Prix Babelio catégorie BD
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  • Nombre de pages155
  • PrésentationRelié
  • FormatAlbum
  • Poids1.2 kg
  • Dimensions25,2 cm × 31,3 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-205-20815-3
  • EAN9782205208153
  • Date de parution29/03/2024
  • ÉditeurDargaud

Résumé

L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature.
Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, "La Route" a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal. Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d'une originalité absolue et pourtant d'une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l'artiste s'est approprié l'univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy.
D'un roman-culte il a fait un album d'une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant. Incontestablement un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée moderne. Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont "La Route" mais aussi "No Country for old men", également adapté par les frères Coen au cinéma. Son oeuvre est essentiellement disponible aux éditions de L'Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet.
L'écrivain est décédé le 13 juin 2023. Son roman, publié aux Editions de l'Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires.
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur périple ? Après "Le Rapport de Brodeck", Manu Larcenet adapte de nouveau une oeuvre majeure de la littérature.
Couronnée par le prix Pulitzer en 2007, "La Route" a connu un grand succès et a été adaptée au cinéma en 2009 avec Vigo Mortensen dans le rôle principal. Avec cet album, Manu Larcenet réussit une adaptation d'une originalité absolue et pourtant d'une totale fidélité. En posant son trait sous les mots du romancier, en illustrant les silences du récit, l'artiste s'est approprié l'univers sombre et fascinant du roman de Cormac McCarthy.
D'un roman-culte il a fait un album d'une beauté saisissante, à la fois puissant et poignant. Incontestablement un des chefs-d'oeuvre de la bande dessinée moderne. Cormac McCarthy a signé plusieurs romans phares dont "La Route" mais aussi "No Country for old men", également adapté par les frères Coen au cinéma. Son oeuvre est essentiellement disponible aux éditions de L'Olivier (et Points), associées à Dargaud sur ce projet.
L'écrivain est décédé le 13 juin 2023. Son roman, publié aux Editions de l'Olivier et chez Points pour la version poche, a été vendu à près de 800 000 exemplaires.

Avis libraires
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2 Coups de cœur
de nos libraires
Morgan CDecitre Ecully
5/5
L'horizon sans fin
La carrière du dessinateur Manu Larcenet est à l'image de l'humain dans toute sa complexité : un véritable clair obscur, contrasté par des créations tantôt lumineuses et douces amères (Le Retour À La terre, Le Combat Ordinaire, Thérapie de Groupes, Les Cosmonautes du Futur), tantôt sombres comme le charbon (Blast, Le Rapport de Brodeck). L'incursion dans l'adaptation de roman avec Le Rapport de Brodeck, adapté dy roman de Phillipe Claudel, aura montré une chose nouvelle : si Larcenet sait créer, il sait aussi réadapter et raconter avec un nouveau souffle des histoires passées comme peu de dessinateurs peuvent s'en targuer. À la manière du duo Brizzi, voilà qu'il s'attaque à l'adaptation d'un classique de la littérature d'anticipation américaine : La Route, de Cormac McCarthy. L'humanité n'est plus. Ou tout du moins, elle agonise en divers lieux d'une Terre souillée et noirâtre, expirant de pénibles souffles emplis de cendres. Versée dans un cannibalisme sauvage, les rares fragments de la société humaine arpente sans objectif précis les routes, à la recherche d'une mort prochaine comme d'une survie impitoyable. La Route porte son regard sur le parcours d'un père et de son fils en quête d'un ailleurs aux contours indéfinis. Mais reste-il réellement de l'espoir quand tout est terminé ? Si le roman de McCarthy avait durablement frappé les esprits à sa parution, la bande dessinée de Larcenet réussi l'exploit d'insuffler un nouveau souffle graphique à ce récit sombre, miroir de nos vices les plus terribles. Il faut dire qu'en ce qui concerne l'exploration de la part sombre de l'humain, le dessinateur est passé depuis longtemps maître en la matière. Tel un chirurgien, il opère des incisions graphiques millimétrées, dévoilant des planches d'une beauté macabre saisissantes, et ausculte au travers d'un trait charbonneux les dérives des émotions humaines. Aucune planche n'est à jeter dans cette ambitieuse revisite de la Route, et la portée du message, pessimiste mais réaliste à la fois, frappe le lecteur avec autant de force que l'œuvre original. Majoritairement muette, cette épopée à travers les rêves brisés d'une société à la dérive se dévoile par ce qu'elle montre, par les figures burinées de nos personnages, et bien sûr par ce qu'elle dit de nous, tapis au plus profond de nos cœurs. Car quand il n'y a plus d'espoir et que l'ami d'hier est l'ennemi d'aujourd'hui, il ne reste plus qu'à avancer sur la Route, sans baisser le regard.
