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Le Jean d'Ormesson qu'on aime : facétieux, l'oeil qui frise. Nous retrouvons dans ce livre ce personnage qui nous manque tant, tel qu'il était, qu'il est toujours dans nos mémoires. Il dresse ici le portrait d'une vie, d'un parcours, sous la forme d'un procès qu'il s'adresse à lui même : dialogue entrz son moi et son sur-moi, et ne se prive pas poir faire son autocritique. C'est décapant, c'est hilarant : un grand roman!
« Oscar est mort, parce que je l'ai regardé mourir. »
Une première phrase comme on en fait peu. De celles qui marquent les esprits, et qui contiennent tout un roman.
Léonard, adolescent paumé, trimbale son corps trop gauche à chaque coin du camping où sa famille l'a traîné. Mal à l'aise avec ses dix-sept ans, perdu dans les injonctions qu'on lui lance : danse ! drague ! fume ! baise !, il est cet étranger à son propre bercail, à sa propre portée.
Un soir de chaud, il sort de sa tente et trouve Oscar, mec de son âge, le cou piégé entre les cordes d'une balançoire. Suicide
? Qu'importe, il le regarde s'étouffer, et ne bouge pas : il l'a tué...
Un premier roman spectaculaire sur le mal-être adolescent, sur ses nausées, sur ses montagnes, ses ricochets. Un plongeon vers l'arrière qui ne laisse pas intact : il y a un avant, et puis un juste après...
Mon plus gros choc depuis Sukkwan Island, le premier roman du même auteur. Ses livres me bousculent, ils me filent des coups de poing dans le ventre, j'en ressors essoufflé. Coupé en deux. Et sous le charme du style.
Ici, David Vann nous invite dans le quotidien de Steve Kazmierczak, enfant perturbé et malmené. Ce martyr devenu terroriste, semant la terreur et la mort dans son lycée en février 2008. L'auteur nous conte son enfance, et trace même un étrange et perturbant parallèle avec la sienne. Tous deux ont vécu isolé, ostracisé, moqué. L'un s'en est sorti, pas l'autre. Vann
nous dresse ce portrait avec une humanité troublante, et aliénante, nous rappelant qu'un monstre est tapi en chacun de nous.
Une plongée abyssale dans les tripes d'un futur assassin, absolument perturbante mais absolument indispensable !
Vous cherchiez un bon roman pour les vacances ? Alors vous l'avez trouvé!
A mi-chemin entre Bridget Jones et Agatha Raisin, ce roman sur une trentenaire déprimée mais fière de l'être est mené tambour battant! Et pour tromper son ennui, elle va se lancer dans une véritable enquête policière
Très drôle et terriblement addictif !
Un vaudeville à Auschwitz : de l'art d'utiliser l'humour pour souligner l'horreur, l'absurdité...
Martin Amis nous fait découvrir l'envers des camps de la mort, cette partie presque village-vacances où vivaient les nazis, avec leurs femmes et leurs enfants. Un roman révoltant, mais réellement indispensable, au moins pour comprendre...
La ménagerie de papier est une pépite !
Ce recueil de nouvelles brasse tous les styles, il abolit les frontières entre les genres : de la SF, de la Fantasy et autres...
Chacun des textes, magnifiquement écrit, est un morceau de littérature :
à dévorer sans attendre !
Le roman le plus fou, le roman le plus drôle, le roman le plus noir, le roman le plus grinçant, le roman le plus gros, les chapitres les plus courts, les histoires les plus dingues, les personnages les plus désespérés, les personnages les plus désespérants, les personnages les plus dérangés, les personnages les plus dérangeants, les situations les plus burlesques, les rires les plus gras, les vies les plus microscopiques, les destins de pacotille, la tendresse la plus grave et la gravité la plus tendre...
Le roman le plus plus de cette rentrée de janvier.
L'auteur le plus à
suivre, d'année en année, de livre en livre. Encore une fois scotchant!
" Amour : trois voyelles et deux consonnes, ça ne pèse pas lourd pour les dégâts que ça fait. "
Au détour d'un chapitre, une phrase comme un coup dans notre cœur de lecteur. Le sujet de ce livre est celui de nos vies : aimons-nous? mais surtout : sommes-nous aimés?
Longtemps, Guy n'a pas aimé son père, ne l'a pas compris. Ce forgeron, homme à la dure, ayant quitté l'école à quatorze ans pour subvenir aux besoins de sa mère, veuve. L'a haï. Rejeté comme, adolescent, on en veut à ses parents de n'être pas de meilleurs modèles : trop ploucs, pas assez cultivés, trop fiers,
mal fiers peut-être, de leurs glorioles passées. Ici, un titre de champion de boxe et un rôle titre dans "La Passion de Notre Seigneur Jésus Christ" sur la scène paroissiale du quartier des Chaprais, Besançon.
C'est donc une déclaration, bricolée par un fils, devenu adulte, père et grand père, avec des mots, si délicats et si profonds : ceux que son papa, lui, n'avait pas.
Agatha Crispies est lieutenant de police à New York, Colorado. Petit bled au milieu de la forêt, 150 âmes au compteur et aucune couverture Internet, qui a tout a envier à son célèbre homonyme de la côte Est...
Il ne s'y passe jamais rien et, au commissariat, on passe plus son temps à jouer aux fléchettes et à manger des donuts, qu'à arrêter des criminels. Oui mais, ce temps est révolu : un meurtre vient d'avoir lieu (ENFIN!), il va être temps, pour Agatha, de se relever les manches et de mettre en application tout ce que les romans policiers lui ont appris !
UN RÉGAL ♥
"Cette effroyable douceur d'appartenir"
Ce roman est une chronique sociale d'un monde pas si lointain, celui de la Lorraine désindustrialisée des années 90, des fermetures d'usines, celui des bouts de ficelle et des petites combines.
Des destins fatigués, et mis à la corbeille.
C'est ce décor casse-dents qui attend Anthony et ses copains, quatorze ans en 1992.
Cette même route qu'ont arpenté, bon an mal an,
leurs parents avant eux.
Ils grandiront sous nos yeux, prendront de l'épaisseur, des clous dans le cœur. Avanceront comme on avance, comme on vieillit, bien malgré soi...
Un livre nostalgique et passionnant sur les affres de l'adolescence, sur ses gouffres et ses pinacles.