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Takanori Andô, graphiste spécialiste de l'analyse d'image, reçoit une vidéo amateur montrant un suicide à l'intérieur d'un appartement banal. Son client souhaite déterminer s'il s'agit d'un véritable suicide ou d'une mise en scène de génie. A chaque visionnage de la vidéo, Takanori se rend compte que le cadre de l'image se décale très légèrement, permettant de voir jusqu'au visage du suicidé : Seiji Kashiwada.
Ce dernier est un serial killer condamné à la peine de mort pour le meurtre de quatre fillettes, douze ans plus tôt, et dont l'exécution a eu lieu peu de temps auparavant... Takanori se lance dans une enquête effrayante tandis que d'étranges phénomènes envahissent sa vie et celle de sa compagne.
Un peu déçue...
C'est en lisant les deux dernières pages de ce roman si particulier que j'ai compris tout l'intérêt de l'histoire créée par Wayne Williams et Darren Allan. Car tout au long de ma lecture je me suis posée la même question : pourquoi avoir choisi le personnage de Judas, et plus globalement d'avoir choisi d'encrer ce récit lors de la période qui suit le baiser qu'il donne à Jésus? Car cette histoire pourrait être transposée dans d'autres temps et lieux. On retrouve un homme perdu, ayant fait le choix de la trahison pour quelques pièces, confronté à des meurtres tous plus tordus les uns que les autres ( et ce n'est pas un euphémisme, les scènes sont parfois à la limite du supportable) et le sentiment tenace qu'ils ont un lien direct avec ses mauvais choix du moment. C'est en lisant les dernières pages du livre que j'ai compris l'intérêt des auteurs pour cette période, et j'avoue que cela m'a ouvert les yeux! Je ne suis pas croyante, donc croiser Jésus et ses apôtres lors de ma lecture ne m'a posé aucun soucis. Mais j'avoue que forcément on se pose des questions sur le but visé par les auteurs. Et bien la réponse donnée est pertinente! En tout cas, moi ça m'a plu, voir même beaucoup plu!
En bref, un polar bien ficelé, avec un contexte peu commun, des meurtres atroces et une fin inattendue. A lire donc!