La carrière du dessinateur Manu Larcenet est à l'image de l'humain dans toute sa complexité : un véritable clair obscur, contrasté par des créations tantôt lumineuses et douces amères (Le Retour À La terre, Le Combat Ordinaire, Thérapie de Groupes, Les Cosmonautes du Futur), tantôt sombres comme le charbon (Blast, Le Rapport de Brodeck). L'incursion dans l'adaptation de roman avec Le Rapport de Brodeck, adapté dy roman de Phillipe Claudel, aura montré une chose nouvelle : si Larcenet sait créer, il sait aussi réadapter et raconter avec un nouveau souffle des histoires passées comme peu de dessinateurs peuvent s'en targuer. À la manière du duo Brizzi, voilà qu'il s'attaque à l'adaptation d'un classique de la littérature d'anticipation américaine : La Route, de Cormac McCarthy. L'humanité n'est plus. Ou tout du moins, elle agonise en divers lieux d'une Terre souillée et noirâtre, expirant de pénibles souffles emplis de cendres. Versée dans un cannibalisme sauvage, les rares fragments de la société humaine arpente sans objectif précis les routes, à la recherche d'une mort prochaine comme d'une survie impitoyable. La Route porte son regard sur le parcours d'un père et de son fils en quête d'un ailleurs aux contours indéfinis. Mais reste-il réellement de l'espoir quand tout est terminé ? Si le roman de McCarthy avait durablement frappé les esprits à sa parution, la bande dessinée de Larcenet réussi l'exploit d'insuffler un nouveau souffle graphique à ce récit sombre, miroir de nos vices les plus terribles. Il faut dire qu'en ce qui concerne l'exploration de la part sombre de l'humain, le dessinateur est passé depuis longtemps maître en la matière. Tel un chirurgien, il opère des incisions graphiques millimétrées, dévoilant des planches d'une beauté macabre saisissantes, et ausculte au travers d'un trait charbonneux les dérives des émotions humaines. Aucune planche n'est à jeter dans cette ambitieuse revisite de la Route, et la portée du message, pessimiste mais réaliste à la fois, frappe le lecteur avec autant de force que l'œuvre original. Majoritairement muette, cette épopée à travers les rêves brisés d'une société à la dérive se dévoile par ce qu'elle montre, par les figures burinées de nos personnages, et bien sûr par ce qu'elle dit de nous, tapis au plus profond de nos cœurs. Car quand il n'y a plus d'espoir et que l'ami d'hier est l'ennemi d'aujourd'hui, il ne reste plus qu'à avancer sur la Route, sans baisser le regard.
