La traversée des temps Tome 2
La Porte du ciel

Par : Eric-Emmanuel Schmitt
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  • Nombre de pages634
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,8 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-253-94180-4
  • EAN9782253941804
  • Date de parution30/08/2023
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Noam est à la recherche de celle qu'il aime, enlevée mystérieusement. L'enquête le mène au pays des Eaux douces, la Mésopotamie, où se produisent des événements inouïs tels que la création des premières villes ou l'invention de l'écriture. Pendant ce temps, à Babel, le tyran Nemrod fait construire la plus haute tour jamais conçue, une véritable "porte du ciel". Parce qu'il est guérisseur, Noam s'introduit partout, y compris parmi les pasteurs nomades, qui dénoncent ce nouveau monde.
Que choisira-t-il ? Son bonheur personnel ou les conquêtes de la civilisation ? Après Paradis perdus, l'auteur utilise ici les dernières découvertes historiques sur le Proche-Orient ancien et nous plonge dans une époque foisonnante, prodigieuse, à laquelle nous devons tant. Complots, trahisons, fourberies... C'est Dumas ressuscité dans le texte !
Noam est à la recherche de celle qu'il aime, enlevée mystérieusement. L'enquête le mène au pays des Eaux douces, la Mésopotamie, où se produisent des événements inouïs tels que la création des premières villes ou l'invention de l'écriture. Pendant ce temps, à Babel, le tyran Nemrod fait construire la plus haute tour jamais conçue, une véritable "porte du ciel". Parce qu'il est guérisseur, Noam s'introduit partout, y compris parmi les pasteurs nomades, qui dénoncent ce nouveau monde.
Que choisira-t-il ? Son bonheur personnel ou les conquêtes de la civilisation ? Après Paradis perdus, l'auteur utilise ici les dernières découvertes historiques sur le Proche-Orient ancien et nous plonge dans une époque foisonnante, prodigieuse, à laquelle nous devons tant. Complots, trahisons, fourberies... C'est Dumas ressuscité dans le texte !

