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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
L'auteur dans ce premier roman raconte ce qu'elle a vécu en étant la fille entendante de parents sourds et muets. Elle dédramatise le handicap en racontant son histoire avec un humour féroce. Finalement il ressort de ce récit qu'elle a bénéficié d'une double culture; celle très directe des sourds et celle des entendants.
drôle et décomplexé.
J’adore! Une lecture rapide, drôle, émouvante. Une « héroïne » qui nous touche et pourrait être notre voisine tellement on la sent proche de nous.
Véronique se confie à nous dans son premier roman autobiographique, elle raconte sa vie et surtout son enfance au sein d’une famille un peu particulière, effectivement ses parents sont sourds. À travers ce livre on grandit avec elle et on découvre ce que c’est pour un « entendant » d’évoluer dans ce monde silencieux, notamment par le biais de différentes anecdotes de sa vie, par exemple, elle écrit « «Salut, bande d’enculés
!» C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. «Salut, bande d’enculés !» Et ma mère vient m’embrasser tendrement. »
Son histoire et l’extrait que je vous ai cité, vous rappelle peut-être un film sorti en 2014, La famille Bélier. C’est normal, le scénario écrit par la fille de Guy BEDOS est inspiré de la vie de Véronique POULAIN sans pour autant la calquée totalement. Véronique a travaillée durant plusieurs années comme assistante de Guy BEDOS, c’est là qu’elle a raconté différentes anecdotes à la scénariste qui s’en est servi pour son film. Ensuite, l’éditeur de Véronique a sorti le livre avant que le film soit sur les écrans.
Je tiens ces informations de Véronique POULAIN elle-même, j’ai pu la rencontrer lors d’une des Rencontres Littéraires auxquelles j’assiste. J’ai ainsi pu faire dédicacé mon exemplaire du roman.
Une bouffée d'oxygène, voilà ce qui me vient à l'esprit une fois le livre achevé.
Ce roman est drôle, surprenant, sans détours, sans langue de bois. Véronique Poulain est une héroïne malicieuse et souvent facétieuse qui s'amuse à passer du monde des entendants à celui des sourds en mettant une sacrée pagaille.
Un délice!
Dans ce premier roman, Véronique Poulain décrit le quotidien de son enfance et adolescence où elle grandit avec ses parents sourds-muets.
Parfois en colère devant les personnes qui les regardent comme des "bêtes curieuses", parfois honteuse d'en vouloir à ses parents parce qu'ils ne sont pas comme les autres.
Elle nous fait partager des situations cocasses dans la vie de sa famille, avec tendresse et fierté!
Livre drôle, sans complaisance mais sans mélodrame sur le vivre ensemble dans une famille où le handicap n'est pas partagé.
Ce livre se lit très vite (peut-être un peu trop vite d'ailleurs!). C'est un témoignage à la fois amusant, sincère, et passionnant. On rentre dans la vie de Véronique, qui a des parents sourds. Son enfance est singulière dans ce monde plus bruyant que le monde des entendants! On apprend également beaucoup de choses.
Quelle belle surprise que ce livre! un vrai coup de cœur et je le recommande vivement.
Véronique Poulain nous raconte sa vie d'enfant de sourds et muets. On plonge dans un monde de silence mal connu et souvent laissé de côté. Un petit livre qui se lit en peu de temps et qui se dévore pour ma part.
Une écriture incisive, sans concession pour ces parents mais une vraie déclaration d'amour...implacable! On redemande de ces histoires drôles mais aussi cruelles. Un vrai et beau moment de lecture, émouvant et drôle. Je ne peux que recommander et inciter à sa lecture!!
Véronique raconte comment c’est, de grandir avec des parents sourds quand soi-même, on entend bien. Les scènes de la vie quotidienne s’enchainent et on entre dans l’intimité d’un foyer avec tout ce que ça a de surprenant, de cruel, de touchant, de drôle aussi.
Les mots qu’on ne me dit pas est mon coup de coeur perso de la sélection (pour le moment, certes, mais pour longtemps aussi) et si je peux contribuer à mon échelle de mouche à le faire sortir du lot des grosses machines de la rentrée littéraire cette année, ce sera mission accomplie. Pourquoi est-ce que j’ai été
séduite ? D’abord parce que j’ai appris un tas de trucs. (Et me coucher moins con, c’est ma passion.) Il y a des difficultés relatives à la surdité qui nous paraissent évidentes mais il existe aussi tout un tas de problèmes, de difficultés au quotidien auxquelles je n’avais jamais pensé : comment attirer l’attention de nos parents s’ils ne nous entendent pas ? Comment faire la grasse mat’ quand ils se lèvent tôt et fond un bordel pas possible puisqu’ils ne s’entendent pas non plus ? Comment, enfin, vivre dans le silence, quand on est fait pour parler ? Et puis il y a les jolies choses : "Comme les indiens, les sourds attribuent à chacun un nom, un signe identitaire, qui le suit toute sa vie."
