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Je tiens tout d'abord à remercier Partage Lecture ainsi que les éditions points pour m'avoir permis de lire ce livre.
J'ai choisi de découvrir ce titre sans même avoir lu la quatrième de couverture, seul le titre à fait toute la différence!
En effet, j'aime beaucoup les titres quelque peu énigmatiques, et c'est ce qui m'a séduite avec ce titre.
Sans faire durer le suspens, je peux dire que j'ai bien aimé cette lecture. Je me suis tout de suite attachée à Rose, petite fille de 9 ans, qui découvre, en mangeant une part de gâteau au citron, qu'elle peut identifier l'état d'esprit
de la personne qui a préparé les plats qu'elle mange.
Certes, cette idée de départ est farfelue, mais elle permet de traiter de thèmes plus universelles, notamment celui des transitions vécues par tous et toutes, celle de l'enfance à l'adolescence, puis celle de l'adolescence à l'âge adulte. Autre thème intéressant, celui de la famille, et plus particulièrement de sa place dans la fratrie.
Le frère de Rose est un personnage important, sa place de premier en tout, même dans le cœur de leur mère, est un aspect qui marquera la vie Rose, dans sa construction personnelle.
J'ai apprécié ce livre du début jusqu'à la fin que j'ai trouvé émouvante et bien écrite.
Avec ce roman, l'auteure s'évertue à nous proposer une histoire légèrement pessimiste, mais toutefois assez proche de la réalité. Je dirais que l'on surfe sur une vague mélancolique, alors à tous les futurs lecteurs/trices, je vous conseille de prévoir un bon café, un bon plaid et votre place préférée sur le canapé, et de vous laisser porter par cette histoire à propos d'un gâteau au citron un peu particulier...
Avec "Le sang noir du secret" Lindsay Faye nous plonge dans le passé trouble de l'Amérique esclavagiste et propose un livre haletant et passionnant.
Je n'ai pas lu le précédent livre de cette auteure, "Le dieu de New York", mais je n'ai pas eu de mal à entrer dans cette nouvelle histoire des frères Wilde. Certaines références concernent le roman précédent, mais cela ne m'a pas dérangé, on prend le train en marche et cela permet de mieux comprendre le contexte, de mieux cerner les personnages.
L'atmosphère créée par l'auteure est un élément primordial du livre. Je l'ai trouvé
très "Sherlock Holmiesque" si je peux m'exprimer ainsi. Une fois plongé dans les méandres de cette histoire, je n'ai pas pu m'en dépêtrer, il fallait que je la finisse.
Lindsay Faye ne se contente pas de proposer son histoire, elle la défend, la peaufine, lui donne de l'ampleur, ce qui, de fait, donne de l'épaisseur à ces personnages. J'ai beaucoup aimé ces deux frères, différents, mais que l'on aime pour les mêmes raisons. Je suis d'ailleurs heureuse de savoir qu'il me reste à découvrir le premier volet de leurs histoires, je vais pouvoir les retrouver sans trop attendre.
J'ai aussi beaucoup apprécié les épigraphes avant chaque chapitre. Elles sont autant de rappels à la réalité, époque peu glorieuse de la chasse aux esclaves.
En résumé, une très belle découverte, un très bon moment de lecture.
Ça y est, je l'ai en enfin lu!
Parfois il y a des lectures qui nous font envie tout en nous faisant un peu peur, car le sujet ne prête pas à rire. Très sensible, j'avais quelques réserves sur ma capacité à pouvoir lire cette histoire, en sachant bien sûr que la plus à plaindre ce n'est pas moi...
Mais revenons à cette lecture. Dés les premières pages, on est plongé dans ce récit à deux voix.
Il y a la petite fille, dont on découvre le prénom au milieu de notre lecture. Cette petite fille est juive et sa vie va basculer le 16 juillet 1942, lors de la tristement célèbre
rafle du Vel d'Hiv.
Et puis il y a Julia. Cette femme est américaine, elle est mariée à un français, vit à Paris et est journaliste. Pour préparer l'anniversaire de la rafle, son patron lui demande de rédiger un article sur cet événement.
