Alexandre Labruffe signe avec Wonder Landes un grand roman sur tout un tas de choses : l’identité, la maladie, la folie, la mémoire et ses miroirs, la mémoire et ses vestiges, le deuil.
L’histoire d’un frère qui disparaît dans une autre réalité, un frère-vortex, et d’une généalogie chaotique. Accusé de tout, emprisonné pour mille délits, ce frère que l’on savait un peu bizarre, serait-il plus que ça, serait-il un grand malfrat ? Et de ce frère qui se révèle, c’est la pelote familiale qui se déroule. Cette famille qui agit comme un répulsif et un aimant, c’est
tout un paradoxe la famille - que faire de ce frère étranger, que faire du père dont on ne sait finalement pas grand-chose ?
Une quête intime et labyrinthique dans les étouffoirs de la famille, dans laquelle on entre à tâtons et qui peu à peu nous embarque comme dans une spirale, un tunnel, c’est magnifique de se faire prendre à ce jeu-là !, c’est éblouissant de maîtrise.
Un cheminement oppressant et hypnotique, dans ces Landes de forêts et de vie un peu hors-temps, écrit comme une poésie qu’on inhale et qu’on recrache, qu’on vit comme l’auteur nous le raconte, de surprise en découverte, de menaces en inquiétudes, de détresse en frivolité.
Qu’il soit grave, qu’il soit drôle, Alexandre Labruffe possède l’art de la tournure des événements, la phrase toujours juste, le mot qui va. Qui l’aime le suit, pourrait-on dire. Parce que son histoire est impudique, lâchée comme ça en pleine face, parce qu’il vide la maison familiale et que ça fait parfois tout drôle de lire ce genre de choses, ça trifouille à l’intérieur.
Wonder Landes c’est l’art de l’encoignure fait littérature, une vie-projectile faite d’angles, de rebonds et de murmures.
Hyper touchant, vibrant et tectonique, un sacré roman qui n’a de cesse de surprendre tout au long de sa lecture. Et que l’on quitte avec un étrange sentiment dans le cœur, troublé et ému.
Wonder Landes
Alexandre Labruffe signe avec Wonder Landes un grand roman sur tout un tas de choses : l’identité, la maladie, la folie, la mémoire et ses miroirs, la mémoire et ses vestiges, le deuil.
L’histoire d’un frère qui disparaît dans une autre réalité, un frère-vortex, et d’une généalogie chaotique. Accusé de tout, emprisonné pour mille délits, ce frère que l’on savait un peu bizarre, serait-il plus que ça, serait-il un grand malfrat ? Et de ce frère qui se révèle, c’est la pelote familiale qui se déroule. Cette famille qui agit comme un répulsif et un aimant, c’est tout un paradoxe la famille - que faire de ce frère étranger, que faire du père dont on ne sait finalement pas grand-chose ?
Une quête intime et labyrinthique dans les étouffoirs de la famille, dans laquelle on entre à tâtons et qui peu à peu nous embarque comme dans une spirale, un tunnel, c’est magnifique de se faire prendre à ce jeu-là !, c’est éblouissant de maîtrise.
Un cheminement oppressant et hypnotique, dans ces Landes de forêts et de vie un peu hors-temps, écrit comme une poésie qu’on inhale et qu’on recrache, qu’on vit comme l’auteur nous le raconte, de surprise en découverte, de menaces en inquiétudes, de détresse en frivolité.
Qu’il soit grave, qu’il soit drôle, Alexandre Labruffe possède l’art de la tournure des événements, la phrase toujours juste, le mot qui va. Qui l’aime le suit, pourrait-on dire. Parce que son histoire est impudique, lâchée comme ça en pleine face, parce qu’il vide la maison familiale et que ça fait parfois tout drôle de lire ce genre de choses, ça trifouille à l’intérieur.
Wonder Landes c’est l’art de l’encoignure fait littérature, une vie-projectile faite d’angles, de rebonds et de murmures.
Hyper touchant, vibrant et tectonique, un sacré roman qui n’a de cesse de surprendre tout au long de sa lecture. Et que l’on quitte avec un étrange sentiment dans le cœur, troublé et ému.