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Avant de diviser son royaume entre ses trois filles, le roi Lear demande à chacune de lui prouver son amour. Alors que les deux aînées n'hésitent pas à jouer la carte de la flatterie, Cordélia se montre plus réservée. Blessé dans son orgueil par le refus de sa benjamine, Lear déshérite la seule de ses filles qui l'aime d'un amour véritable. Mais par sa vanité, Lear a provoqué sa perte. Bientôt banni à son tour, abandonné de tous, il sombre dans la folie.
Le chaos s'empare du royaume maudit de Grande-Bretagne. Emmené par un monarque dont l'amour-propre entraîne la propre chute, la fin de son royaume et la mort de ses proches, ce drame familial épingle la bouffissure et l'hypocrisie des courtisans du XVIe siècle anglais.
Sang, fureur et folie
Dans la plus belle langue qui soit, Shakespeare nous entraîne dans un conte horrifique plein de violence et de sang. Lear veut partager son royaume entre ses filles. Mais Cordelia sa plus jeune fille, sa préférée, parle selon sa conscience au lieu de le flatter et il ne le supporte pas. Aveuglé par le pouvoir, le vieux roi va entraîner peu à peu son royaume dans le chaos et sombrer dans la folie. Des scènes flamboyantes, des personnages monstrueux, d'autres d'une pureté cristalline, le théâtre de Shakespeare joue des contrastes et nous montre toutes les facettes, même les pires, de la nature humaine. C'est aussi une pièce sur les liens entre les pères et les filles: accrochez-vous, car le dramaturge anglais en montre la beauté mais en dévoile aussi les pires ressorts... Une pièce d'une incroyable liberté, d'une grande modernité. Quatre siècles avant la psychanalyse, tout est déjà là!