Né en 1977 à Charlotte, en Caroline du Nord, le scénariste et dessinateur de comics Jason Latour achève ses études d'art en 1999. Son premier travail professionnel consiste à illustrer une histoire bonus de la série Battle Pope de Robert Kirkman. En 2005, il signe les dessins de The Expatriate chez Image, puis disparaît de la scène comics pendant quelques années. Son retour se fait chez Marvel, où il met ses crayons au service de courts récits et débute une collaboration fructueuse avec Jason Aaron (ensemble, ils créent le titre indépendant Southern Bastards en 2014).
En 2011, il scénarise aussi ses premiers comics, dont Loose Ends (où Rico Renzi s'occupe des couleurs). Pour Marvel, il signera également Winter Soldier, Wolverine : Japan's Most Wanted ou encore Wolverine and the X-Men. Robbi Rodriguez est un artiste texan né en 1982. Il débute sa carrière en 2005 chez Image, où il illustre la mini-série Hero Camp. Ses travaux suivants, Maintenance et Stephen Colbert's Tek Jansen, sont publiés par l'éditeur Oni Press.
Fin 2011, il travaille brièvement pour Marvel en tant que dessinateur remplaçant sur Fear Itself : Wolverine, UncannyX-Force et New Mutants. En 2013, il crée, avec Simon Oliver, FBP : Federal Bureau of Physics pour Image. Il dessine les douze premiers épisodes de la série qui sont colorisés par Rico Renzi. En collaboration avec ce dernier et Jason Latour, il cocrée Spider-Gwen dans la mini-série Edge of Spider-Verse.
Gwen Stacy meilleure que Peter Parker
Spider-Gwen ressuscite le personnage de Gwen Stacy, premier grand amour de Peter Parker. Comment ?
Univers parallèle, mes amis !
Dans un univers parallèle, Gwen Stacy a été mordue par une araignée radioactive et Peter Parker est mort. En fait, la série va proposer des inversions de ce genre un peu partout avec des personnages connus (Matt Murdock est l'avocat du Caïd, Frank Castle est encore un flic, etc.). Surtout, la série rappelle énormément les premières années de Spider-Man, lorsque le héros devait faire face aux responsabilités de ses actions et prendre la mesure des implications concrètes de son pouvoir.
Alors, simple nostalgie ou véritable bonne série ? Au fond, peu importe, le fun est présent, c'est indéniable, le trait ultra-dynamique de Robbi Rodriguez fait mouche et on prend plaisir à suivre Gwen, dans des aventures (quasiment) libérée de toute contrainte de continuité.