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À découvrir
D'abord curieuse de connaître les réactions des habitants suite à la réception de la lettre d'amour,j'ai finalement peu accroché. Je pense que c'est du à la longueur et à la multitude de personnage.
J'ai apprécié l'écriture légère, fluide et variée.
Je ne recommande pas particulièrement car dans l'ensemble je n'ai pas réussi à avoir de l’intérêt pour le récit.
Bilan en quelques mots
Les mots pour : Style, galerie de personnages, idée, type « nouvelle » des premiers chapitres.
Les mots contre : redondance de certains comportements, longueur, langueur
Au final
Alléchée au début, ennuyée au milieu par des longueurs, amusée à la fin, charmée par l'écriture et le style de EES. Un bon livre avec un pamphlet sympathique. L'ensemble aurait mérité un traitement plus concis.
J'ai été attirée par la 4ème de couverture et quelques livres d'E.E Schmitt lus précédemment. Si l'idée est bonne au départ, on est noyé sous un flot de personnages fort différents les uns des autres. Je m'attendais à une sorte d'enquête et il n'en est rien. Juste un roman.
700 pages, ça peut paraitre long. On se laisse néanmoins happer par l'écriture de l'auteur et on tourne les pages même si l'histoire ne passionne pas. C'est très bien écrit dommage qu'il manque une intrigue.
Le génie d'Eric-Emmanuel Schmitt est de nous faire vivre l'histoire en alternance de points de vue. Ainsi, chaque chapitre est consacré à l'un des habitants de la place.
A chaque nouveau personnage, nous parcourons une nouvelle habitation de la place d'Arezzo pour, au final, en faire le tour et ainsi clore une partie de l'histoire.
Le tout début de l'histoire est consacré à la découverte de la lettre et aux questionnements qu'elle va indubitablement créer. Si pour certains, l'auteur est évident, pour d'autres de nombreuses questions vont se bousculer... D'autant que si pour certains,
cette lettre fait rêver, s'enflammer ou annonce un prochain bonheur, d'autres ont tout intérêt à ce que certains secrets soient bien gardés.
La seconde partie est plutôt consacrée aux répercussions (quelquefois au tsunami) que cette simple phrase crée dans les foyers... Pour, enfin, terminer par une petite enquête qui révélera un "corbeau" plutôt inattendu.
La galerie de personnages créée par Eric-Emmanuel Schmitt est absolument savoureuse et permet d'appréhender les délices de l'Amour en fonction des âges, des conditions sociales, des sexes, des préférences sexuelles... Un vrai petit dictionnaire de l'Amour Courtois à l'Amour plus trash.
Certains protagonistes ne sont d'ailleurs pas sans rappeler quelques personnages publics incontournables des magasines people (un parlementaire sex-addict et une strip-teaseuse vamp' au look de pin-up des années 60 !!!)... Et vous vous retrouverez certainement dans l'un ou l'autre.
Si l'auteur en profite pour aborder l'intimité de chacun puisqu'il étudie les différentes formes de désirs, voir de sexualité, il n'y a absolument rien de voyeuriste ni de pornographique dans ce roman.
Ne vous laissez surtout par décourager par les 730 pages de ce roman, sa lecture est un vrai bonheur... qui vous donnera certainement envie de déménager place d'Arezzo.
Bruxelles, place d’Arezzo, XXIème siècle, le lieu est posé. Les personnages suivent avec leur diversité : plus ou moins riches, de différentes catégories socio-professionnelles, de différents styles. Un point commun : cette lettre reçue d’une colombe ou l’on peut lire « Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime. Signé : tu sais qui ». Eric-Emmanuel Schmitt nous entraine dans un roman mélangeant les relations sentimentales entre ces protagonistes. Des relations parfois farfelues, des relations libérées voire libertines. Nous ne sommes pas habitués à ce type d’écriture venant d’E-E S qui peut employer un vocabulaire parfois vulgaire. Le livre reste très bien rédigé et on est dans l’attente de connaître le fin mot de l’histoire jusqu’au bout. Les perroquets de la place d’Arezzo débarque en pleine rentrée littéraire 2013 sur un registre encore peu exploité par Schmitt. Je recommande tout de même pour les personnes à l’esprit assez…ouvert !
Le début est un peu laborieux car le lecteur n'a pas le temps de s'attacher à un personnage qu'on passe au suivant. Mais peu à peu, les chemins se croisent et j'ai fini par trouver la plupart des personnages sympathiques. C'est un peu comme une série télé, il ne faut pas en attendre plus mais l'ensemble est agréable à lire et le but de l'auteur clairement affiché: prôner la tolérance sexuelle. Nous croisons donc toutes sortes de couples et d'histoires sans que ne soit émis aucun jugement. Et pourtant, il me semble que notre sensibilité nous empêche parfois de croire à certains couples.
J'ai par exemple eu bien du mal à croire au ménage à trois tel qu'il nous est présenté, c'est à dire de manière presque idyllique. Je n'ai pas non plus cru à cet ado qui mûrit d'un coup parce qu'il vit une aventure de deux jours avec une femme plus âgée. Eric-Emmanuel Schmitt excelle par contre à décrire les couples homosexuels ; le couple formé par Nathan et Tom est touchant, tout comme l'est celui constitué de la femme enrobée et du super beau mec (même si là encore, j'ai eu du mal à y croire non parce qu'elle est forte mais parce qu'elle se laisse tellement aller au début que je ne pense pas qu'elle puisse attirer ce type de regard.). Mais dans tous les cas, même celui du politicien accro au sexe, j'ai compris le message que voulait nous faire passer Eric-Emmanuel Schmitt et j'ai été prête à l'accepter. Par contre, je le trouve un peu redondant dans sa façon de prôner l'adultère.
Je ne peux pas dire que j'ai été emballé par ce catalogue des désirs mais je suis allé jusqu'au bout (730 pages , je vous rappelle). Ca se lit facilement, c'est léger. Pas dérangeant finalement et c'est dommage, le sujet se prêtait à quelque chose de plus âpre, de plus réaliste, mais ce n'est vraisemblablement pas le créneau de l'auteur. Je reconnais volontiers à Eric-Emmanuel Schmitt une jolie ambition romanesque, quelques passages touchants ou bien vus et joliment troussés, mais cependant ce livre n'est pas pour moi qui attend d'un roman, qu'il me touche en profondeur, qu'il me bouscule un peu plus. Ici, il réussit la prouesse de nous raconter une libido débridée mais lumière éteinte et avec des draps de soie par dessus. Permettez-moi de préférer le coton, le plein jour et la frénésie hésitante des corps imparfaits.
passionnant
encore une fois un beau roman, on n'est jamais déçu avec Mr Schmitt, à quand le prochain?