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
intéressant et belle érudition
Je l'ai moins aimé que le premier (mais sans doute est-ce parce que la période me plait moins). Il n'en reste pas moins prenant avec un personnage principal de plus en plus sympathique.
Je l'ai moins aimé que le premier (mais sans doute est-ce parce que la période me plait moins). Il n'en reste pas moins prenant avec un personnage principal de plus en plus sympathique.
Une suite passionnante
Le premier tome de La Traversée des Temps nous avait fait connaître Noam et Noura au Néolithique et à l’époque du Déluge, dont ils étaient ressortis immortels, tout comme leur terrible adversaire Derek. Nous retrouvons le trio en Mésopotamie, autour d’un autre mythe biblique : celui de la Tour de Babel. Noura a disparu, mystérieusement enlevée à l’amour de Noam. La longue quête de ce dernier pour la retrouver le mène à Babel, où le tyran Nemrod, ravageant la région pour y capturer les esclaves nécessaires au chantier, fait construire une tour d’une hauteur inédite, censée lui ouvrir l’accès au ciel et au royaume des Dieux. Face à sa mégalomanie, la reine sumérienne Kubaba, le premier auteur à l’origine de l’Epopée de Gilgamesh, et des bergers nomades menés par un certain Abraham : autant d’acteurs dont on sait qu’ils contribueront à faire de la Mésopotamie le berceau des civilisations historiques du Moyen-Orient et de l’Europe, aux côtés de celle de l’Egypte antique. On l’a bien compris depuis le tome précédent : les aventures de Noam et Noura ne sont que prétexte à la mise en perspective de l’histoire de l’humanité depuis ses origines. Si le premier volet de la série avait réussi à rendre ces deux niveaux de lecture aussi captivants et convaincants l’un que l’autre, il faut reconnaître que, cette fois, le talent de conteur d’Eric-Emmanuel Schmitt ne parvient pas complètement à faire oublier les ficelles assez grossières d’une romance somme toute faiblement consistante et d’une immortalité aux aspects parfois franchement rocambolesques. C’est donc avec une petite déception sur ce plan, toute relative étant donnée la richesse des autres aspects du roman, que l’on poursuit la traversée des temps commentée par Noam. Et là, l’éblouissement est bel et bien toujours au rendez-vous, au fil d’observations aussi limpides qu’érudites, qui retracent, d’une manière passionnante, l’émergence des premières civilisations en Mésopotamie. Dans la plaine fertile délimitée par le Tigre et l’Euphrate, environ trois mille ans avant notre ère, apparaissent des savoirs et des inventions majeurs : l’écriture, la roue, des avancées essentielles en agriculture, les premières villes… Ces nouveautés portent les germes de notre civilisation moderne, ce que Noam nous décode sous un aspect aussi bien historique que philosophique, dans le journal qu’il écrit de nos jours, alors qu’au terme des millénaires d’évolution qui ont mené jusqu’à nous, nous possédons désormais le pouvoir de détruire la planète. Chaque pas en avant porte sa dualité, comme le puissant mythe de Babel l’a si bien enregistré. En même temps que l’homme s’affranchit peu à peu de la nature, et aussi du temps au travers de l’écriture, la fuite en avant de l’ambition et de l’avidité l’entraîne dans l’insatisfaction et le conflit perpétuels. Avec les villes se développent les guerres, l’esclavage et la mégalomanie. Et si la Bible a retenu de Babel une certaine crainte de la prétention et de la démesure humaines face à ce qui commence alors à naître de la perception d’un divin unique, l’histoire n’a cessé de se répéter jusqu’à la prévalence actuelle de l’anthropocentrisme. Les Babels furent et sont encore légions, comme le pointe Noam en se rendant à Dubaï de nos jours. Et, avec lui, l’on s’émerveille autant que l’on s’interroge quant à l’orientation initiée il y a si longtemps par l’humanité, toute entière obsédée par l’instinct de la possession, au point d'en oublier que la vie n’est que transmission, et le bonheur, la jouissance de l’instant présent. Si le premier tome de cette saga m'avait transportée au-delà du coup de coeur, mon enthousiasme se fait ici relativement plus mesuré en raison des quelques réticences soulevées chez moi par les ficelles de l'intrigue. Celles-ci ne pèsent toutefois guère face à l'indéniable richesse historique, culturelle et philosophique de la narration, qui, au fil de maintes observations passionnantes, opère une formidable et fascinante mise en perspective de l'évolution humaine, au travers notamment de ses mythes. Un "simple" coup de coeur donc pour ce deuxième volet, qui renouvelle mon impatience de découvrir les suivants.