Et toutes ces choses, elle les livre comme ça, brutalement, sans détour et avec beaucoup, beaucoup d’humour. La gamine allume et éteint la lumière pour attirer l’attention de sa mère, (Apprendre des choses : check. Se marrer : check.) Le bouquin est un amoncellement de tranches de vie : de l’enfant, de ses parents, de ses grands-parents… Un peu comme des scénettes qu’on peut lire à suivre, ou dans le désordre. Et entre ces parcelles de vie, tout plein d’espace sur la page, comme pour mimer le silence dont il est question. Tour à tour, elle le hait, elle le protège comme une lionne ou elle trouve en lui le réconfort nécessaire et elle nous l’apprend surtout, de la plus jolie façon qui soit.
Je conseille un milliard de fois. Minimum.
Chronique dispo sur le blog : http://prettyrosemary.wordpress.com/2014/08/25/scruchon-taou-et-coucoula/
J’avais peur d’ouvrir ce livre, j’avais peur de ce que j’allais lire, étant malentendante, le résumé m’a fait voir ce que je risquais d’endurer de la part de mes enfants et j’avais peur de lire ce livre peur de ce que je pourrais y lire. Et puis je me suis laissée entraîner (faut croire que j’aime les défis !) par ces 128 pages d’anecdotes, de situations cocasses, de scènes de vie avec le handicap. Je n’ai pas lâché le livre avant d’avoir fini les 128 pages. Je ne pouvais pas lâcher ce récit. Le rythme est soutenu, mais les chapitres sont courts. Si bien qu’on
veut toujours en savoir plus et on tourne la page sans s’en apercevoir jusqu’à arriver au point final.
C’est un livre que je vais conseiller à mes proches, parce qu’il y a des scènes de vie qui sont vécues ici même et ça pourrait leur ouvrir les yeux.
J’ai plus qu’à dire Merci à l’auteur pour ce livre dont on ressort amusé alors que pourtant il y a aussi des scènes plus « tragiques ». Une belle leçon de vie.
Retrouvez ma critique sur mon blog : http://dequoijememel.wordpress.com/2014/08/20/les-mots-quon-ne-me-dit-pas-veronique-poulain-lecture-rentree-litteraire/
« Ce sont les autres qui regardent les parents comme s’ils étaient débiles.
Ce sont les autres qui pensent qu’avoir des parents sourds, c’est dramatique.
Pas moi.
Pour moi, c’est pas grave, c’est normal, c’est ma vie. »
Oui, c’est sa vie, que de vivre avec des parents sourds et muets, alors qu’elle ne l’est pas. Et si ça n’est pas dramatique, l’affaire n’en est pas moins banale. Bien entendu elle aime profondément ses parents, ne supporte pas le regard différents que l’on porte sur eux, les préjugés que les autres ont bien ancrés. Mais son ressenti n’en
est pas moins ambiguë.
« J’oscille entre fierté, honte et colère.
A longueur de temps. »
Avant de faire l’expérience de l’oral, la petite fille lit. « Je dévore les mots qu’on ne me dit pas. »
Pas facile de se construire les sens au milieu de parents amputés d’une partie des leurs….
« J’envie les copines dont les parents sont normaux et qui ont la chance de communiquer avec eux par la parole.
Je veux des parents qui parlent, qui Me parlent, qui entendent, qui M’écoutent. »
Difficile de crier son amour pour ses parents alors qu’une partie de soi les voudrait si différents, et que l’autre partie comprend qu’il ne peut en être autrement, et qu’ailleurs, ça n’est pas forcément meilleur même quand on se parle.
Pas facile de faire face aux bruits des sourds qui ne se rendent pas compte.
Elle fait l’apprentissage d’un langage qui n’est pas le sien, et dont elle découvre à la fois la poésie, et la crudité.
« La langue des signes est la langue la plus crue que je connaisse. Les sourds s’expriment de façon simple, directe et brutale.»
C’est d’ailleurs ainsi que Véronique Poulain s’exprime dans ce roman. Le style y est sec, saccadé, direct. La langue est proche de l’oralité ; un peu comme le serait la gestuelle d’un sourd et muet.
