Les morts ne sont pas des absents - Grand Format

Une statue n'a pas brûlé... Ce roman, " Les morts ne sont pas des absents ", fait suite à " Un petit coin d'enfer ". Ce petit coin, sur terre, peut être comparé à une bolge. Dante Alighieri nomme ainsi les fosses où sont entassés les damnés qui subissent, pour l'éternité, une peine ayant un rapport avec leurs crimes, commis sur terre. Après lecture de ce premier roman, Clément Rosset écrit : c'est " le récit de quelqu'un que la peur rend fou et qui finit par mourir, mourir de peur ".
En effet, on y découvre le propriétaire d'une maison, sise près de Nice, qui se trouve envoûté et poussé au crime, par des sculptures anthropomorphes, provenant de tombes malgaches. Le philosophe continue : " ...ça fait penser à E. Poe et surtout à Maupassant dans les contes où il évoque (et transmet au lecteur) la trouille qui le travaille et détruit petit à petit sa raison ". Dans ce second roman, le nouveau propriétaire de cette maison, qui fut détruite en grande partie, par un terrible incendie, provoqué par son prédécesseur, tout à sa folie, subira-t-il un sort semblable ? Au décès de sa femme, tout comme Victor Hugo à la disparition de sa fille, il s'adonne au spiritisme, espérant entrer en contact avec la morte.
" Les morts sont des invisibles, ils ne sont pas des absents " écrit Saint Augustin.