Thomas R. - 1Decitre Ecully
5/5
"On oublie ce dont on devrait se souvenir et on se souvient de ce qu'il faudrait oublier"
Une mise en dessin incroyable d'un classique de la littérature de Cormac McCarthy. Le travail de Larcenet pour illustrer les corps décharnés, les paysages apocalyptiques va de pair avec une utilisation de la couleur qui bien sûr se veut froide et grisonnante pour coller au récit et à l'univers, mais qui sait aussi infuser des tons plus chauds pour évoquer des incendies lointains, une menace imminente ou encore (avec un jaune lumineux) un instant éphémère de bonheur ou de paix. Le récit est quant à lui tout aussi fidèle, on y retrouve cette économie de mots dans les dialogues, ce désespoir que le père essaie à tout prix d'éviter à son fils, ce monde que l'on ne peut que traverser et ces personnes croisées en qui on ne peut plus avoir confiance. Une histoire toujours aussi bouleversante qui se voit sublimée par ce nouveau format.
Une mise en dessin incroyable d'un classique de la littérature de Cormac McCarthy. Le travail de Larcenet pour illustrer les corps décharnés, les paysages apocalyptiques va de pair avec une utilisation de la couleur qui bien sûr se veut froide et grisonnante pour coller au récit et à l'univers, mais qui sait aussi infuser des tons plus chauds pour évoquer des incendies lointains, une menace imminente ou encore (avec un jaune lumineux) un instant éphémère de bonheur ou de paix. Le récit est quant à lui tout aussi fidèle, on y retrouve cette économie de mots dans les dialogues, ce désespoir que le père essaie à tout prix d'éviter à son fils, ce monde que l'on ne peut que traverser et ces personnes croisées en qui on ne peut plus avoir confiance. Une histoire toujours aussi bouleversante qui se voit sublimée par ce nouveau format.

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5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
En ombres chinoises
Aussi puissante que le roman original de Cormac McCarthy, cette adaptation graphique anime les silhouettes du père et de son fils dans une Amérique en cendres. Ces corps perdus dans des plans larges touchent encore davantage que les visages creusés des deux héros qui se détachent de leurs nids de vêtements ciselés à l'excès par Manu Larcenet. En ombres chinoises, leurs silhouettes pleines de l'intention de leurs mouvements, tendues vers leur but si dérisoire, vibrantes et bouleversantes (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/04/26/la-route-cormac-mccarthy-manu-larcenet/)
Aussi puissante que le roman original de Cormac McCarthy, cette adaptation graphique anime les silhouettes du père et de son fils dans une Amérique en cendres. Ces corps perdus dans des plans larges touchent encore davantage que les visages creusés des deux héros qui se détachent de leurs nids de vêtements ciselés à l'excès par Manu Larcenet. En ombres chinoises, leurs silhouettes pleines de l'intention de leurs mouvements, tendues vers leur but si dérisoire, vibrantes et bouleversantes (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/04/26/la-route-cormac-mccarthy-manu-larcenet/)
Manu Larcenet
Après un BTS Expression visuelle option images de communication, Manu Larcenet fait ses débuts dans la BD, en 1995, en entrant au sein du fameux magazine satirique Fluide Glaciale. Il est vite repéré grâce à ses récits absurdes combinant à la perfection non sens, humour parodique voire potache et esprit punk. Après un désaccord avec le magazine en 2006, il décide de le quitter et de publier ses albums en passant par la maison d'édition fondée en 1994 avec Nicolas Lebedel : Les Rêveurs de Rune. Durant cette période, il alterne albums grand public et plus intimistes avec toujours la même profondeur et la même intelligence. En 2009, il sort sa série Blast, composée de 4 tomes, et obtient le prix des libraires de bande dessinées en 2010 ainsi que le Grand Prix RTL de la bande dessinée en 2011. Sa carrière jalonnée de récompenses et de prix ainsi que son humour décapant et sa plume mordante en font un auteur à ne pas manquer. Dans l'univers des bande dessinées pour adulte, notre communauté de lecteurs vous conseille de découvrir d'urgence Thorgal de Yves Sente, l'œuvre bouleversante de Jacques Tardi, Moi René Tardi, prisonnier au Stalag II B ou encore le mystérieux XIII de Jean Van Hamme. Ces séries comportant souvent plusieurs tomes, profitez des meilleurs prix garantis et de la livraison à 0,01€ pour faire des économies.
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