Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sur un tombeau romain, on pouvait lire : " Ce qui fait notre vie ? Les bains, le vin, les femmes. " Les anciens romains, en effet, avaient un appétit...
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Sur un tombeau romain, on pouvait lire : " Ce qui fait notre vie ? Les bains, le vin, les femmes. " Les anciens romains, en effet, avaient un appétit de plaisir, de bonheur, que l'on a parfois sous-estimé - ou au contraire caricaturé avec le cliché des " Romains de la décadence ". Comme le rappelle Sénèque dans une de ses lettres à Lucilius, " l'unique félicité, c'est de faire la fête à la vie ". Ce livre présente une dimension originale et attachante à la civilisation antique.
Après un passage obligé sur le thème " plaisir et morale " - car la philosophie n'est jamais bien loin -, il analyse toutes les formes de plaisir : l'art de vivre à la ville, les fêtes, la table, la villégiature, les plaisirs des femmes, l'amour, les plaisirs de l'esprit... Sans jamais devenir grossier, il n'élude aucune des dimensions particulières de l'amour à Rome, comme les lupanars et l'homosexualité.
Une introduction brillante à un aspect souvent méconnu de la culture latine.
L'auteur enseigne la civilisation romaine à l'Université Libre de Paris. Il a publié de nombreux articles dans les revues spécialisées et deux autres ouvrages sur Rome aux Belles-Lettres.