Pour raconter un peu ma vie (car je ne raconte jamais assez ma vie !), sachez que la lecture d'une BD de Bastien Vivès est pour moi un exploit car je suis allergique à son univers, et même à son trait depuis que j'ai lu Le goût du chlore, que j'ai trouvé absolument médiocre sur tous les plans (mais ce n'est que mon opinion personnelle, hein). Tout ça pour dire que ce n'était pas gagné, mais que cette bande dessinée ne m'a pas complètement déplu, je suis forcée de le reconnaître.
Il y a quelques jours, j'ai découvert l'impertinent Tumblr BayDay Leaks, qui me fait beaucoup rire
parce que c'est bête et méchant. Si vous y faites un tour, vous apprendrez par exemple que "en l’absence de nouveautés, la série “Donjon” sera renommée “Oubliettes”", ou que "c’est par nostalgie que Lewis Trondheim a nommé sa collection Shampooing", bref, autant de fausses news croustillantes et cyniques à souhait. Quel est le rapport avec le 6ème "tome" des recueils de Bastien Vivès me direz-vous ? Et bien disons que le jeune auteur exploite le même filon, et signe une caricature acide des travers des auteurs de bande dessinée. Pour ce faire, tous les moyens sont bon : il n'hésite pas à imaginer un lui-même du futur, je-m'en-foutiste et désabusé. "Celui qui m'emmerde, eh bien je l'encule", selon ses propres termes.
Le Bastien Vivès du futur, à propos du Goût du chlore
Au sortir de cet album, on ne peut s'empêcher d'éprouver deux émotions contradictoires. La première est le sentiment de brièveté de ces quelques planches ; on arrive au bout si vite que l'on se dit : "déjà ?" et qu'on serait bien repartis pour 200 pages de plus. L'autre, plus insidieuse, est un vague malaise à l'idée qu'en ce moquant aussi ouvertement des ficelles du monde de la BD, c'est aussi au lecteur que Bastien Vivès s'en prend. Difficile de ne pas se sentir parfois comme le dindon de la farce... Néanmoins, je préfère rester sur l'impression positive que m'ont donné ces petites histoires hargneuses parfois vraiment très drôles !
Grinçant... et loin d'être déplaisant !
Pour raconter un peu ma vie (car je ne raconte jamais assez ma vie !), sachez que la lecture d'une BD de Bastien Vivès est pour moi un exploit car je suis allergique à son univers, et même à son trait depuis que j'ai lu Le goût du chlore, que j'ai trouvé absolument médiocre sur tous les plans (mais ce n'est que mon opinion personnelle, hein). Tout ça pour dire que ce n'était pas gagné, mais que cette bande dessinée ne m'a pas complètement déplu, je suis forcée de le reconnaître.
Il y a quelques jours, j'ai découvert l'impertinent Tumblr BayDay Leaks, qui me fait beaucoup rire parce que c'est bête et méchant. Si vous y faites un tour, vous apprendrez par exemple que "en l’absence de nouveautés, la série “Donjon” sera renommée “Oubliettes”", ou que "c’est par nostalgie que Lewis Trondheim a nommé sa collection Shampooing", bref, autant de fausses news croustillantes et cyniques à souhait. Quel est le rapport avec le 6ème "tome" des recueils de Bastien Vivès me direz-vous ? Et bien disons que le jeune auteur exploite le même filon, et signe une caricature acide des travers des auteurs de bande dessinée. Pour ce faire, tous les moyens sont bon : il n'hésite pas à imaginer un lui-même du futur, je-m'en-foutiste et désabusé. "Celui qui m'emmerde, eh bien je l'encule", selon ses propres termes.
Le Bastien Vivès du futur, à propos du Goût du chlore
Au sortir de cet album, on ne peut s'empêcher d'éprouver deux émotions contradictoires. La première est le sentiment de brièveté de ces quelques planches ; on arrive au bout si vite que l'on se dit : "déjà ?" et qu'on serait bien repartis pour 200 pages de plus. L'autre, plus insidieuse, est un vague malaise à l'idée qu'en ce moquant aussi ouvertement des ficelles du monde de la BD, c'est aussi au lecteur que Bastien Vivès s'en prend. Difficile de ne pas se sentir parfois comme le dindon de la farce... Néanmoins, je préfère rester sur l'impression positive que m'ont donné ces petites histoires hargneuses parfois vraiment très drôles !