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Au milieu des années 1990, porté par le hasard, Emmanuel, journaliste, traverse le Brésil. C'est le début d'une histoire d'amour, pour ses habitants, ses cultures, ses lieux... Au fil de son voyage, le jeune homme assiste aux changements que le pays subit : l'entrée à marche forcée dans la mondialisation ; les villages de pêcheurs qui deviennent la proie du tourisme ; les économies locales bouleversées...
Mais ce "Français qui voulait être Brésilien" suit aussi le chemin de sa propre transformation. Au gré des rencontres, avec la "Femme fougère" ou le "garçon qui attrape", il apprend la signification profonde du verbe portugais relaxar et le sens de ces moments uniques, après la pluie, où tout peut recommencer.
Joyeux Tropique du Brésil
Libération (26/06/2019) résume bien ce que j'ai aimé dans le livre :
«Je ne cherchais pas à changer de nationalité par dépit, ni non plus au terme d’un calcul rationnel sur les avantages que je pourrais en tirer à l’arrivée, tel un Anglais au seuil de quitter l’Europe, écrit Jacques Secondi. […] "C’est l’énergie", répétait Joao, le marchand de journaux diplômé de philosophie de la rue Mourato-Coelho, à São Paulo. Selon lui, il y avait plus d’énergie en circulation au Brésil que sur le Vieux Continent. […] Je me sentais aussi guidé par une sorte d’instinct, de survie peut-être, ou de vie tout simplement. Comment l’expliquer ? Sur place, j’étais différent. Je trouvais joyeux les couchers de soleil, je me sentais bien sous la pluie, je répondais comme si je les connaissais déjà aux passants qui m’adressaient la parole spontanément, et j’avais envie d’embrasser les vieilles dames.» La suite sur :
https://next.liberation.fr/livres/2019/06/26/jacques-secondi-joyeux-tropiques_1736397