Derrière le désarroi d’une petite fille comme les autres, vivant avec des parents pas tout à fait comme les autres, ce roman est un tendre hommage d’une fille à son père, Jean-Claude Poulain qui a beaucoup œuvré pour le développement de la LSF.
Ce court et intense roman m’a laissé une forte impression, et prend une place de choix parmi les quelques nouveautés de cette rentrée 2014 que j’ai eu la chance de lire un peu avant tout le monde.
Mon avis:
Je remercie grandement les Éditions Stock pour la découverte de ce roman ainsi que le site Entrée livre pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce livre dans le cadre du prix des lecteurs pour la rentrée littéraire.
Informations:
"Les mots qu'on ne me dit pas" est un livre qui se lit très rapidement, les chapitres sont très courts, parfois seulement quelques lignes. Ils sont non numérotés, je ne peux donc vous dire leur nombre exact.
Mes ressentis:
J'ai reçu un exemplaire du roman de Véronique Poulain dans mon carton d'Entrée Livre pour Le prix des lecteurs.
"Les mots qu'on ne me dit pas" a été mon premier choix de lecture pour deux raisons : le titre que je trouve très joli et le résumé qui m'a complètement intriguée.
C'est un roman qui se lit très rapidement, je l'ai terminé en quelques heures, car les chapitres sont très courts. C'est un récit fort, Véronique Poulain nous raconte son vécu avec simplicité. Les mots choisis sont puissants et marquent énormément.
Véronique commence à nous narrer son enfance. Elle a été élevée par des parents sourds et nous raconte toutes les étapes qu'elle a vécues avec sa famille. Si une grande partie de son entourage porte cet handicap, Véronique est quant à elle "normale" (je n'aime pas du tout ce mot dans ce contexte). Tout d'abord, elle nous parle de sa petite enfance, où elle aidait comme elle pouvait ses parents. C'est une petite fille qui a grandi plus vite que nécessaire et en même temps, cela ne l'a pas empêchée d'être heureuse. Elle a aussi eu des difficultés avec certaines habitudes de ses parents, car si eux ne l'entendaient pas, ce n'est pas le cas pour Véronique. Ce sont des petites anecdotes qui nous sont racontées avec dérision et humour, mais on ressent bien que cela n'a pas été facile pour elle sur le moment. Puis, elle nous raconte son adolescence, ou là, elle se rebelle, c'est un passage difficile. Et pour finir, elle termine son roman sur ses ressentis d'adulte face à cette situation et à son vécu.
Ce qui m'a le plus surprise, c'est que finalement, Véronique Poulain n'a pas eu une vie si particulière que cela. Elle a eu la même évolution que chacun de nous. Elle évoque son adolescence où c'est vrai qu'elle est injuste avec ses parents, mais on l'a tous été un petit peu non ?
À la fin de ma lecture, j'ai apprécié de trouver autant d'amour dans les mots.
La plume de Véronique Poulain est parfois rude, je pense qu'elle a écrit ce livre comme elle l'a pensé, sans vouloir en faire de trop et surtout sans tabou. C'est un style d'écriture simple qui me plaît bien.
Pour finir, je dirais que c'est un livre intéressant. Je ne me suis jamais posé la question de savoir ce que cela pouvait faire de vivre avec des parents sourds, Véronique Poulain a répondu à mes interrogations avant qu'elles ne m'effleurent l'esprit. Je la remercie pour son témoignage.
Pour conclure:
Je ne pense pas que j'aurais lu ce livre dans d'autres circonstances, je suis donc très contente d'avoir eu la chance de lire le récit de Véronique Poulain. C'est vrai que c'est un texte particulier pour un premier roman et en même temps c'est si nuancé que ma lecture s'est faite rapidement et avec facilité. Un texte à découvrir pour cette nouvelle rentrée littéraire.
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2014/08/les-mots-quon-ne-me-dit-pas-ecrit-par.html
Un souffle de joie
Dans ce récit, Véronique Poulain nous raconte comment elle s'est construite dans les mots et la parole malgré le handicap de ses parents : la surdité et le mutisme (et il n'y a pas plus bruyant que des sourds qui discutent...). Elle revient sur son enfance, son adolescence où la rébellion nécessaire donne lieu à des scènes vraiment caustiques. Finalement, c'est avec la lutte de ses parents pour faire reconnaître et évoluer la langue des signes que ce désamour se transformera en respect profond. Une belle déclaration d'amour filial, un récit très drôle et d'une grande générosité.