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Les témoins de la mariée.
Une histoire sans prétention, bourrée d'humour, qui fait mouche à chaque phrase, voilà comment je résumerais rapidement cette lecture. Si je devais détailler un peu mon avis, je dirais que rien, au début, ne laissait à penser que le fond égalerait la forme. Car en effet, le ton léger, magnifié par le style de l'auteur, s'étoffe de plus en plus pour devenir profond, proposant une telle réflexion sur l'amitié, la mort, mais aussi d'autres thèmes sous-jacents. Après avoir lu Un aller simple, je découvre encore un peu plus les talents d'écrivain de Didiervan
Cauwelaert, et j'espère être tout autant conquise lorsque je lirais ses autres romans.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai décidé de replonger dans ce « pavé » écrit par Ken Follett. Car après avoir apprécié, il y a quelques années, « Les piliers de la terre », je me faisais une joie de lire ce second roman, avec une petite appréhension tout de même, celle de lire un copier-coller des "piliers de la terre"... Mais revenons à ce livre. Nous revoici plongés dans les méandres d'une histoire riche en personnages, dans un contexte historique où regorge les allusions à l'histoire d'Angleterre. Ce contexte est différent de celui des piliers, mais nous sommes tout de même toujours dans la grande période historique qu'est le moyen-âge. L'auteur nous propose cette fois aussi une histoire où l'architecture et la réussite (très difficile à obtenir) d'un seul homme pour réaliser son rêve est le fil conducteur de ce roman. Comme vous l'aurez compris, les reproches envers ce livre, ceux que j'avais anticipé avant même de commencer cette lecture, peuvent être tous résumés de la sorte : les ficelles tirées par l'auteur sont les mêmes que celles des "piliers de la terre". J'ai pourtant globalement apprécié cette lecture, car j'aime ce genre d'histoire. Je regrette toutefois de ne pas avoir été surprise. Il manque "le petit truc en plus" qui aurait fait la différence et aurait permis d'éviter une comparaison qui dessert ce roman.
Je découvre les écrits de Catherine Cusset avec pour première lecture « Un brillant avenir ». Sur la forme, je dirais que l'utilisation des chapitres, chacun faisant référence à une période de la vie des personnages (pas tous) sans toutefois conserver une chronologie linéaire, permet de structurer le récit en laissant le lecteur avide de connaître la suite. Sur le fond, les personnages sont forts, fragiles, cassés, usés, volontaires, ambitieux, impitoyables, le tout à la fois, pour chacun d'entre eux. Ce qui les différencie, ce sont les nuances apportées par l'auteure, ce qui donne l'impression très intéressante (c'est mon point de vue) qu'ils sont différents et pourtant profondément semblables. Le cadre de cette histoire est aussi particulièrement intéressant. Le parallèle entre l'histoire de cette femme et celle de sa belle-fille est agréable, la compréhension des faits se fait au fil des pages et on comprend mieux le comportement de chacune d'elles. Cela permet de faire la lumière sur des comportements que j'ai parfois jugés trop rapidement sans connaître la suite. Concernant la plume de l'auteure, je dirais qu'elle est particulièrement agréable et au service de l'histoire. Les mots sont choisis le sont avec précision, tout ce qui est écrit est utile, rien n'est superflu. En résumé, un excellent moment de lecture.
Cette lecture m'a replongé dans un univers que j'avais beaucoup aimé, celui d'Orgueils et Préjugés de Jane Austen. Je n'ai pas eu l'impression de relire la même histoire, bien au contraire. Jo Baker a disséminé quelques informations permettant de situer l'histoire dans le contexte du célèbre roman, mais sans en dire trop, car les cinq filles de la famille Bennet ne sont pas les héroïnes de ce livre, ce sont bien leurs serviteurs, personnages très souvent secondaires dans les romans d'époques, mais qui eux aussi ont une vie intéressante, en tout cas pour les auteur(e)s qui, comme
Jo Baker, se penchent sur eux et décident de les placer sur le devant de la scène. Ce fut un réel plaisir de faire la connaissance de Mr et Mme Hill, de Sarah, de Polly et du bien mystérieux James. L'auteure ne propose pas des personnages caricaturaux, bien au contraire. Ils ont tous beaucoup de personnalité et une profonde part d'humanité. Pas de méchants ni de gentils, seulement des personnages aux destins différents, que la chaleur du feu de la cuisine réunit.