Le premier tome de La Traversée des Temps nous avait fait connaître Noam et Noura au Néolithique et à l’époque du Déluge, dont ils étaient ressortis immortels, tout comme leur terrible adversaire Derek. Nous retrouvons le trio en Mésopotamie, autour d’un autre mythe biblique : celui de la Tour de Babel. Noura a disparu, mystérieusement enlevée à l’amour de Noam. La longue quête de ce dernier pour la retrouver le mène à Babel, où le tyran Nemrod, ravageant la région pour y capturer les esclaves nécessaires au chantier, fait construire une tour d’une hauteur inédite, censée lui ouvrir l’accès au ciel et au royaume des Dieux. Face à sa mégalomanie, la reine sumérienne Kubaba, le premier auteur à l’origine de l’Epopée de Gilgamesh, et des bergers nomades menés par un certain Abraham : autant d’acteurs dont on sait qu’ils contribueront à faire de la Mésopotamie le berceau des civilisations historiques du Moyen-Orient et de l’Europe, aux côtés de celle de l’Egypte antique. On l’a bien compris depuis le tome précédent : les aventures de Noam et Noura ne sont que prétexte à la mise en perspective de l’histoire de l’humanité depuis ses origines. Si le premier volet de la série avait réussi à rendre ces deux niveaux de lecture aussi captivants et convaincants l’un que l’autre, il faut reconnaître que, cette fois, le talent de conteur d’Eric-Emmanuel Schmitt ne parvient pas complètement à faire oublier les ficelles assez grossières d’une romance somme toute faiblement consistante et d’une immortalité aux aspects parfois franchement rocambolesques. C’est donc avec une petite déception sur ce plan, toute relative étant donnée la richesse des autres aspects du roman, que l’on poursuit la traversée des temps commentée par Noam. Et là, l’éblouissement est bel et bien toujours au rendez-vous, au fil d’observations aussi limpides qu’érudites, qui retracent, d’une manière passionnante, l’émergence des premières civilisations en Mésopotamie. Dans la plaine fertile délimitée par le Tigre et l’Euphrate, environ trois mille ans avant notre ère, apparaissent des savoirs et des inventions majeurs : l’écriture, la roue, des avancées essentielles en agriculture, les premières villes… Ces nouveautés portent les germes de notre civilisation moderne, ce que Noam nous décode sous un aspect aussi bien historique que philosophique, dans le journal qu’il écrit de nos jours, alors qu’au terme des millénaires d’évolution qui ont mené jusqu’à nous, nous possédons désormais le pouvoir de détruire la planète. Chaque pas en avant porte sa dualité, comme le puissant mythe de Babel l’a si bien enregistré. En même temps que l’homme s’affranchit peu à peu de la nature, et aussi du temps au travers de l’écriture, la fuite en avant de l’ambition et de l’avidité l’entraîne dans l’insatisfaction et le conflit perpétuels. Avec les villes se développent les guerres, l’esclavage et la mégalomanie. Et si la Bible a retenu de Babel une certaine crainte de la prétention et de la démesure humaines face à ce qui commence alors à naître de la perception d’un divin unique, l’histoire n’a cessé de se répéter jusqu’à la prévalence actuelle de l’anthropocentrisme. Les Babels furent et sont encore légions, comme le pointe Noam en se rendant à Dubaï de nos jours. Et, avec lui, l’on s’émerveille autant que l’on s’interroge quant à l’orientation initiée il y a si longtemps par l’humanité, toute entière obsédée par l’instinct de la possession, au point d'en oublier que la vie n’est que transmission, et le bonheur, la jouissance de l’instant présent. Si le premier tome de cette saga m'avait transportée au-delà du coup de coeur, mon enthousiasme se fait ici relativement plus mesuré en raison des quelques réticences soulevées chez moi par les ficelles de l'intrigue. Celles-ci ne pèsent toutefois guère face à l'indéniable richesse historique, culturelle et philosophique de la narration, qui, au fil de maintes observations passionnantes, opère une formidable et fascinante mise en perspective de l'évolution humaine, au travers notamment de ses mythes. Un "simple" coup de coeur donc pour ce deuxième volet, qui renouvelle mon impatience de découvrir les suivants.
Eric-Emmanuel Schmitt
Le moins qu'on puisse dire d'Eric Emmanuel Schmitt, est qu'il est l'un des auteurs francophones les plus appréciés et les plus lus. Dramaturge, auteur de plusieurs romans et nouvelles, comédien et réalisateur, cet homme aux talents nombreux est lauréat de plusieurs dizaines de prix depuis 1993, pour ses nombreuses œuvres. De plus, ses pièces de théâtre sont encore jouées dans une cinquantaine de pays et ses livres sont traduits en 48 langues. Ses œuvres font également l'objet de plusieurs études analytiques dans les collèges et les lycées. Allons voir de plus près qui est Eric Emmanuel Schmitt, son histoire, ses débuts dans la littérature et ses livres les plus lus.

