Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le mot sordide vient du latin sordidus, qui veut dire sale, infime, méprisable, ignoble, cet adjectif dérive lui-même de sordes, qui ne signifie pas...
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Le mot sordide vient du latin sordidus, qui veut dire sale, infime, méprisable, ignoble, cet adjectif dérive lui-même de sordes, qui ne signifie pas seulement saleté ou immondice, mais aussi bassesse, mesquinerie et avarice infâme. Je me demande si ces adjectifs ou ces substantifs rendent entièrement compte des histoires que je présente. Le " sordide " n'est plus ce qu'il était. Il y a beaucoup de choses qui sont évidemment sordides, sans être pour autant méprisables, ignobles ou mesquines. Il y a un sordide qui réside précisément dans l'impuissance de ses protagonistes à se comporter autrement, et cette constatation interdit le jugement terrible et sans appel implicite dans le mot sordide. M.V. Montalbân