Jo Baker n'a pas souhaité reprendre les codes d'écritures de Jane Austen, son écriture est plus légère, moins « ampoulée », mais cela n'est pas un problème, nous ne sommes pas dans un copier-coller de l'œuvre de l'auteure anglaise.
Je tiens à remercier les Éditions Stock ainsi que Libfly pour m'avoir permis de découvrir ce titre.
Un premier chapitre percutant et nous voilà plongé dans une histoire qui ne finit pas de nous étonner. Le sujet des personnalités multiples est, à mon sens, fascinant, et l'auteure a su proposer une histoire complexe mais pas compliquée.
L'action est constante, il n'y a pas de temps morts. L'histoire est racontée du point de vue d'Angie, jeune fille de 16 ans, revenue chez elle après trois ans d'absence, mais qui ne se souvient de rien puisqu'elle pense qu'elle a encore 13 ans... Qui sont ces « nous » qui prennent parfois la parole au milieu du roman? Qu'est-ce que les personnalités
multiples? Nous le découvrons petit à petit. Il s'agit d'un élément très important dans la construction du roman. Sur ce sujet, je ne suis pas une experte, je ne rentrerais donc pas dans la polémique suivante : peut-on guérir lorsque l'on souffre de personnalités multiples, encore moins sur les soins appropriés ou non à cette psychopathologie. Je dirais seulement que Liz Coley a très bien travaillé sur ce thème pour ce thriller, et j'ai donc apprécié découvrir les personnalités d'Angie, qui tour à tour prennent la parole et livrent leurs visions de sa séquestration. Une bonne lecture divertissante comme je les aime.
C'est en lisant les deux dernières pages de ce roman si particulier que j'ai compris tout l'intérêt de l'histoire créée par Wayne Williams et Darren Allan. Car tout au long de ma lecture je me suis posée la même question : pourquoi avoir choisi le personnage de Judas, et plus globalement d'avoir choisi d'encrer ce récit lors de la période qui suit le baiser qu'il donne à Jésus? Car cette histoire pourrait être transposée dans d'autres temps et lieux. On retrouve un homme perdu, ayant fait le choix de la trahison pour quelques pièces, confronté à des meurtres tous plus tordus les
uns que les autres ( et ce n'est pas un euphémisme, les scènes sont parfois à la limite du supportable) et le sentiment tenace qu'ils ont un lien direct avec ses mauvais choix du moment. C'est en lisant les dernières pages du livre que j'ai compris l'intérêt des auteurs pour cette période, et j'avoue que cela m'a ouvert les yeux! Je ne suis pas croyante, donc croiser Jésus et ses apôtres lors de ma lecture ne m'a posé aucun soucis. Mais j'avoue que forcément on se pose des questions sur le but visé par les auteurs. Et bien la réponse donnée est pertinente! En tout cas, moi ça m'a plu, voir même beaucoup plu!
En bref, un polar bien ficelé, avec un contexte peu commun, des meurtres atroces et une fin inattendue. A lire donc!
C'est en lisant les deux dernières pages de ce roman si particulier que j'ai compris tout l'intérêt de l'histoire créée par Wayne Williams et Darren Allan. Car tout au long de ma lecture je me suis posée la même question : pourquoi avoir choisi le personnage de Judas, et plus globalement d'avoir choisi d'encrer ce récit lors de la période qui suit le baiser qu'il donne à Jésus? Car cette histoire pourrait être transposée dans d'autres temps et lieux. On retrouve un homme perdu, ayant fait le choix de la trahison pour quelques pièces, confronté à des meurtres tous plus tordus les
uns que les autres ( et ce n'est pas un euphémisme, les scènes sont parfois à la limite du supportable) et le sentiment tenace qu'ils ont un lien direct avec ses mauvais choix du moment. C'est en lisant les dernières pages du livre que j'ai compris l'intérêt des auteurs pour cette période, et j'avoue que cela m'a ouvert les yeux! Je ne suis pas croyante, donc croiser Jésus et ses apôtres lors de ma lecture ne m'a posé aucun soucis. Mais j'avoue que forcément on se pose des questions sur le but visé par les auteurs. Et bien la réponse donnée est pertinente! En tout cas, moi ça m'a plu, voir même beaucoup plu!
En bref, un polar bien ficelé, avec un contexte peu commun, des meurtres atroces et une fin inattendue. A lire donc!
