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Enfreindre la loi peut se révéler fatal. Julien, brillant avocat, le sait mieux que personne. Pourtant, lorsqu'il parvient à obtenir la relaxe de son client, Franck, un Gitan d'Argenteuil, il n'imagine pas que leurs épouses respectives vont les entraîner dans une folle aventure. Pour les deux jeunes femmes, complices inattendues, une seule question se pose : quand on fait le bien, où est le mal ? Pleurer des rivières donne voix et chair à ceux que l'on n'entend plus, remisés à l'écart des consciences.
Sans misérabilisme, ce roman rythmé, incisif, explore les clivages qui défigurent la société. Loin de s'engouffrer dans une dénonciation au vitriol, Alain Jaspard éclaire les multiples visages de la détresse et porte sur les êtres un regard plein d'indulgence.
Léger, drôle mais aussi contrasté, émouvant !
Voici un premier roman réussi ! Inspiré d'un fait divers, ce roman aborde le thème du désir d'enfant entre deux couples que tout oppose, amenés à se croiser lors d'une affaire judiciaire : celui d'un avocat et celui d'un gitan. La femme de l'avocat ne peut avoir d'enfant, Mériem, la gitane, en a trop et en attend un huitième. Malgré ces deux univers si distincts les deux femmes vont apprendre à se connaître et à s'apprivoiser. On y découvre l'univers gitan, loin de certains clichés avec leur parler haut-en-couleur.
Un premier roman léger, parfois drôle, parfois émouvant avec des dialogues truculents et pas mal de rebondissements. Effectivement court et rythmé, les personnages sont attachants et je l'ai lu d'une traite ! Parfait pour passer un bon moment !