Deux récits, deux époques, et pourtant deux vies qui se trouveront mêlées l'une à l'autre. Tatiana de Rosnay ne nous propose pas une véritable enquête sur la vie d'une petite fille déportée, elle précise tout de suite que son histoire est totalement fictive. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j'ai été émue sans être totalement bouleversée. Les personnages sont parfois antipathiques, parfois profondément humains. Ils ne peuvent laisser indifférent, tout comme cette histoire, dont le thème principal est la recherche de la vérité.
Une lecture finalement agréable, facilitée par l'écriture plutôt juste de l'auteure.
Toutefois, il ne faut pas oublier que ce livre est un roman, il a donc les défauts de ses qualités. Il est parfois "facile" de se faire un avis sur les comportements des gens de l'époque, même si je ne les comprends et ne les soutiens absolument pas. Qui sait ce que nous aurions nous-mêmes fait à leur place? Il ne faut présumer de rien, et ne pas juger trop facilement et rapidement. Nous pouvons et devons cependant travailler au devoir de mémoire, se rappeler des faits et faire en sorte que cela ne se reproduise pas.
'ai découvert cette série un peu par hasard il y a quelque temps déjà (grâce à une offre promotionnelle des éditions Pocket) et je dois dire que malgré quelques petits défauts, j'ai apprécié ce troisième volet des aventures de Stéphanie Plum, chasseuse de primes haute en couleur. Ces histoires légères permettent de passer un bon moment, mais il ne faut pas s'attendre de la grande littérature. Les personnages sont attachants et les enquêtes loufoques, de parfaits ingrédients pour une petite série policière sur fond de comédie romantique. Le scénario de réserve pas de grande surprise, mais il a le mérite de tenir la route. Si l'occasion se présente, je lirais la suite.
Ce livre est un recueil de nouvelles qui se moque tout en douceur de la religion et de ses petits travers! Sur l'ensemble, l'avis est plutôt bon, mais je trouve que certaines nouvelles n'étaient pas à la hauteur de certaines d'entre elles, vraiment pertinentes et drôles. Il est vrai que l'auteur, complétement déjanté et impertinent, fait preuve d'un humour sans limite! Alors lorsque le ton est un peu en dessous, ça se remarque tout de suite. En tout cas, je ne regrette pas d'avoir ouvert ce recueil. Il est intéressant de voir que les religions peuvent être un peu malmenées (ici la religion juive) sans que cela ne provoque un scandale ou bien une émeute. Il ne faut pas oublier que nous pouvons, voire même que nous devons, rire de sujets « sérieux », et percevoir les petits travers des croyances de chacun d'entre nous, sources inépuisables de situations drôles et cocasses!
Voici un livre que je lorgnais depuis longtemps sur les présentoirs des librairies et que j'ai enfin eu le courage d'acheter. Je peux d'ores et déjà dire que je ne regrette pas cet achat. J'ai beaucoup apprécié la plume de cette auteure, dont c'est le premier roman. La construction du livre ressemble à un puzzle, chacun des personnages apportant, par leurs récits, des éléments de compréhension de l'histoire. Le changement de police permet de connaître l'auteur de chacun des chapitres, faisant ainsi évoluer l'histoire et ainsi maintenir une tension psychologique constante. Le contexte historique est au service de cette histoire machiavélique. J'ai pu apprécier les détails apportés sur le contexte, tout autant que l'histoire elle-même. Concernant les personnages, on se prend d'affection pour certains d'entre eux, devinant les aspects tragiques de leur vie. Pour d'autres, on aime les détester, tout en percevant les nuances, importantes, apportées par l'auteure. En résumé, un livre qui m'a beaucoup plu, et que je ne regrette pas d'avoir lu. Je suivrais maintenant la parution des romans d'Hélène Grémillon.
