Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
De Stroheim à Spielberg, de Naissance d'une nation à la trilogie Scream, de Selmick aux frères Weinstein,
des nickelodeons bondés au piratage en...
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De Stroheim à Spielberg, de Naissance d'une nation à la trilogie Scream, de Selmick aux frères Weinstein,
des nickelodeons bondés au piratage en ligne, la question de l'acceptabilité des films traverse toute ; l'histoire d'Hollywood. Confrontés à diverses formes de censure, les studios s'organisent très tôt pour faire face, mais également faire place à la critique: ils engagent des censeurs internes pour incorporer à moindre coût les contraintes de chaque époque. D'où la dualité de ce livre : discipline industrielle car les studios créent des dispositifs d'autorégulation, bâtissent des digues concurrentielles, guettent collectivement tout signe d'assouplissement ou de raidissement de la censure; innovation cinématographique car chaque film est une occasion de tester la détermination et la sagacité des censeurs. C'est une nouvelle histoire culturelle et industrielle d'Hollywood qui se révèle: celle des trouvailles d'un-Hawks, d'un Wilder ou d'un Kubrick, mais aussi celle des astuces commerciales, des querelles juridiques et des confrontations publiques. Quatre dates jalonnent le récit: 1915, émergence de la censure civile; 1934, naissance de la Ligue de la Décence; 1968, institution de la cotation par âges; 1999, tuerie de Columbine. Pourquoi Columbine ? Parce que le débat sur la violence fictionnelle reprend à Washington, montrant aux studios que la menace d'une censure fédérale demeure d'actualité.
Né en 1973, Olivier Caïra étudie parallèlement la théorie de la fiction et l'autorégulation des industries de loisir. Membre du Groupe de Sociologie Pragmatique et Réflexive à l'EHESS, il enseigne les sciences sociales et la géopolitique à l'IUT d'Evry.