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Tout recommence ici pour Captain America, Thor et Iron Man.
Captain America est toujours Sam Wilson (un noir, donc) et Nick Spencer prend le parti d'en faire une icône sociale et politisée. Combattant le racisme rampant des Etats-Unis, la série propose une lecture intéressante du personnage.
Iron Man quant à lui fait du Iron Man. Si vous aimez les dialogues cool, l'espionnage industriel et l'action, la série est faite pour vous, surtout que les dessins de David Marquez sont très bons !
Thor est toujours une femme et se révèle plus intéressante que son homologue masculin ! Jason
Aaron écrit une intrigue politique, véritable plaidoyer écologique mais n'oublie jamais de traiter ses personnages avec tout le respect qu'il leur est dû ! En résulte l'une des meilleures séries Marvel (avec Ant-Man et Ms Marvel), bien aidé par le petit génie Russell Dauterman. Chaque composition est une explosion de couleurs et d'idées !
Un très bon magazine (peut-être le meilleur ?) !
Comme chacun le sait, la vie n'est qu'un éternel recommencement; Avec les comics, c'est pareil !
Après Secret Wars, l'univers Marvel se voit remis à zéro. Enfin pas tout à fait !
Bref, ici, vous trouverez les nouveaux points d'entrée sur les séries Avengers. Parmi les trois présentes, All New, All Different Avengers tire son épingle du jeu grâce au travail graphique de Mahmud Asrar et à l'écriture de Mark Waid. Totalement différent des Avengers de Hickman (qui d'autre que Hickman peut faire du Hickman, en même temps ?), la série est fun et pas prise de tête.
Pour les Uncanny
Avengers, c'est surtout l'arrivée de Deadpool au sein de l'équipe qui redynamise le tout. Gerry Dugan sachant bien écrire le perso.
New Avengers est certainement la moins bonne du lot même si Gerardo Sandoval est une vraie découverte, son style proche de Joe Madureira sent les bonnes années 90.
Bref, si vous voulez des séries cool et pas prise de tête, foncez sur ce magazine !
Ici sont regroupés l'ensemble des préludes pour le crossover (titre évènement) Axis.
Autant vous gâcher le suspense tout de suite, on sent que Rick Remender était quelque peu forcé d'écrire l'histoire tant la qualité scénaristique décroit ! Imaginez : pendant 4 tomes, Uncanny Avengers vous a proposé un roller-coaster émotionnel. Et bien là, l'attraction est en panne ! Mon amour pour l'auteur m'attriste d'écrire ça mais c'est devenu terriblement nul !
Un conseil : gardez vos quatre tomes, ils forment une histoire complète et ils sont bien dessinés. Là, à part la couverture...
Et
préparez-vous pour Axis, c'est encore pire !
Jonathan Hickman aborde la fin de ses histoires croisées sur les Avengers et réunit ses deux séries : Avengers et New Avengers en une seule histoire. La course pour sauver notre univers est engagée et les chances de survie sont rares !
Les terres parallèles continuent de s'entrechoquer et l'ensemble des Illuminati est recherché par un Steve Rogers vieilli et affaibli mais toujours tenace.
Le scénario toujours aussi inventif de l'auteur prend ici une toute autre tournure à mesure qu'il croise, puis décroise le récit et ainsi les personnages. Replaçant M. Fantastic au centre de
l'échiquier, il prépare le tableau pour un final digne de ce nom qui se déroulera au sein de Secret Wars.
Affirmant son oeuvre comme l'une des plus ambitieuses que Marvel ait jamais connu, Hickman prouve qu'il est le scénariste le plus inventif de la Maison des Idées.
Un conseil : lisez la série « 4 Fantastiques » du même auteur pour une compréhension totale !
Scott Snyder et Greg Capullo entame la dernière partie de leur histoire qui aura durée plus de quatre ans. Et cette fois, on découvre un nouveau Batman, incarné par le commissaire Gordon et un nouvel adversaire retors.
Pour leur chant du cygne, Snyder et Capullo ose tout et poussent le curseur encore plus loin pour nous dévoiler pleinement leur vision du Batman, teintée d'espoir et d'optimisme dans un monde frappé par le terrorisme. Encore une fois, "haters are gonna hate" mais si on a aimé les précédents tomes, on tombera sous le charme des dessins de Greg Capullo et du sous-texte
de Scott Snyder. Encore une fois, on sent toute la sincérité et l'amour des deux artistes pour le personnage.
A noter, un chapitre bluffant sorti en plein scandale sur les meurtres de jeunes noirs par des policiers aux Etats-Unis qui confronte Batman à sa possible incapacité à tout prévoir et anticiper. Un chapitre brutal et sans concession, servi par la patte graphique de Jock et la narration de Brian Azzarello