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À découvrir
Et voilà la fin du blockbuster cataclysmique prévu par Geoff Johns et Jason Fabok !
Bouclant dans une immense frénésie faite de twists et de cliffhangers qui vont vous mettre, soit en PLS total, soit en arrêt cardiaque, toute les intrigues démarrées depuis Forever Evil, Geoff Johns fait preuve de maîtrise totale. L'histoire de JL New 52 forme un tout cohérent... à partir du tome 3 !
Il est aidé par Jason Fabok, toujours aussi précis et fin dans son trait, mettant en valeur le script titanesque par de grosses scènes d'action et un découpage toujours fluide. Assurément, il est
l'un des dessinateurs à suivre dans le domaine du mainstream. Il est relayé dans certains numéros par Francis Manapul, dessinateur de la série Flash, à l'aise grâce à ses découpages fous.
Et maintenant, place à Rebirth, nouvel étape éditorial de DC Comics qui devrait arriver en France en mai-juin. Soyez pas trop pressés, c'est pas aussi bien que ça en à l'air ! Surtout pour la Justice League !
Voilà, c'était un troll gratos !
Jessica Jones est une ancienne super-héroïne reconvertie en détective privé. Dans ce premier tome, nous allons l'accompagner dans des enquêtes tortueuses, sombres et violentes.
Brian Bendis avec son sens aigu du dialogue nous propose des histoires très bien ciselées avec un personnage central intéressant. Totalement original dans l'univers Marvel puisque possédant des pouvoirs mais exerçant un job normal, l'originalité provient de ce mélange entre le réalisme très cru (sexe, violence, etc.) des situations et les apports super-héroïques. On retrouve en effet bon nombre de super-héros
dans l'histoire, venant se greffer de façon organique à l'histoire, sans jamais forcé. Et c'est peut-être là la force de ce comics. Proposer une histoire réaliste dans un univers de super-héros, en restant totalement crédible dans cet univers.
Et ajouté à cela le dessin sublime de Michael Gaydos et vous tombez raide. Les compositions des pages sont d'une précision folle, les expressions sur les visages magnifiquement rendues.
Si vous ratez Jessica Jones, vous loupez certainement l'une des meilleures séries de comics Marvel et l'un des meilleurs comics noirs.
Warren Ellis est connu pour être un grand auteur. Planetary est l'une de ses œuvres les plus connues et les plus fameuses. Elle est le fruit de l'éditeur Wildstorm, fondé par un Jim Lee qui avait quitté les grands éditeurs. Wildstorm, c'est un univers plus noir et adulte que les comics DC, dont il s'inspire ouvertement. Si vous avez lu Grayson, le personnage de Midnighter en est issu et, s'il apparait sous le label de la Distinguée Concurrence (\o/), c'est parce que Wildstorm a fait faillite et a été racheté par eux. Maintenant que le moment étalage de confiture est passé, place à
la BD !
Un chef d’œuvre ! L'auteur intègre des éléments de pop-culture très classiques, les mélangent avec des morceaux de légende urbaine et nous donne une intrigue pleine de sous-textes et de fun en barres ! Mais c'est aussi une intrigue qui sait se faire complexe et tortueuse, sans toutefois devenir trop obscur. Warren Ellis ayant le don de tisser des fils et de les recoudre ensuite. Ce premier tome confirme tout le talent de cet auteur au second degré affûté, proche d'un Alan Moore dans sa façon de prendre des archétypes pour ensuite les détruire et les remodeler à sa façon.
Et il se trouve bien aidé par un John Cassaday au mieux de sa forme. Bien mieux que le travail qu'il peut fournir aujourd'hui, les visages sont jolis, les expressions faciales très bien rendues et le découpage des séquences d'action est précis. C'est un bonheur à regarder !
En gros, foncez dessus ! Sinon, vous allez ratez une pierre angulaire des comics.
La X-Force, c'est une équipe qui fait le sale boulot que les autres X-Men n'oseraient pas faire.
Uncanny X-Force est un récit parfait pour des lecteurs qui souhaitent une lecture sérieuse, adulte et mature. Les personnages y sont travaillés et fouillés. Normal, c'est Rick Remender ! S vous suivez mes avis, vous savez que j'aime cet auteur d'un amour inconditionnel (mais je lui pardonnerai pas Axis because faut pas déconner !). Et comme souvent dans ces récits, on retrouve des personnages torturés : Wolverine, évidemment mais aussi et surtout Angel, Psylocke et Fantomex. Deadpool complète
le roster et reste dans son rôle de clown, permettant surtout de dédramatiser certains évènements traumatiques.
