• Inattendu
• Choquant

C’est celui que j’ai le plus apprécié. Les pages se tournent sans effort, l’auteur sait faire monter le suspense, nous procure aussi de l’émotion ce qui fait que l’on s’attache facilement aux personnages. La chute est surprenante, et l’on parvient à répondre à toutes nos questions

• Passionnant

Une traque haletante à la recherche du double coupable : celui qui a commis les meurtres dont s'accuse Simon, et celui qui a enlevé l'enfant de Robert.

Pour aider Stern, deux acolytes : sa petite amie un peu fofolle, et un ancien client qui a trempé dans le milieu du film porno.

Car l'auteur nous entraîne cette fois dans le milieu des pédophiles et de l'hypnose. Que de révélations....

Sans oublier l'inspecteur qui lui court après, persuadé que c'est l'avocat le coupable.

Je ne me suis pas ennuyée un instant (à part, peut-être, lors des courses poursuites que j'ai survollées), voulant impérativement savoir qui se cachait derrière "la voix". Je n'ai pas été déçue, ne m'attendant pas du tout à ce coupable-ci.

Encore un bon moment passé avec vous, Monsieur Fitzek, merci.

J'avais beaucoup aimé "Therapie" et "Le briseur d'âmes", un peu moins "Ne les crois pas".

L'image que je retiendrai :

Celle des nombreuses voitures qu'empruntent l'avocat et sa bande pour tenter d'échapper à "la voix".

• Surprenant

Même si l’intrigue est un peu tirée par les cheveux, j’ai tourné les pages pour savoir où tout cela allait me mener.
J’ai découvert un Robert Stern méprisant et antipathique au possible puis au fil des pages, j’ai vu un homme blessé au plus profond de lui-même et plutôt sympatique au demeurant.

La question qui se pose est : est-ce que Simon est manipulé et si oui par qui ? Ou bien est-ce vraiment un cas de réincarnation ? Est-ce la tumeur qui joue un vilain tour ? C’est ce que Robert veut découvrir à n’importe quel prix. Il a également une autre motivation mais je n’en dirais pas plus.

J’ai suivi ce jeu de pistes avec beaucoup de curiosité et le dernier quart du livre est passé à une vitesse impressionnante.
En tous les cas, je n’ai rien vu venir ni le meurtrier ni rien. J’avoue avoir été très surprise.
Le personnage de Simon est très intéressant : tour à tour il est parait trop mûr pour son age et l’instant d’après, ce n’est qu’un petit garçon avec des rêves de petit garçon.

Le seul bémol est que je crains d’avoir mal compris ce qui s’est déroulé dans les toutes dernières pages, j’ai eu l’impression d’avoir loupé quelque chose. Peut être que ça vient de moi ou peut être pas.

• Irritant
• Allemagne
• Choquant

Que dire de ce livre ? Qu'il porte bien son titre peut être. Une chose est sûre : j'espère ne jamais me souvenir...

J'espère ne jamais me souvenir que l'histoire est cousue de fil blanc : un enfant de dix ans, Simon s'accuse de sept meurtres commis ... 15 ans plus tôt. L'enfant serait-il la réincarnation d'un meurtrier sanguinaire ?

J'espère ne jamais me souvenir qu'à trop vouloir créer du suspens on perd complètement le lecteur : Robert Stern - l'avocat que l'enfant choisi pour l'aider à comprendre s'il était réellement un meurtrier dans une autre vie- a vu sa vie détruite dix ans plus tôt par le décès de son nouveau-né, qui comme va le lui révéler un DVD n'est peut être pas mort, mais vit dans une famille d'adoption. Vous n'avez rien compris ? C'est normal, moi non plus...

Quelle mouche a donc piqué Sébastian Fitzek l'auteur du très bon "Thérapie". Je me suis pourtant accrochée, mais rien n'y a fait. Si le début du livre semble prometteur, très vite on est complètement perdu par tous les rebondissements. La lecture est malaisée tant le style est alambiqué et maladroit. Fitzek en fait tellement que je n'ai même pas réussi à m'attacher à ses personnages. Et le livre tombe même carrément dans le racoleur et le sordide lorsque sont évoqués le commerce d'enfants et la pédophilie. Pire, Sébastian Fitzek ne nous fait même pas la grâce d'un final surprenant. La fin de ce thriller est tristement convenue.

MON AVIS : J'essaie toujours de trouver quelques points positifs à un roman, mais là je l'avoue, je sèche. Juste un conseil : amis lecteurs passez votre chemin.