsembleu, les fans des rois et des reines de Sanders devraient apprécier le ton et les parents un cher classique pour leurs petits. Une aventure à vous faire passer
le goût des pâtes et apprécier le symbolique collier de coquillettes...
Dès 4 ans
Vous connaissez les crocodiles, pas de secrets, pas d'amis mais un royaume : la rivière. Dicodorus Anastasius que vous pouvez tout de suite appeler Dico l'appelle sa soupe qu'il agrémente chaque jour d'une nouvelle saveur. La savane fournit toute sorte d'espèce et lui reste impassible et se nourrit toujours avec un minimum d'effort. Mais comme on est dans une histoire jeunesse, il y a une question essentielle qui se pose et que d'autres livres jeunesses ont déjà posés : "mourir de faim ou mourir d'ami", telle est la question aussi importante que to be or not to be pour les grands. Alors quand Dico va rencontrer par hasard Ambroise, un vieux gnou qu'il pourrait manger sans difficulté car il est à moitié aveugle et à moitié sourd. Mais d'abord Ambroise va lui couper l'appétit et en plus va l'amener à penser différement : "plus de gnou, plus du tout". La vie amène parfois des surprises et peut-être un nouveau rôle attend Dico et peut-être une nouvelle vie où il va cultiver l'amitié et peut-être aussi le goût du secret... Sur un sujet maintenant classique, Céline Sorin nous donne un petit livre drôle et donne du corps à ce "gros lézard prétentieux" à la "réputation de dévoreur tout cru". ça dépayse, ça change du loup et le coup de crayon est là aussi !
Les joies de la famille... Alors qu'un terrible accident devrait rassembler tous ses membres, les failles et les haines s'exacerbent. L'accident dévoile une violence qui n'a pas de fin, pas d'issues, se nourrissant de la moindre faille, de la moindre fragilité. Le père est un chiant, on le hait, on le hait. Et quand la fille la plus fragile se casse la figure, la mère chavire et réintègre son statut de pièce rapportée. C'est parfois vertigineux, tant de solitude, de haine et de ressentiment. On sombre littéralement avec ce qu'il reste de lucidité et de raison dans ce radeau fimilial qui prend l'eau depuis sans doute son origine. Dans une entretien donné aux éditions de la transparence sur "la violence au féminin", Hélène Lenoir décrivait "l'univers familial (comme) un microcosme qui a ses lois, variables, d'une constellation à l'autre". Elle décrivait aussi une morne pleine au quotidien gris taché de couleurs vives. L'accident est donc l'événement. Et elle réussit ce pourquoi elle est la plus forte, la focalisation interne, le monologue intérieure. Elle pousse la crise à son paroxysme et ne nous épargne pas et l'accident en sera le déclencheur. Un roman avec quelques sommets mais à mon goût un tiers rapportée, un lointain allemand qui manque un peu d'incarnation et dont on a du mal à saisir le rôle exact et les liens qu'il entretint avec filles et mères. Déroutant... Une mère qui n'en finit plus de trinquer et des hommes qui n'en finissent pas d'être à côté de tout. Et une famille comme on les aime, à fuir à toute jambe pour éviter l'impasse le crash futur...
Eaux fortes
C'est sans aucun doute possible l'un des livres les plus important de cette rentrée. Il redonne sa place à la littérature, capable d'éveiller les consciences, même au delà de ce dont est capable le documentaire et le cinéma. On ne doit pas lire ce livre comme une spécificité chinoise, la ville au bout du fleuve, appelé cité céleste traitant nos déchets électroniques et informatiques... En nous exposant la précarité de la vie dans le monde moderne à ses deux extrêmes, naissance et mort, Ma Jian nous interroge sur une question fondamentale et qui vaut pour tous : le respect de la vie humaine. Pour cela il n'hésite pas faire une critique lucide de son pays où se mêle de manière inédite tradition et modernité pour créer un monstre à deux têtes et un enfer pour la femme. mais en remontant le fleuve, en empruntant une voie à la marge, il dessine avec délicatesse le désir d'enfant et de réussite dans une Chine extraordinaire où plus rien n'interdit une lecture quasi fantastiques des êtres et des faits. La réalité et la fiction concourent à une réalisation majeure et à la peinture d'un avenir incertain. Jamais auteur n'était allé aussi loin, aussi en profondeur. Ce livre pourrait devenir un emblème signifiant et tout aussi emblématique que fut et est encore le radeau de la méduse. Pas un simple événement littéraire, une prise de conscience...