Ce sont donc surtout ces trois persos là qui intéressent Remender et son travail psychologique est poussé. Leurs relations sont tendues mais crédibles alors même que les évènements qu'ils subissent sont totalement ahurissants. C'est surtout la relation entre Psylocke et Angel qui retient l'attention parce qu'elle pose des mots justes sur cette maladie qu'est la schizophrénie. Ce ne sera pas un ouvrage de psychanalyse mais le traitement est suffisamment crédible pour être signalé.
On trouve aussi en germe, le récit des Uncanny Avengers, mais aussi les obsessions de l'auteur pour les personnages torturés qui s'enfoncent toujours plus et refusent, souvent, de prendre leurs responsabilités.
Et évidemment, il ne faut pas oublier la partie graphique, à part un chapitre où la colorisation et l'encrage gâche l'ensemble, le reste est à tomber. Jerome Opena signe des dessins forts d'un découpage ultra précis et lisible. La colo en met plein la vue et rend honneur au script. On retrouve également Esad Ribic, là aussi, les dessins sont précis, nets, sans aller aussi loin dans le détail.
Un comics incontournable pour tout fan des X-Men qui se respecte mais aussi d'histoires travaillées ! Une seule envie à la fin : dévorer la suite !
« En plein jour comme dans la nuit noire, nul mal n'échappe à mon regard, Que tous ceux qui se font les adorateurs de la haine, craignent mon pouvoir, la lumière des Green Lantern !! »
Voici l'histoire qui a définitivement réhabilité les Green Lantern au sein de l'univers DC Comics.
Une histoire qui va à vive allure, ne perd pas de temps en exposition et qui aura été préparée pendant près de quatre ans par l'auteur de la série Green Lantern, Geoff Johns. Réunissant l'ensemble des corps face à une menace incarnée par les Black Lanterns qui ressuscite les héros décédés
en zombies haineux, l'auteur met les survivants face à leurs erreurs passées (les liant à Crise d'Identité, autre crossover majeur et chef d’œuvre). Surtout, l'event met en avant dans ce premier tome des personnages secondaires et non les figures majeures.
En bref, cet event reste l'un des meilleurs moyens de découvrir l'univers des Green Lantern, même si la somme d'infos reste colossale à assimiler; Si vous êtes un débutant mais que vous avez envie, foncez, Wikipedia sera toujours votre ami, ainsi que n'importe quel autre wiki. Sinon, vous pourrez attendre que Urban Comics réédite l'intégralité des Green Lantern de Geoff Johns, à partir de novembre prochain et pour deux ans.
Évidemment, on n'oublie pas la fine équipe de dessinateurs, surtout Ivan Reis, maestro accompli du mainstream et qui sublime le côté blockbuster de l’œuvre.
La troisième année se termine avec un changement d'auteur. Tom Taylor laisse sa place à Brian Buccellatto (Flash) pour aller écrire Iron Man chez la concurrence. Le fou !
Le changement se ressent quasi-instantanément. Si les combats sont toujours aussi plaisants, l'action se fait relativement plus molle et surtout la maîtrise des personnages n'est plus là. Tom Taylor faisait dans le bourre-pif mais il y avait une qualité d'écriture à côté de cela. Le temps que le nouvel auteur se mette en route, l'année 3 se termine sans grande folie.
Reste le dernier épisode, écrit par Tom
Taylor, au-dessus du lot car faisant intervenir des personnages jusque là non-aperçus, à savoir les Teen Titans.
Je refais pas de topo sur les dessins, c'est Injustice donc c'est fréquemment très laid, parfois agréable mais bon, ça n'explose pas la rétine.
Rassurez-vous, ça redevient très bon pour l'année 5 ! J'ai oublié l'année 4 ?! Oui mais c'est normal !
La bombe comics de cette fin d'année
Enfin, elle arrive ! Série au succès critique et public reconnu, The Wicked + The Divine débarque enfin en France sous l'égide de Glénat Comics !
Que dire à part qu'on n'est pas déçu par la hype ? Le récit concocté par le duo britannique est une explosion, un vrai régal fait de pop, de critiques acerbes sur la société actuelle et d'aventures excellemment racontées.
Sous couvert d'un récit assez classique empreint de rebondissements en tout genre, ce sont surtout des réflexions pertinentes sur le fameux quart d'heure de célébrité, la mort et l'échec qui vous attendent. C'est surtout une oeuvre graphique unique, bien aidé par les dessins de Jamie McKelvie, d'une légèreté et d'une douceur offrant des contrastes saisissants avec la violence parfois très crue du récit. Et le tout est aidé par les couleurs sublimes de Matt Wilson (on oublie trop souvent les coloristes, mais sans eux, il n'y aurait quasiment pas de vie dans les comics).
Et vous pouvez être sûrs que la suite sera au niveau, si ce n'est mieux encore !
Un indispensable pour les gens qui aiment la (bonne) pop-music/culture et plus généralement ceux qui ont bon goût !