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Une femme sur un banc de la gare de l'Est en pleine nuit revoit les dernières 24 heures qui l'ont amenée là. Nelly est comédienne de théâtre, sa journée est entièrement aimantée vers le rôle qu'elle joue en soirée : la Mère de Six personnages en quête d'auteur de Pirandello. Ce soir-là quand débute la représentation, elle reconnaît au cinquième rang l'homme qui l'a quittée quelques mois auparavant, qu'elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu'au nom.
Prise dans le vertige d'une passion qui la broie à nouveau, l'actrice en elle s'affaisse et ne peut plus jouer.
j'aimais mieux quand c'était toi
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/jaimais-mieux-quand-cetait-toi-de-veronique-olmi/
Le mot de la fin : une histoire qui résonne, des mots justes, une situation bancale et banale. Elle a le beau rôle au final, c’est lui que je plains, c’est lui qui m’a touché par son silence et son absence, par la douleur qu’il provoque et celle qu’il supporte. Par cette résolution qui n’en est pas une. La place du théâtre est magnifique, les mots sont tellement, tellement bien placés, un coup de cœur plus qu’inattendu.