Son histoire

Eric est né le 28 mars 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon dans le Rhône, d'une mère championne en course à pied et d'un père champion en boxe. Il ne suivra pas la voie de ses parents, puisqu'il intègre les classes préparatoires littéraires pour les grandes écoles. Il poursuit ses études à l'Ecole normale supérieure et devient, ainsi, agrégé de philosophie en 1983. Il commença d'abord par enseigner au lycée Saint-Cyr (lycée militaire), dans le cadre de son service militaire, puis à l'Université de Besançon et au lycée de Cherbourg. Jusqu'en 1994, il enseigna à l'université de Chambéry, avant que son succès d'auteur ne le pousse à arrêter l'enseignement à l'Université. Il est de nationalité franco-belge depuis 2008, l'année durant laquelle il a obtenu la naturalisation belge après s'être installé à Bruxelles en 2002. En 2012, il y est élu à l'académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Suite à son succès, il devient membre du jury de l'Académie Goncourt en 2016.

Ses débuts dans la littérature

C'est grâce à « La Nuit de Valognes », pièce de théâtre publiée en 1991, que notre auteur se fera connaître comme dramaturge. Mais ce n'est qu'au bout de sa deuxième œuvre « Le Visiteur » que sa réputation dépassera les frontières de la France. Il a su mettre le théâtre au service de la philosophie et a continué à se pencher, à travers ses écrits, sur la condition humaine et pas que. Il remet sur la table les questions les plus existentielles, mais aussi les plus communes et celles qui donnent le plus à réfléchir. Il pousse ses lecteurs à s'identifier dans ses personnages, à vivre les situations qu'il imagine, à réfléchir aux questions qu'il se pose et auxquelles nous cherchons tous, intimement, une réponse. Il met à nu et présente au public, de la manière la plus simple mais aussi la plus philosophique qui soit, ses pensées, ses croyances et ses doutes. Vous saurez, ainsi, que bien qu'Eric ne soit pas qu'un dramaturge mais également un romancier et nouvelliste hors pair, toutefois, c'est bien le théâtre qui l'a immergé dans le monde de la littérature et l'a fait connaître au monde entier.

Eric Emmanuel Schmitt, ses meilleurs livres

La réputation d'Eric Emmanuel Schmitt n'est pas à refaire et ses œuvres ont toujours été appréciées par le public, l'objet d'études et de critiques, mais aussi de commentaires. Si cela pouvait témoigner d'une chose, ce serait la profondeur de ses pensées et de ses écrits. Il fait partie du top 10 des romanciers qui ont le plus vendu en France, en 2006, 2008, 2009, 2010 et en 2012
  • Le Visiteur, est sans doute la pièce théâtrale la plus connue d'Eric Emmanuel Schmitt puisqu'elle lui a valu son franc succès. Publiée en 1993, l'auteur y confronte le docteur Sigmund Freud, athée, à Dieu.
  • Oscar et la Dame Rose est l'un de ses romans, publié en 2002. Oscar est un jeune enfant âgé de 10 ans, atteint d'un cancer. Ce roman présentera les 12 lettres qu'il écrira à Dieu les 12 jours d'hospitalisation durant lesquelles une vieille dame lui rendra visite bénévolement.
  • La Part de l'Autre est un autre roman publié en 2001. Dans cette œuvre, Eric Emmanuel Schmitt se livre à l'uchronie et tente de réécrire l'Histoire. Histoire où Adolf Hitler n'a pas été recalé au concours des Beaux-arts à Vienne et n'a jamais rejoint le parti nazi.
  • Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran est un récit autobiographique fictif, publié par l'auteur en 2001. Momo, le personnage principal et enfant juif âgé de 11 ans, rencontre monsieur Ibrahim, un vieil épicier musulman. Ces deux nouveaux amis se donnent aux conversations les plus ordinaires, mais aussi les plus singulières.
  • Ne citer que les œuvres littéraires d'Eric Emmanuel Schmitt, c'est ignorer son rêve d'enfant et son désir de devenir acteur. Il est d'abord réalisateur et réalise l'adaptation cinématographique de ses deux œuvres Odette Toulemonde et Oscar et la dame rose, en 2006 et 2009, respectivement. Il poursuit sa carrière comme comédien et interprète plusieurs rôles.
Oscar et la dame rose
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