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Soirée déguisée. Sacha navigue chez lui entre sa soeur jumelle, la fille dont il est amoureux et ses amis. De pièce en pièce, il traîne sa mélancolie et noie ses démons dans les volutes de fumée et les vapeurs d'alcool. Jeux de regards, frottements des corps, plaisirs furtifs, assauts repoussés... Le temps s'égrène, se dilue. Lui avec. Bad trip ? Et si une lumière brillait quand même au bout de la nuit ? Un roman noir, au verbe vif et cru, qui sonde les solitudes adolescentes, les fêlures de chacun, mais fait aussi entendre l'urgence d'aimer et d'être aimé.
vivons masqués ?
PLS, c’est une histoire de déguisements, c’est une histoire de masques, que l’on se met sur le visage, le temps d’une soirée et qui finissent par tout à fait nous transformer : en autres, en monstres.
Halloween. Sacha et Angie, les jumeaux blonds, lancent, dans la maison vide, une grosse fête, grosse caisse sonore pleine de corps et de cœurs : qui se cherchent, et s’appellent dans la nuit, le noir. Ils se supplient, se crient. Une fête, quoi.
Sacha erre, de pièce en pièce, de gens en gens, pour se distraire – ou se soustraire ? - s’évader d’une solitude qui le tenaille, de cette urgence à vivre et à aimer qui l’angoisse et le laisse étourdit comme vaseux, cotonneux : adolescent.
Un roman rapide et brûlant, comme un coup de comète, d’étoile filante dans l’estomac. Joanne Richoux, d’une langue jeune et inventive, redynamise de ses images, sa poésie, une littérature de jeunes, et de moins jeunes, adultes, qui en avait besoin.