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Si vous n'avez pas compris d'où venait le Batman de Zur'en Arrh, vous trouverez la réponse ici !
Dans ce tome spécial, Grant Morrison offre les clés pour comprendre son oeuvre sur Batman en présentant de vieux numéros, parfois méconnus du chevalier noir. L'avantage majeur, c'est que l'auteur introduit lui-même chaque numéro. L'édition est en elle-même agrémenté d'un chapitre scénarisé par Peter Milligan et aidant à comprendre le tome 5.
Bon, par contre, ça vous aidera pas à dépasser la narration cryptique de Grant Morrison ! Là, on peut rien y faire !
C'est l'histoire d'une jeune fille qui corrige des anomalies temporelles créées par des terroristes. Sauf qu'un jour, l'anomalie prend la forme d'une jeune fille et que notre héroïne en tombe amoureuse. Quand l'amour vous tombe sur la figure, vous faites quoi ?
Une histoire sublime, des dessins somptueux. The Infinite Loop, c'est une histoire magnifique en ces temps où n'importe quelle différence chez l'autre est une raison pour se méfier et mépriser. C'est un véritable plaidoyer pour l'amour, sous toutes ses formes, pour la liberté. La liberté d'être qui on veut, peu importe ce
que la société pense être la norme.
Elsa Charretier est une génie du crayon, la composition des pages est excellente et fourmille d'idées, le trait est à la croisée des chemins entre Bruce Timm et Darwyn Cooke.
N'importe qui aime la BD, défend les droits des LGBT et plus largement, des personnes discriminées, se doit de lire The Infinite Loop !
Suiciders est la première série scénarisée par Lee Bermejo, connu pour être le dessinateur de Luthor et Joker. Il avait aussi dessiné et écrit Batman : Noël, one -shot reprenant le fameux conte de Dickens : Chant de Noël.
Il nous introduit dans un Los Angeles ravagé par le Big One, ce fameux tremblement de terre, censé ravagé la Californie. Trente ans, la société est fracturée, au milieu de la ville a été érigé un mur, séparant les pauvres et les riches.
Ok, vous allez me dire, "ouais, lutte des classes, bonjour l'originalité" ! Sauf qu'au milieu de tout ça, Bermejo
parvient, grâce à une narration habile construite en miroir déformé, à nous livrer un scénario construit en deux temps. On peut se faire piéger, comme n'importe quel personnage dans le monde de Suiciders car c'est là tout l'intérêt, on se fait prendre dans l'histoire de deux personnages, chacun devant se battre pour survivre.
Ajoutez à cela, des thématiques telles que l'immigration, la célébrité aussi rapide qu'un éclair et vous obtenez un grand comics.
Prévue en trois tomes, chacun pouvant se lire de façon indépendante, la série promet déjà beaucoup !
C'est l'histoire d'un futur où les femmes n'ont plus aucun droit sauf de faire ce que les hommes leur disent. Celles qui s'y opposent sont jugées non-conformes et envoyées dans la prison « Bitch Planet ». Là-bas, l'entraide se fait malgré la violence et les caractères s'aiguisent, pour peut-être fomenter une rébellion.
Kelly Sue DeConnick est une auteure engagée et elle le prouve une fois de plus avec cet album, bijou de SF et surtout magnifiques portraits de femmes, toutes différentes les unes des autres. Une série B assumée et ultra intelligente !
Aux hommes d'en prendre
de la graine, maintenant !
#nonconforme
Spider-Gwen ressuscite le personnage de Gwen Stacy, premier grand amour de Peter Parker. Comment ?
Univers parallèle, mes amis !
Dans un univers parallèle, Gwen Stacy a été mordue par une araignée radioactive et Peter Parker est mort. En fait, la série va proposer des inversions de ce genre un peu partout avec des personnages connus (Matt Murdock est l'avocat du Caïd, Frank Castle est encore un flic, etc.). Surtout, la série rappelle énormément les premières années de Spider-Man, lorsque le héros devait faire face aux responsabilités de ses actions et prendre la mesure des
implications concrètes de son pouvoir.
Alors, simple nostalgie ou véritable bonne série ? Au fond, peu importe, le fun est présent, c'est indéniable, le trait ultra-dynamique de Robbi Rodriguez fait mouche et on prend plaisir à suivre Gwen, dans des aventures (quasiment) libérée de toute contrainte de continuité.
Oui, c'est aussi simple que ça !
Réflexion absolue à travers des miroirs de super-héros connus, Alan Moore dresse une histoire aux multiples niveaux de lecture, servie par les dessins de Dave Gibbons.
Les pages sont d'une précision, d'une beauté quasi irréelle.
Le chef d’œuvre d'une époque !
Et un conseil : essayer COWL de Kyle Higgins qui propose une réflexion aussi intéressante !
Les Rat Queens, c'est un groupe de filles complètement hilarant qui reprend tous les codes des jeux de rôle papiers dans une aventure entre hommages et détournements de tous les poncifs inhérents au genre.
Des dialogues bien percutants ! De grosses punchlines qui tâchent ! Les Rat Queens ne font pas dans la dentelle et tant mieux !
Dans le genre hyper codifié de la fantasy, ce comics fait un bien fou !
« La première règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club »
Une suite à Fight Club ? L'idée paraît étrange et pourtant, Chuck Palahniuk nous convie à découvrir un miroir inversé et fracassé du roman original. Reprenant des situations et des rebondissements du premier opus, il les déforme, les détourne, brise le quatrième mur.
L'originalité vient du fait que l’œuvre est une BD. Le support visuel (brillant) de Cameron Stewart venant aidé Palahniuk à intégrer ses idées toutes plus barges les unes que les autres dans un maelström de chaos percutant
!
Drôle, touchant, explosif, corrosif. Dénonçant le manque de créativité de l'industrie, Fight Club 2 est tout aussi brillant que son ainé !
Enfin republié dans une édition digne de ce nom (oubliez les 6 tomes précédents, 1 est indispensable, les 5 autres sont à jeter), Civil War, c'est l'une des meilleures histoires de Marvel. Un récit mené tambour battant par un Millar au top de sa forme avec une réflexion politique sur la place des super-héros dans un monde post 9/11.
Ajoutez-y des personnages forts et construits (la dernière fois que Peter Parker a été bien écrit, RIP). Une vision anti manichéenne qui fait un bien fou et les dessins de McNiven, multipliant les cases iconiques et lourde de sens.
A conseiller
aux néophytes de Marvel, comme aux connaisseurs !
Plus cryptique, tu meurs !
On a l'habitude des récits cryptiques de Grant Morrison mais si vous trouviez Batman RIP imbitable, votre cerveau va faire des salto pour tenter de comprendre !
Profitant de tout l'historique de Batman, l'auteur produit une histoire complexe où le chevalier noir remonter le temps afin de revenir à notre époque. Il va ainsi revenir de la préhistoire, revivant à chaque fois une étape importante de sa carrière.
Complexe pour pas grand chose, le tome reste indispensable dans la compréhension du run et certains chapitre sont visuellement sublimes (Yannick Paquette, je t'aime !).
Le tome 6 vous éclairera davantage sur la situation donc ne fuyez pas ainsi !