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À découvrir
Un roman absolument fabuleux.
On avance lentement, on savoure les 555 pages, car chaque petit détail qui fourmille est important, on ne veut pas en perdre une miette.
Plaisir du lecteur absolu !
Nicolas Mathieu au service de cette France où il ne se passe rien, une diagonale du vide ouvrière qui boit l'apéro Picon bière et cacahuètes au bar du coin et qui rentre bourrée tous les soirs. Portrait d'une région, d'une génération, d'une condition, d'une jeunesse qui tente de trouver sa place.
Témoin de leurs pères fatigués et de leurs mères insatisfaites, des ados qui font les
cons et qui n'ont rien dans la tête. Parce que c'est de leur âge.
Galerie de personnages et tranches de vie décortiquées avec soin, frôlants le cliché.
Parfois violent, parfois drôle, parfois pathétique, toujours dans le vrai et l'authentique.
Nicolas Mathieu dépeint avec talent les affres, les drames mais aussi l'exaltation et la puissance de la jeunesse. Ce sentiment contradictoire de liberté, que tout est possible, et en même temps cet enfermement social, géographique et familial.
Tout le brio de ce livre tient dans cette justesse mais aussi dans le souffle et le rythme crées par les phrases sèches mais percutantes de l'auteur. Un style clairement identifiable et appréciable.
On enfile les pages comme les personnages les verres d'alcool ; l'effet est l'ivresse mais peut-être prolongé ici sans modération !
Ce roman est une chronique sociale d'un monde pas si lointain, celui de la Lorraine désindustrialisée des années 90, des fermetures d'usines, celui des bouts de ficelle et des petites combines.
Des destins fatigués, et mis à la corbeille.
C'est ce décor casse-dents qui attend Anthony et ses copains, quatorze ans en 1992.
Cette même route qu'ont arpenté, bon an mal an,
leurs parents avant eux.
Ils grandiront sous nos yeux, prendront de l'épaisseur, des clous dans le cœur. Avanceront comme on avance, comme on vieillit, bien malgré soi...
Un livre nostalgique et passionnant
sur les affres de l'adolescence, sur ses gouffres et ses pinacles.
Dans une ville de l'Est de la France, venez passer 4 étés dans les années 90.
Nous y suivrons plusieurs familles, avec leurs bonheurs, leurs amours, mais aussi leurs galères, leurs doutes... La vie tout simplement.
Un moment agréable à passer, découvrez les différentes évolutions des personnages, adultes ou ados, riches ou pauvres, entre campagne et ville, le tout plein de nostalgie.
Un deuxième roman très réussi.
Dans la France rurale des années 90, partez à la rencontre d'Anthony et de ses amis (et ennemis). C'est à travers les yeux de ces jeunes adolescents que l'on va suivre leurs premiers pas dans la vie d'adultes. Premiers jobs, premiers émois mais aussi premières questions sur le sens de la vie.
Après tout, que sait-on vraiment de la vie quand on n'a que 14 ans ?
À la fois bucolique et très pittoreque, l'auteur signe ici un second roman très captivant.
Leurs enfants après eux...
C'est l'histoire d'une jeunesse et un peu plus que ça aussi, des premiers émois entre deux virées d'mob, qui l'été, se cherche, dans un petit coin de l'est de la France, rongé par l'ennui, la fatalité des destins et l'emprise d'une région sinistrée. Comme une enclume sur les désirs d'ailleurs et les aspirations, qu'on aimerait faire voler en éclat.
c'est l'été des possibles et des illusions...
C'est les années 90, et le portrait d'une région, d'une époque, où les chances s'évaporent pour les uns, où l'infinie douceur d'un baiser côtoie la rage
et les fêlures, les petites joies du quotidien, du temps qui passe, où les corps s’entrelacent et s'usent à l'usine, au fond d'un troquet ...
Nicolas Mathieu écrit là un très grand roman, d'une incroyable maîtrise, chronique sociale et politique à l'humanité renversante, infiniment touchante !!
Et cette sensation d'avoir entre les mains bien plus qu'une histoire...
Roman ayant reçu le prix Goncourt, c'est une chronique sociale de deux générations dans un ancien bassin sidérurgique en Lorraine.
On ne passe pas à côté des clichés: l'alcool, le chômage, la drogue, la pauvreté, la misère intellectuelle, la désertification et puis la société de consommation dès la fin des années 90 annonçant l'an 2000. Un sentiment de fatalisme nous étreint en refermant ce livre.
Le style : brut, vulgaire, grossier dans les conversations. Vraiment pas au niveau d'un prix Goncourt!
on a le sentiment que l'auteur n'éprouve aucune empathie pour ses personnages, et nous non plus....c'est tout juste si on y croit. Drogue, violence, alcoolisme,echecs sociaux, plus deux ou trois scènes de sexe pour faire prendre la sauce. C'est tristounet tout simplement.car la narration est lineaire sans aucune inventivité sinon quelques mots du cru, (ou des jeunes )qu'il faudrait éventuellement traduire, mais c'est pas la peine! Bref, après avoir fait l'effort jusque là , j'ai laissé tomber 50 pages avant la fin.Désolée...
La vie, la vraie
Au cours de quatre étés, nous suivons plusieurs personnages, tous habitants la même petite ville d'Heillange : Anthony, Hacine, Steph, Clem, ces adolescents qui ont vite compris que le seul moyen de ne pas finir comme leurs parents, c'est de quitter cette ville morne. Avec un réalisme extraordinaire, Nicolas Mathieu nous offre un roman social, dans la vie d'adolescents privés d'avenir. On en sort avec une tendresse immense pour les personnages malgré toutes leurs aspérités, leurs mauvaises décisions et leur violence intériorisée. Chacun reconnaîtra une part de lui-même dans ce roman, le plus est nette, précise, sensible, un roman à lire et à relire.