Ce que j'ai ressenti en lisant Fais-le pour maman de François-Xavier Dillard, c'est exactement ce pour quoi je continue encore et toujours, à découvrir des auteurs que je ne connais pas. J'ai été bluffée par cette histoire qui commence plus comme un bon polar que comme un thriller. Et puis arrivent les dernières pages, révélatrices de tant de secrets, bien gardés par l'auteur. Car il faut bien le dire, l'auteur se joue de nous jusqu'à la fin! En tant qu'amatrice de livres à suspense, je suis parfois (et de plus en plus) difficile à surprendre, devinant régulièrement la fin ou découvrant trop tôt les « ficelles » tirées par l'auteur. Je suis alors triste de ne pas être complètement à la merci de l'auteur, priant pour que le réveil du matin ne soit pas trop dur car la nuit aura été courte à cause d'une lecture addictive, ne me laissant rien d'autre que l'angoisse de ne pas l'avoir terminé avant l'heure « raisonnable » du coucher! Alors merci Mr Dillard de m'avoir fait retrouver cette angoisse, celle de ne pas comprendre ce qui se passe, cherchant, en vain, à connaître le fin mot de l'histoire! Et quelle histoire! Sébastien, un homme à l'enfance marquée par un événement terrible, l'agression de sa sœur par sa propre mère et ayant par la suite été adopté par une famille aimante, a finalement trouvé un équilibre professionnel et familial. Il est pourtant rattrapé par son passé... Vous voulez connaître la suite? Et bien sortez de chez vous et foncez chez votre libraire pour vous procurer Fais-le pour maman!
J'ai beaucoup aimé ce livre!
Il faut dire qu'il n'est pas courant de rencontrer des personnages tels que ceux de « la bande des retraités », comme ils se surnomment eux-même. Ces fringants seniors ont tout pour plaire. Ils regorgent d'idée pour tromper l'ennui mais aussi et surtout pour quitter leur maison de retraite qu'ils considèrent pire que...la prison. Pour éviter de finir leurs jours entre les murs de cette sordide résidence pour seniors où l'on compte le nombre de tasses de café qu'on leur sert, ils décident de devenir...des bandits. Oui, oui, des bandits, mais pas comme Mesrine,
plutôt comme Robin des Bois, avec l'espoir que l'argent qu'ils récupéreront pourra servir aussi bien leur cause que celle d'autres personnes, si possible des retraités en mal de brioche tressée comme eux.
Mais revenons-en au début de l'histoire. L'auteure nous propose de suivre les aventures de cinq personnages tous plus intrépides les uns que les autres : Marthä,le cerveau de la bande, accompagnée de quatre compères, Stina,Anna-Greta, le Génie et le Râteau. Entre grande vie dans un hôtel de luxe, braquage de fourgon blindé et passage par la case prison,nous voilà entraîné dans les folles aventures de cette petite troupe de joyeux lurons qui ne manquent pas de ressources pour mettre en œuvre leurs plans diaboliques, le tout pour notre plus grand bonheur bien sûr.
J'ai particulièrement apprécié cette lecture, aussi bien pour son côté divertissant que pour les réflexions qu'elle apporte et qu'il faut lire entre les lignes. Car sous couvert de ses personnages du troisième âge très attachants,l'auteure livre une critique de la prise en charge des personnes âgées dans nos sociétés modernes, et dénonce les comportements parfois répréhensibles des dirigeants de ces établissements, qui,malheureusement, ne se trouvent pas seulement que dans les livres.
Alors si vous voulez voir un peu ce dont sont capables des personnes âgées lorsqu'elles unissent leurs forces (aidés de leurs déambulateurs) pour changer de vie, et bien lisez ce livre. Après ça vous ne verrez plus jamais les gens appartenant au troisième (voir quatrième) âge comme avant!
Et de quatre
Quatrième volet de la série Autre-Monde, Entropia reprend des codes déjà bien explorés dans les trois premiers tomes. On retrouve l'alliance des trois, les vilains affirmés, des cynicks...enfin des maturs, toujours aussi antipathiques, des pans prêts à tout pour défendre leur éden. On repart sur des bases bien connues, mais heureusement de nouvelles contrées et de nouveaux personnages permettent d'éviter l'écueil suivant : "on prend les même et on recommence". En ce qui me concerne j'ai bien aimé retrouver l'ambiance d'Autre-Monde, Maxime Chattam nous propose une série divertissante dans laquelle on retrouve de nombreuses références littéraires, mais aussi une cause défendue très intéressante : la sauvegarde de notre planète. Je remercie Babelio ainsi que les éditions Le livre de poche pour m'avoir permis de découvrir ce livre.