Je remercie les éditions Points ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre. Je vais cependant avoir un avis assez mitigé sur cette lecture. J'ai trouvé que certains aspects n'étaient pas assez travaillés, notamment tout ce qui concerne le décor dans lequel l'action se déroule. Parfois les événements vont vite, trop vite, et cela dessert malheureusement l'histoire, qui manque d'encrages. Pourtant, l'idée de départ était bonne, et les personnages assez sympathiques pour pouvoir me donner envie de les retrouver. Mais il a manqué quelques détails, notamment des points de vue différents, ou encore quelques détails sur la vie de certains des personnages (je ne développerai pas ma pensée car je risque de « spoiler » les gens qui n'ont pas encore lu ce livre). Je ne dirais pourtant pas que cette lecture fut désagréable, mais elle ne restera pas pour autant longtemps dans ma mémoire.
Ces lieux sont morts fait partie de ces livres qui vous laissent un peu chancelant quand vous les avez fini. Cette histoire, celle d'un homme dont les proches sont agressés par un être machiavélique à souhait, ne vous laisse aucun répit. Vous aimeriez pouvoir reprendre votre souffle mais vous ne le pouvez pas, vous aimeriez que cela se termine, car vous voulez savoir comment les choses vont évoluer, comment les personnages vont s'en sortir, mais vous avez peur de la fin et du côté sombre qu'elle va avoir. L'ambiance est tendue du début à la fin, et la noirceur du récit s'intensifie
au fur et à mesure. Je ne sais pas si l'auteur a prévu d'écrire une suite, mais je crois que cette histoire mérite d'être poursuivie, car une fois le livre fini j'ai eu l'impression de n'être qu'au début de l'histoire. Et quelle histoire... Pardonnez-moi l'expression, mais Patrick Graham n'y va vraiment pas avec le dos de cuillère! Les personnages sont profondément marqués par leur passé, il n'y a pas de concession dans la violence de certaines scènes, et les thèmes développés ne prêtent pas à sourire (je pense entre autres « aux fans de Mozart », ceux qui l'ont lu comprendront très bien de quoi je parle).
D'habitude je finis mes avis en écrivant une phrase qui résume si j'ai apprécié ou non cette lecture, mais cette fois-ci je ne le ferais pas... Pourquoi? Parce que je veux la suite!! Ce qui donne peut-être tout de même un indice sur mon avis général...Je voudrais vraiment que l'auteur nous replonge dans la noirceur de ce récit et qu'il développe encore plus l'histoire de ses personnages, ainsi je pourrais dire si oui ou non j'ai aimé ce livre! Chantage, vous avez-dit chantage? Eh bien oui! Après tout, qui ne tente rien n'a rien!
Parfois, j'ai besoin de lectures légères, et je savais, en achetant ce livre, que je serais comblée. Lisa Lutz et sa famille Spellmann fait le bonheur de ses lecteurs depuis quatre tomes maintenant. L'auteure a vraiment le pouvoir de créer des situations complètement déjantées et terriblement drôles, servies par des dialogues ciselés et parfaits en fonction de chaque personnage. Et quels personnages! Tous sont totalement cinglés, mais dans le bon sens du terme.
Bref, une lecture très sympathique, qui a eu l'effet escompté, me faire rire!
Mouais...
Malheureusement je n'ai pas été tout à fait conquise par ce titre. Je n'ai pas lu le premier livre de Annabelle Lyon, qui traitait également de la vie d'Aristote, mais cela ne m'a pas posé de problème lors de ma lecture. Ce qui m'a posé problème c'est le style de l'auteur, certes fluide, mais justement un peu trop, pas assez travaillé. Et puis certaines répétitions volontaires laissent une sensation de style surfait...
Ensuite je n'ai pas accroché à l'histoire, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages, bref, ce livre m'a laissé de marbre. Je n'ai pas détesté pour autant, mais j'avais l'impression d'être spectatrice de ma propre lecture, je pense que je suis passée à côté, tout simplement, peut-être le contexte n'a-t-il pas facilité les choses. J'ai en effet étudié longtemps la Grèce antique, alors j'étais parfois plus attentive aux références historiques qu'à l'histoire elle-même. Je peux d'ailleurs dire que ces références furent très agréables à lire, bien intégrées dans le livre, mais elles ont, à mon sens, pris le dessus sur le fond. Cela s'explique peut-être par mon attachement à l'histoire de la Grèce antique.
E, bref, je dirais que j'ai été quelque peu déçue, et qu'il a manqué ce petit plus qui aurait surement fait la différence.